Éviter la crise majeure du vingt-et-unième siècle.

Auteurs
Date de publication
2016
Type de publication
Chapitre d'ouvrage
Résumé Des crises, quelles crises ? Elles se produiront certainement, et sans erreur. Ce point de vue n'est pas réservé aux économistes. Comment ne pas penser aux philosophes, sociologues, anthropologues et romanciers qui, aujourd'hui comme hier, nous tendent le miroir d'une modernité qui, aujourd'hui comme hier, a sa part d'ombre et de mal ? Une modernité violente, aussi destructrice pour le collectif que pour l'individu. Ce n'est pas par hasard qu'Alain Touraine parle de "la fin des sociétés "1. Elles ne pourront pas survivre à la fin de la vie sociale et à la destruction de leurs institutions, résultat d'un capitalisme financier qui a rompu tous ses liens avec l'économie industrielle, avec le contrôle institutionnel, politique et même culturel de ses ressources. Touraine cherche à savoir comment échapper au "gouffre" qui s'ouvre devant nous, dans cette ère "post-sociale et post-historique". Si Touraine ne s'arrête pas là, avec cette terrible découverte d'une mondialisation hors de contrôle - loin de là - il ouvre la voie à un nouveau paradigme, il nous entraîne même dans un improbable rapprochement avec Arjun Appadurai, quelqu'un qui n'hésite pas à souligner la relation intime, voire incestueuse, entre mondialisation et violence2. Il y a trop d'auteurs à énumérer qui nous mettent en garde contre notre dérégulation contemporaine, certains parlent de folie, comme Ulrich Beck3, qui qualifie nos sociétés de " fabricants de risques " dans lesquelles la peur prédomine ou Zygmunt Bauman qui énumère sans cesse la destruction de nos " sociétés individualistes " et bien d'autres.
Éditeur
Palgrave Macmillan UK
Thématiques de la publication
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