TOUBON Hector

Cette thèse a pour objectif de mettre en évidence les déterminants de l'innovation médicale et ses effets sur la croissance économique. Elle repose sur la construction d'une base de données répertoriant les dépenses et les consommations de biens et services de santé entre 1980 et 2010, ainsi que sur trois modèles théoriques. Les résultats établis, pour les cohortes nées entre 1923 et 2010, mettent en évidence que les innovations médicales sont essentiellement déterminées par les variations démographiques. Par ailleurs, même si ces innovations médicales ont historiquement permis l'apparition d'importantes économies d'échelles, elles ne jouent pas actuellement un rôle moteur dans la croissance macro-économique. En effet, dans les conditions actuelles de stabilité des courbes de survie, cette mécanique de l'innovation médicale n'apparaît pas comme une force motrice de la croissance macro-économique de court terme. Les effets multiplicateurs de l'innovation médicale sur la croissance économique seraient donc, à court terme, négatifs ou nuls.

Nous utilisons la méthodologie des comptes nationaux de transfert pour calculer le déficit du cycle de vie en France pour les années 1979-2005. Au cours de cette période, les profils de consommation sont restés à peu près constants avec l'âge, tandis que les profils de revenu du travail se sont déplacés vers les âges plus élevés. La part du déficit global du cycle de vie dans le PIB a fortement augmenté dans les années 1980 en raison de l'augmentation de l'âge moyen de la population. En revanche, les parts par habitant du déficit du cycle de vie attribuées à la population de moins de 20 ans et de plus de 60 ans ont peu varié au cours de cette période, même si le poids relatif de ces deux segments d'âge a continuellement évolué en faveur de ces derniers.

Nous utilisons la méthodologie des comptes nationaux de transfert pour calculer le déficit du cycle de vie en France pour les années 1979-2005. Au cours de cette période, les profils de consommation sont restés à peu près constants avec l'âge, tandis que les profils de revenu du travail se sont déplacés vers les âges plus élevés. La part du déficit global du cycle de vie dans le PIB a fortement augmenté dans les années 1980 en raison de l'augmentation de l'âge moyen de la population. En revanche, les parts par habitant du déficit du cycle de vie attribuées à la population de moins de 20 ans et de plus de 60 ans ont peu varié au cours de cette période, même si le poids relatif de ces deux segments d'âge a continuellement évolué en faveur de ces derniers.