Financement privé des soins de longue durée : revenus, épargne et hypothèques inversées.

Auteurs
Date de publication
2019
Type de publication
Article de journal
Résumé Dans quelle mesure les Européens âgés seraient-ils capables de financer les dépenses liées à leur perte d’autonomie à partir de leurs seuls revenu et patrimoine, en l'absence d'aide informelle et d'assurance publique ? Pour répondre à cette question, nous développons un modèle de microsimulation et estimons, à partir des données de l’enquête SHARE (Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe), les trajectoires de dépendance des personnes âgées de 65 ans et plus dans neuf pays européens. Nous portons une attention particulière au rôle potentiel des prêts viagers hypothécaires comme outils d’extraction de la valeur des biens immobiliers. Selon les simulations, 57 % des personnes de 65 ans et plus seront confrontées à une perte d’autonomie. Pour elles, la durée moyenne de dépendance sera de 4,4 ans. Parmi les personnes dépendantes sans conjoint, 6 % seraient en mesure de couvrir leurs dépenses de perte d’autonomie grâce à leur seul revenu, chiffre qui atteint 22 % si elles mobilisent l’intégralité de leur patrimoine, à l’exception de leur logement. Cette proportion doublerait, pour atteindre 49 %, si ces personnes contractaient un prêt viager hypothécaire sur leur résidence principale. Toutefois, un quart d'entre elles ne pourraient financer que moins de 10 % de leurs dépenses de perte d’autonomie.
Éditeur
Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE)
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