ROBERT Christian

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Pas d'affiliation identifiée.
  • 2020
  • 2013
  • Modélisation des pertes sismiques dans le secteur des assurances : vers un nouveau modèle pour une meilleure gestion des sinistres.

    Adrien POTHON, Philippe GUEGUEN, Pierre yves BARD, Stephane GARAMBOIS, Christian ROBERT, Fabrice COTTON
    2020
    Plusieurs rapports scientifiques ont mis en évidence que, tant sur l’historique des pertes liées aux catastrophes naturelles, que sur le coût moyen attendu pour les années à venir, le risque sismique est celui pour lequel la perte non-assurée est la plus forte parmi l’ensemble des catastrophes naturelles. Dans ce contexte, le sujet retenu pour ma thèse est : « Modélisation du risque sismique en assurance : étude d’un nouveau modèle pour une meilleure gestion assurantielle ». Les travaux s’organisent en trois parties : 1° présentation des différents systèmes assurantiels contre le risque sismique à travers le monde . 2° identification des principaux axes d’amélioration de la modélisation du risque . 3° propositions pour un nouveau modèle assurantiel.La revue des systèmes d’assurance a porté principalement sur les deux pays suivant: la France et la Californie. En combinant plusieurs variables liées au niveau de risque mis en perspective avec différents indicateurs économiques, nous avons créé une échelle de maturité particulière pour l’assurance sismique. Cet outil permet de mesurer l’évolution, à la hausse comme à la baisse, d’un marché d’assurance. En l’appliquant aux deux pays étudiés, il ressort qu’aucun d’eux n’est équipé d’un système assurantiel durable.En France, le risque de tremblement de terre est couvert par le régime CAT-NAT. En étudiant l’ensemble des communes reconnues en état de catastrophe naturelle à la suite d’un séisme, un modèle probabiliste de reconnaissance d’état de catastrophe naturelle a été développé. En l’appliquant à deux scénarios représentatifs d’un séisme majeur en France métropolitaine, les résultats montrent que l’Etat pourrait être mis en difficulté pour payer la charge des sinistres qui lui incombe dans le cadre du régime CAT-NAT.En Californie, malgré que le risque soit important, seulement 15% de la population est assurée. Nous avons mené une étude différenciant l’effet de la perception du risque sismique par les Californiens de celui du prix de l’assurance. Les résultats montrent que les Californiens n’adhèrent pas aux offres d’assurance à cause de leur prix, et non par sous-estimation du risque. Ce modèle démontre aussi que la majorité des Californiens achèteraient une assurance tremblement de terre si son prix était divisé par trois.D’après l’échelle de maturité préalablement développée, l’évolution de ce système assurantiel demande une meilleure modélisation du risque. Pour cela, nous avons élaboré une nouvelle méthode de comparaison entre des cartes d’aléas probabilistes et les modélisations d’empreintes d’aléa. Le perfectionnement des modèles stochastiques de pertes liées à un tremblement de terre nécessite également de renforcer la relation entre l’échelle de dommages utilisée et les coûts de réparation associés. Pour cela, une base de données des conséquences économiques des séismes passés a été constituée. En outre, un modèle économique a été élaboré pour tester les modèles dommages-coût existants avec les données historiques précédemment collectées.Enfin, la dernière partie de mon travail de thèse porte sur l’étude d’un nouveau modèle assurantiel dans lequel le montant des primes est alloué à chaque bâtiment. Tant qu’un séisme n’endommage pas un bâtiment assuré, le montant des primes est investi pour accroître les ressources disponibles. Quand un séisme survient et endommage un bâtiment assuré, la compagnie d’assurance prend en charge les travaux de réparation ou de reconstruction. Si les ressources accumulées sont suffisamment importantes avant qu’un séisme survienne, celles-ci sont utilisées pour financer des travaux de renforcement parasismique. Le coût associé est alors compensée par le gain de résistance du bâtiment. Cela permet ainsi de diminuer la prime payée par l’assuré et créer une boucle vertueuse de prévention des risques.
  • Modélisation des pertes sismiques dans le secteur des assurances : vers un nouveau modèle pour une meilleure gestion des sinistres.

