Sur les taux d'imposition optimaux pour la croissance et la question des inégalités de richesse.

Auteurs Date de publication
2015
Type de publication
Article de journal
Résumé Nous introduisons un modèle d'économie très stylisé, mais non trivial, avec un secteur public et un secteur privé couplés par un impôt sur la richesse et une politique de redistribution. Le modèle peut être entièrement résolu analytiquement, et permet d'aborder la question de la taxation optimale et des inégalités de richesse. Nous constatons que selon l'hypothèse faite sur la performance relative des secteurs public et privé, trois situations sont possibles. Sans surprise, le taux optimal d'imposition de la richesse est soit de 0 % pour un gouvernement profondément dysfonctionnel et/ou un secteur privé hautement productif, soit de 100 % pour un secteur public hautement efficace et/ou des investisseurs privés débiles/aversés par le risque. Si l'écart entre les performances du secteur public et du secteur privé est modéré, il existe un taux d'imposition sur la fortune positif optimal qui maximise la croissance économique, même - de manière contre-intuitive - lorsque le secteur privé génère davantage de croissance. Le compromis entre investissements privés rentables et fiscalité conduit cependant à un niveau résiduel d'inégalités. Le mécanisme conduisant à un taux de croissance optimal est lié au compromis bien connu exploration/exploitation.
Éditeur
IOP Publishing
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