ALLIES Aubin

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Affiliations
  • 2017 - 2018
    Gaia: biodiversite, agriculture, alimentation, environnement, terre, eau
  • 2017 - 2018
    Hydrosciences Montpellier
  • 2017 - 2018
    Université de Montpellier
  • 2021
  • 2018
  • Évaluation de plusieurs méthodes pour la production d'estimations de l'évapotranspiration continue à partir de la télédétection TIR.

    Emilie DELOGU, Albert OLIOSO, Aubin ALLIES, Jerome DEMARTY, Gilles BOULET
    Remote Sensing | 2021
    Des estimations quotidiennes continues de l'évapotranspiration (ET) réparties spatialement à l'échelle de la parcelle sont nécessaires pour surveiller la perte d'eau et gérer les besoins en irrigation des cultures. Les approches de télédétection dans le domaine de l'infrarouge thermique (TIR) sont pertinentes pour évaluer l'ET réelle et l'état d'humidité du sol, mais en raison des longs intervalles de retour et de la couverture nuageuse, l'acquisition de données n'est pas continue dans le temps. Cette étude vise à évaluer les performances de 6 grandeurs de référence couramment utilisées ainsi que de deux nouvelles, dont la pluviométrie, en tant qu'indice de disponibilité de l'humidité du sol, pour reconstruire l'ET saisonnier à partir d'estimations éparses et en fonction de la fréquence de revisite. Dans un premier temps, les données instantanées in situ de la tour de flux à covariance de tourbillon collectées sur de multiples écosystèmes et zones climatiques ont été utilisées comme proxy pour des récupérations parfaites aux dates de passage du satellite. Dans un deuxième temps, des estimations instantanées au moment du passage du satellite ont été produites en utilisant le modèle de bilan énergétique SPARSE (Soil Plant Atmosphere and Remote Sensing Evapotranspiration) afin d'évaluer les erreurs liées à l'utilisation d'un modèle de bilan énergétique simulant les produits IRT instantanés à partir de la température locale de surface. Une variabilité significative des performances d'un site à l'autre a été observée, en particulier pour des fréquences de revisite longues, supérieures à 8 jours, ce qui suggère que la fréquence de revisite nécessaire pour obtenir des estimations précises de l'ET via une mise à l'échelle temporelle doit être inférieure à 8 jours quelle que soit la quantité de référence utilisée. Pour les intervalles de retour plus courts, de petites différences ont été constatées entre les techniques d'interpolation et les quantités de référence. À l'échelle saisonnière, des méthodes très simples utilisant des quantités de référence telles que le rayonnement global ou le rayonnement du ciel clair sont apparues pertinentes et robustes face à de longues fréquences de revisite. Pour les études infra-saisonnières visant la détection de stress et la gestion de l'irrigation, la prise en compte de la quantité de précipitations a semblé nécessaire, notamment pour éviter la sous-estimation de l'ET sur les jours nuageux pendant une longue période sans acquisition de données.
  • Estimation de l’évapotranspiration par télédétection spatiale en Afrique de l’Ouest : vers une meilleure connaissance de cette variable clé pour la région.

