BENSUSAN Harry

< Retour à ILB Patrimoine
Affiliations
  • 2009 - 2016
    Détermination de Formes Et Identification
  • 2009 - 2016
    Centre de mathématiques appliquées
  • 2009 - 2016
    Ecole Polytechnique
  • 2016
  • 2010
  • Fractionnement partiel des risques de longévité et des risques financiers : Le choix nominal de la longévité Swaptions.

    Harry BENSUSAN, Nicole EL KAROUI, Stephane LOISEL, Yahia SALHI
    Insurance: Mathematics and Economics | 2016
    Dans cet article, nous introduisons un nouveau produit financier structuré : le Life Nominal Chooser Swaption (LNCS). Grâce à un tel contrat, les assureurs pourraient conserver le risque de longévité pur et transférer une grande partie du risque de taux d'intérêt sous-jacent aux portefeuilles de rentes aux marchés financiers. Avant l'émission du contrat, l'assureur détermine un intervalle de confiance des courbes de survie pour son portefeuille. Une couverture de taux d'intérêt est mise en place, basée sur des mécanismes de swaption. La banque utilise cette bande ainsi qu'un modèle de taux d'intérêt pour tarifer le produit. A la fin de la première période (par exemple 8 à 10 ans), l'assureur a le droit de conclure un swap de taux d'intérêt avec la banque, où le nominal est ajusté à ses besoins (re-prévus). Elle choisit (à l'intérieur de la bande) la courbe de survie qui correspond le mieux à son anticipation de la mortalité future de son portefeuille (pendant 15 à 20 ans de plus, disons) compte tenu des informations disponibles à ce moment-là. Nous utilisons un modèle de longévité basé sur la dynamique des populations et un modèle classique de taux d'intérêt à deux facteurs %two-factor Heath-Jarrow-Morton (HJM) pour les taux d'intérêt afin de fixer le prix de ce produit. Les résultats numériques montrent que l'option offerte à l'assureur (en termes de choix du nominal) n'est pas trop coûteuse dans de nombreux cas réels. Nous discutons également des avantages et des inconvénients du produit et de notre méthodologie. Cette structure permet aux assureurs et aux institutions financières de rester dans leur domaine d'expertise initial.
Les affiliations sont détectées à partir des signatures des publications identifiées dans scanR. Un auteur peut donc apparaître affilié à plusieurs structures ou tutelles en fonction de ces signatures. Les dates affichées correspondent seulement aux dates des publications retrouvées. Pour plus d’informations, voir https://scanr.enseignementsup-recherche.gouv.fr