Pratiques de gestion environnementale des entreprises, innovations et bien-être social.

Auteurs
Date de publication
2017
Type de publication
Thèse
Résumé Les travaux inscrits dans cette thèse s’intéressent principalement à l’effet de l’adoption de pratiques environnementales volontairement mises en place par les entreprises sur leur performance en termes d’innovations, et sur le bien-être social des pays. Cette thèse est constituée de cinq chapitres. Le chapitre 1 montre que l’adoption de ces pratiques environnementales a un impact positif sur l’innovation-produit. Par ailleurs, cet impact est d’autant plus important que la mise en place de ces pratiques s’est faite plus tôt. Le chapitre 2 pose la question de savoir si les pratiques environnementales des entreprises leur permettent de franchir les obstacles à l’innovation (définie ici de manière générale). Pour ce faire, le chapitre 2 distingue trois types d’obstacles: financiers, humains et de marché. Il conclut que la mise en place de pratiques vertes, permet aux entreprises de franchir les obstacles financiers et humains susceptibles de freiner les activités d’innovation. Cependant, l’adoption de pratiques vertes est neutre quant aux obstacles de marché. Le chapitre 3 analyse l’effet sur l’innovation environnementale de la mise en place de deux pratiques de gestion des connaissances, à savoir: une politique écrite de la gestion des connaissances et une culture favorisant le partage des connaissances. Il montre que ces deux pratiques de gestion des connaissances améliorent chacune l’innovation verte. Cependant, il semble qu’une culture destinée à favoriser le partage de connaissances au sein de l’entreprise joue un rôle plus marqué sur l’innovation verte qu’une politique écrite.Parce que les pratiques vertes sont aussi, du point de vue des entreprises, des outils de gestion elles peuvent ne pas être neutres pour les salariés. Le chapitre 4 se focalise ainsi sur l’impact de l’adoption des pratiques environnementales sur le risque psychosocial. Il montre que les pratiques environnementales réduisent les risques psychosociaux des salariés.Enfin, le chapitre 5 utilise un modèle théorique de différenciation verticale pour savoir si, en termes de bien-être social, la coopération quant à la fixation d’un critère international d’éco-label est préférable à la situation caractérisée par la coexistence de deux labels nationaux. Les résultats révèlent que le surplus global, dans le cas d’un critère international de labellisation, est toujours supérieur ou égal au surplus global dans le cas de deux labels nationaux. Cependant, cette amélioration se fait au détriment de l’un des deux pays.
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