    Aubin ALLIES
    2018
    L’Afrique de l’Ouest est particulièrement exposée aux changements climatiques et anthropiques qui exercent une pression croissante sur les ressources hydriques et végétales, dont la bonne gestion constitue un enjeu scientifique majeur. Plus particulièrement, il devient indispensable de mieux comprendre les échanges d’énergie et de matière au sein du continuum surface-atmosphère qui régissent une bonne partie du cycle hydrologique et du développement de la végétation. À cet égard, l’évapotranspiration constitue une variable clé à l’interface surface-atmosphère car elle recycle la plus grande partie des précipitations vers l’atmosphère et assure le couplage des cycles de l’eau et de l’énergie. En Afrique de l'Ouest, les connaissances actuelles sur ce processus restent limitées car elles reposent principalement sur des mesures de terrain représentatives de petites échelles spatiales, ou sur des modèles de surface complexes, dont l’importance des jeux de données qu’ils requièrent limite leur application. Dans ce contexte, ce travail de thèse vise à améliorer notre connaissance de la variabilité spatiotemporelle de l'évapotranspiration, en analysant le potentiel de la télédétection pour son estimation en Afrique de l'Ouest. L'approche proposée repose sur une comparaison des produits d'évapotranspiration par télédétection disponibles et la proposition d’une nouvelle méthode permettant la génération de nouveaux produits. L’étude a été menée sur trois sites de méso-échelle (~ 104 km2) fournissant un échantillon des conditions éco-climatiques rencontrées en Afrique de l’Ouest, avec du Nord au Sud : le Nord-Sahel (au centre-est Mali), le Sud-Sahel (au sud-ouest Niger) et la zone soudanienne (au nord Bénin). Une méthode d’estimation de l’évapotranspiration journalière par télédétection et de son incertitude épistémique, nommée EVASPA S-SEBI Sahel (E3S), a été élaborée. E3S a été appliqué sur les trois sites d’étude à partir de données issues des capteurs MODIS à bord des satellites TERRA et AQUA. Les estimations journalières d’évapotranspiration ont été évaluées par rapport aux observations pluriannuelles acquises par l’Observatoire AMMA-CATCH. Cette étude souligne le potentiel d’E3S pour l’estimation de l’évapotranspiration journalière en Afrique de l’Ouest. Toutefois, ces estimations restent soumises aux aléas de la mesure satellite (qualité des images, couvert nuageux, angle de visée trop grand) et sont donc ponctuées de lacunes. Ces travaux de thèse proposent également de nouvelles méthodes de reconstruction de séries d’évapotranspiration journalières via la combinaison d’estimations multi-résolution et multi-source. Cette étude montre la pertinence de ces approches de reconstruction par rapport aux méthodes d’interpolation standards utilisées dans la littérature. Les approches proposées permettent notamment de mieux retranscrire la réponse des surfaces terrestres aux séquences d’assèchement du sol entre deux épisodes pluvieux. Les nouveaux produits générés ont été introduit dans l’exercice d’inter-comparaison incluant huit autres produits disponibles en Afrique de l’Ouest à diverses résolutions spatio-temporelles. Ces produits ont été évalués à différentes échelles spatiales et temporelles par rapport aux mesures locales et aux simulations spatialisées de vingt modèles de surface générées dans le cadre de l’expérience ALMIP2. Cette étude met en évidence la forte variabilité inter-produit, en particulier au Sahel. Elle souligne par ailleurs l’importance de la prise en compte d’une information liée au stress hydrique dans la génération des produits d’évapotranspiration. La résolution kilométrique des produits E3S leur fournit un avantage indéniable concernant la description de la variabilité spatiale des flux d’évapotranspiration par rapport à d’autres produits à faible résolution. Les produits nouvellement générés présentent un potentiel évident pour de futures études à caractère éco-hydrologique et hydrogéologique au Sahel.
  • Suivi de l'évapotranspiration à l'aide de données de télédétection et de données au sol en utilisant la moyenne des modèles d'ensemble.

    Albert OLIOSO, Aubin ALLIES, Gilles BOULET, Emilie DELOGU, Jerome DEMARTY, Belen gallego ELVIRA, Maria MIRA, Olivier MARLOIE, Philippe CHAUVELON, Olivier BOUTRON, Samuel BUIS, Marie WEISS, Cecile VELLUET, Malik BAHIR
    IGARSS 2018 - 2018 IEEE International Geoscience and Remote Sensing Symposium | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Estimation de l’évapotranspiration par télédétection spatiale en Afrique de l’Ouest : vers une meilleure connaissance de cette variable clé pour la région.