    Adrien POTHON, Philippe GUEGUEN, Pierre yves BARD, Stephane GARAMBOIS, Christian ROBERT, Fabrice COTTON
    2020
    Plusieurs rapports scientifiques ont mis en évidence que, tant sur l’historique des pertes liées aux catastrophes naturelles, que sur le coût moyen attendu pour les années à venir, le risque sismique est celui pour lequel la perte non-assurée est la plus forte parmi l’ensemble des catastrophes naturelles. Dans ce contexte, le sujet retenu pour ma thèse est : « Modélisation du risque sismique en assurance : étude d’un nouveau modèle pour une meilleure gestion assurantielle ». Les travaux s’organisent en trois parties : 1° présentation des différents systèmes assurantiels contre le risque sismique à travers le monde . 2° identification des principaux axes d’amélioration de la modélisation du risque . 3° propositions pour un nouveau modèle assurantiel.La revue des systèmes d’assurance a porté principalement sur les deux pays suivant: la France et la Californie. En combinant plusieurs variables liées au niveau de risque mis en perspective avec différents indicateurs économiques, nous avons créé une échelle de maturité particulière pour l’assurance sismique. Cet outil permet de mesurer l’évolution, à la hausse comme à la baisse, d’un marché d’assurance. En l’appliquant aux deux pays étudiés, il ressort qu’aucun d’eux n’est équipé d’un système assurantiel durable.En France, le risque de tremblement de terre est couvert par le régime CAT-NAT. En étudiant l’ensemble des communes reconnues en état de catastrophe naturelle à la suite d’un séisme, un modèle probabiliste de reconnaissance d’état de catastrophe naturelle a été développé. En l’appliquant à deux scénarios représentatifs d’un séisme majeur en France métropolitaine, les résultats montrent que l’Etat pourrait être mis en difficulté pour payer la charge des sinistres qui lui incombe dans le cadre du régime CAT-NAT.En Californie, malgré que le risque soit important, seulement 15% de la population est assurée. Nous avons mené une étude différenciant l’effet de la perception du risque sismique par les Californiens de celui du prix de l’assurance. Les résultats montrent que les Californiens n’adhèrent pas aux offres d’assurance à cause de leur prix, et non par sous-estimation du risque. Ce modèle démontre aussi que la majorité des Californiens achèteraient une assurance tremblement de terre si son prix était divisé par trois.D’après l’échelle de maturité préalablement développée, l’évolution de ce système assurantiel demande une meilleure modélisation du risque. Pour cela, nous avons élaboré une nouvelle méthode de comparaison entre des cartes d’aléas probabilistes et les modélisations d’empreintes d’aléa. Le perfectionnement des modèles stochastiques de pertes liées à un tremblement de terre nécessite également de renforcer la relation entre l’échelle de dommages utilisée et les coûts de réparation associés. Pour cela, une base de données des conséquences économiques des séismes passés a été constituée. En outre, un modèle économique a été élaboré pour tester les modèles dommages-coût existants avec les données historiques précédemment collectées.Enfin, la dernière partie de mon travail de thèse porte sur l’étude d’un nouveau modèle assurantiel dans lequel le montant des primes est alloué à chaque bâtiment. Tant qu’un séisme n’endommage pas un bâtiment assuré, le montant des primes est investi pour accroître les ressources disponibles. Quand un séisme survient et endommage un bâtiment assuré, la compagnie d’assurance prend en charge les travaux de réparation ou de reconstruction. Si les ressources accumulées sont suffisamment importantes avant qu’un séisme survienne, celles-ci sont utilisées pour financer des travaux de renforcement parasismique. Le coût associé est alors compensée par le gain de résistance du bâtiment. Cela permet ainsi de diminuer la prime payée par l’assuré et créer une boucle vertueuse de prévention des risques.
  • Géosciences : la dynamique du système Terre.

    Christian ROBERT, Romain BOUSQUET, Xavier LE PICHON
    2013
    Pas de résumé disponible.
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