La décision d'investissement et son financement dans un environnement institutionnel en mutation : application de la théorie des options réelles au cas du nucléaire.

Auteurs
Date de publication
2002
Type de publication
Thèse
Résumé En France, La Directive électrique européenne 96/92/CE du 19 décembre 1996 ouvre le secteur de la production électrique à la concurrence. Contrainte à la séparation de ses activités, Electricité de France, auparavant un monopole réglementé, va devenir un producteur indépendant sur un marché concurrentiel. Elle conserve la programmation de son investissement qui porte sur un équipement électronucléaire autorisé par le régulateur. Ce capital spécifique a un coût totalement irrécupérable . l'entreprise ne peut pas désinvestir si les conditions de marché deviennent défavorables. Elle peut choisir d'attendre de disposer de plus d'information sur les conditions futures du marché avant d'accepter le projet. Nous avons caractérisé la mutation institutionnelle du segment de la production par des scénarios d'incertitude du prix de revient. Nous avons alors mis en exergue, dans un premier temps, l'influence de la déréglementation sur sa décision d'investissement. De plus, l'entreprise peut s'endetter pour financer cette équipement selon le principe de la société-projet qui isole les risques nucléaires et financiers. Nous avons donc, dans un second temps, calculé la structure de financement de long terme de l'entreprise et son impact sur sa décision d'investissement.
Thématiques de la publication
  • ...
  • Pas de thématiques identifiées
Thématiques détectées par scanR à partir des publications retrouvées. Pour plus d’informations, voir https://scanr.enseignementsup-recherche.gouv.fr