    Aubin ALLIES, Bernard CAPPELAERE, Frederique SEYLER, Bernard CAPPELAERE, Frederique SEYLER, Gilles BOULET, Jean pierre LAGOUARDE, Jerome DEMARTY, Aaron BOONE, Gilles BOULET, Jean pierre LAGOUARDE
    2018
    L’Afrique de l’Ouest est particulièrement exposée aux changements climatiques et anthropiques qui exercent une pression croissante sur les ressources hydriques et végétales, dont la bonne gestion constitue un enjeu scientifique majeur. Plus particulièrement, il devient indispensable de mieux comprendre les échanges d’énergie et de matière au sein du continuum surface-atmosphère qui régissent une bonne partie du cycle hydrologique et du développement de la végétation. À cet égard, l’évapotranspiration constitue une variable clé à l’interface surface-atmosphère car elle recycle la plus grande partie des précipitations vers l’atmosphère et assure le couplage des cycles de l’eau et de l’énergie. En Afrique de l'Ouest, les connaissances actuelles sur ce processus restent limitées car elles reposent principalement sur des mesures de terrain représentatives de petites échelles spatiales, ou sur des modèles de surface complexes, dont l’importance des jeux de données qu’ils requièrent limite leur application. Dans ce contexte, ce travail de thèse vise à améliorer notre connaissance de la variabilité spatiotemporelle de l'évapotranspiration, en analysant le potentiel de la télédétection pour son estimation en Afrique de l'Ouest. L'approche proposée repose sur une comparaison des produits d'évapotranspiration par télédétection disponibles et la proposition d’une nouvelle méthode permettant la génération de nouveaux produits. L’étude a été menée sur trois sites de méso-échelle (~ 104 km2) fournissant un échantillon des conditions éco-climatiques rencontrées en Afrique de l’Ouest, avec du Nord au Sud : le Nord-Sahel (au centre-est Mali), le Sud-Sahel (au sud-ouest Niger) et la zone soudanienne (au nord Bénin). Une méthode d’estimation de l’évapotranspiration journalière par télédétection et de son incertitude épistémique, nommée EVASPA S-SEBI Sahel (E3S), a été élaborée. E3S a été appliqué sur les trois sites d’étude à partir de données issues des capteurs MODIS à bord des satellites TERRA et AQUA. Les estimations journalières d’évapotranspiration ont été évaluées par rapport aux observations pluriannuelles acquises par l’Observatoire AMMA-CATCH. Cette étude souligne le potentiel d’E3S pour l’estimation de l’évapotranspiration journalière en Afrique de l’Ouest. Toutefois, ces estimations restent soumises aux aléas de la mesure satellite (qualité des images, couvert nuageux, angle de visée trop grand) et sont donc ponctuées de lacunes. Ces travaux de thèse proposent également de nouvelles méthodes de reconstruction de séries d’évapotranspiration journalières via la combinaison d’estimations multi-résolution et multi-source. Cette étude montre la pertinence de ces approches de reconstruction par rapport aux méthodes d’interpolation standards utilisées dans la littérature. Les approches proposées permettent notamment de mieux retranscrire la réponse des surfaces terrestres aux séquences d’assèchement du sol entre deux épisodes pluvieux. Les nouveaux produits générés ont été introduit dans l’exercice d’inter-comparaison incluant huit autres produits disponibles en Afrique de l’Ouest à diverses résolutions spatio-temporelles. Ces produits ont été évalués à différentes échelles spatiales et temporelles par rapport aux mesures locales et aux simulations spatialisées de vingt modèles de surface générées dans le cadre de l’expérience ALMIP2. Cette étude met en évidence la forte variabilité inter-produit, en particulier au Sahel. Elle souligne par ailleurs l’importance de la prise en compte d’une information liée au stress hydrique dans la génération des produits d’évapotranspiration. La résolution kilométrique des produits E3S leur fournit un avantage indéniable concernant la description de la variabilité spatiale des flux d’évapotranspiration par rapport à d’autres produits à faible résolution. Les produits nouvellement générés présentent un potentiel évident pour de futures études à caractère éco-hydrologique et hydrogéologique au Sahel.
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