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De nombreux indices laissent entrevoir une variété d’applications des technologies Blockchain et DLT (Distributed Ledger Technology) aux problématiques du changement climatique, des transitions énergétiques, écologiques et sociales et, plus généralement, aux enjeux du développement durable.
Le degré de rupture et de complexité des architectures de Blockchain publiques comme privées, du fait de leur nature holistique et transverse aux enjeux de durabilité, appelle un effort de recherche spécifique. C’est un besoin récurrent de nombreuses organisations qui hésitent à franchir le pas de projets DLT du fait du manque d’analyse scientifique d’options techniques encore peu matures et du flou concernant le cadre juridique tout en redoutant de passer à côté d’une innovation majeure. L’accélération de ce phénomène plaide pour un engagement rapide des moyens et pour un mode d’action en phase avec sa dynamique, c’est-à-dire nécessairement ouvert. C’est le projet que porte cette Initiative de Recherche avec la perspective d’une efficacité démultipliée grâce à son positionnement au sein de l’écosystème de l’ILB et le soutien attendu de l’initiative Paris Green Financial Center.
Le Changement Climatique occupe une place centrale au sein de l’Initiative de Recherche : machine à fabriquer du consensus, la Blockchain porte en effet la promesse de fluidifier, de concilier et de structurer la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris. Sa déclinaison peut s’envisager à travers des usages différenciés et complémentaires à l’échelle locale, territoriale, nationale ou transnationale. Sa nature et ses caractéristiques « monétaires » en font également un instrument pour la mise en œuvre de systèmes d’échange ou de tarification du carbone, ainsi que pour la normalisation des indicateurs de risques climatiques et extra-financiers. La force de cette solution tient autant à sa valeur technologique qu’à sa valeur sociale qui s’inscrit au cœur des nouveaux principes émergents : collaboration, certification, décentralisation et transparence.
L’objectif de l’Institut Louis Bachelier, aux côtés de l’Université Paris-Dauphine et de l’Ecole des Mines, est de créer une plateforme « ouverte » pour explorer le potentiel de ces technologies au service de la lutte contre le changement climatique et des transitions énergétiques et sociétales. Il s’agit d’un projet de recherche pluridisciplinaire de trois ans ayant pour but de développer simultanément :