Simulation par activité des consommations d'énergie et d'eau des ménages.

Auteurs
Date de publication
2016
Type de publication
Chapitre d'ouvrage
Résumé Le parc immobilier représente entre 16 et 50 % de la consommation énergétique nationale dans le monde [1-3]. Les gouvernements du monde entier adoptent donc des directives sur l'énergie, des réglementations nationales et des labels d'efficacité énergétique qui fixent des exigences minimales pour la performance des bâtiments [4] et encouragent la construction de bâtiments écologiques [5]. Les parties prenantes des bâtiments ont ainsi commencé à considérer les bâtiments comme des produits avec services plutôt que comme de simples produits. Les services peuvent par exemple inclure le contrôle de l'énergie ou la maintenance des équipements pendant la phase d'utilisation d'un bâtiment. De plus, de nouvelles attentes du marché telles que les "contrats de performance énergétique" ont commencé à émerger dans un certain nombre de pays [6]. De tels services et offres nécessitent donc un meilleur contrôle de la variabilité de la performance au cours du cycle de vie d'un bâtiment. Par conséquent, une meilleure compréhension et prise en compte des déterminants clés de la performance énergétique est devenue essentielle pour les processus de conception et de commercialisation des bâtiments. Le comportement de l'occupant est une source importante d'incertitude dans la modélisation énergétique. Il peut avoir un impact sur la consommation d'énergie allant jusqu'à 100% pour un logement donné [2,7-14]. Les outils industriels de simulation énergétique tels que Energy Plus et eQUEST proposent certaines simplifications concernant le comportement des occupants (entre autres simplifications), ce qui peut conduire à des estimations énergétiques irréalistes, et peut éventuellement être l'une des raisons des écarts importants entre les valeurs de consommation d'énergie prédites et réelles [15-18]. De nos jours, de tels écarts de performance ne sont plus tolérés, en particulier dans le cas des bâtiments verts (à haut rendement énergétique). Des méthodes plus précises sont donc nécessaires pour modéliser l'influence des occupants sur la performance énergétique des bâtiments. De tels modèles devraient permettre d'obtenir des estimations énergétiques plus précises, et donc d'améliorer la conception des bâtiments et les offres commerciales. Les auteurs ont proposé un modèle de demande énergétique résidentielle basé sur l'activité (SABEC, pour Stochastic Activity Based Energy Consumption) dans une thèse de doctorat [19]. Le présent article n'a pas pour but de détailler le modèle, mais il rappelle brièvement la méthodologie de modélisation adoptée. L'objectif principal est de montrer comment un modèle axé sur l'utilisateur, qui tient compte des besoins et des activités des occupants en matière d'énergie, peut être utilisé dans le cadre de la conception technique, des processus de gestion de l'énergie et des offres commerciales des bâtiments résidentiels. 2 Titre du livre Une revue de la littérature est d'abord présentée, suivie d'un bref rappel de la méthodologie de modélisation proposée et d'un échantillon de résultats de simulation. L'intégration possible du modèle proposé dans les processus de conception et de gestion énergétique des bâtiments résidentiels est ensuite démontrée à travers un certain nombre de cas d'utilisation.
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