– la diversification : afin d’exploiter les différentes ressources (éolienne, solaire, biomasse…) ;
– la déconcentration et la décentralisation: traduites par la construction de petites unités réparties sur le territoire afin de limiter la problématique d’acheminement,
La nécessité de placer le citoyen au cœur du processus a en effet été soulignée à plusieurs reprises dans les initiatives présentées. En Indonésie, par exemple, la fondation Ibeka s’associe aux villageois pour construire de petites installations de production électrique : « Les habitants ne sont pas seulement consommateurs mais aussi producteurs, a expliqué la fondatrice Tri Mumpuni. Ensemble, ils assurent la gestion de l’unité et décident de l’utilisation des bénéfices.» La construction d’écoles, de centres de santé, ou la création d’entreprises ont ainsi pu être financées.
En France, d’autres initiatives reposent sur l’implication des populations locales, à l’instar d’Enercoop. Créée en 2005, cette coopérative fournit de l’électricité 100% verte en s’appuyant sur un réseau de producteurs régionaux. Autre particularité : les producteurs, comme les consommateurs, ont la possibilité de devenir sociétaires de l’entreprise et donc de s’impliquer dans les décisions. « Je suis convaincu que nous devons utiliser le levier du consommateur pour développer la production d’énergie renouvelable, a affirmé lors de la présentation le directeur Patrick Behm. Si nous démontrons que la demande est suffisamment importante, nous pourrons pousser à la création de nouvelles unités de production. »
C.B.