Ce que vous semez, vous le récolterez : Gender-Role Attitudes and Late-Life Cognition.

Auteurs
Date de publication
2017
Type de publication
Article de journal
Résumé Certaines études ont révélé que les femmes sont plus performantes que les hommes en matière de mémoire épisodique après la quarantaine. Mais cette constatation est-elle universelle, et quelles en sont les raisons ? Les différences entre les sexes en matière de cognition sont le résultat d'interactions biopsychosociales tout au long de la vie. La théorie socio-cognitive du développement du genre postule que les rôles de genre peuvent jouer un rôle important de médiation dans ces interactions. Nous avons analysé les différences entre les pays en ce qui concerne le différentiel de cognition entre les sexes après le milieu de la vie en utilisant les données des individus âgés de 50 ans et plus (N = 226 661) provenant de 27 pays. Comme prévu, les femmes âgées ont obtenu des résultats relativement meilleurs dans les pays caractérisés par une plus grande égalité des rôles entre les sexes. Ce résultat était robuste aux différences de cohorte ainsi qu'à la causalité inverse. L'effet a été partiellement médiatisé par l'éducation et la participation au marché du travail. La cognition à un âge avancé ne peut donc pas être entièrement comprise sans référence aux structures d'opportunités que les environnements socioculturels offrent (ou n'offrent pas). Le vieillissement de la population mondiale souligne l'importance de comprendre que les rôles des sexes affectent la cognition et la productivité des personnes âgées.
Éditeur
SAGE Publications
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