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Le monde se transforme à toute vitesse, notamment sous l’effet des évolutions technologiques, réglementaires, sociétales et environnementales, qui se télescopent et confrontent la société dans son ensemble à des défis inédits. Ces transformations se sont d’autant plus accélérées avec l’utilisation désormais massive de l’intelligence artificielle, vecteur de nouveaux risques mais aussi de nouveaux usages, qui complexifie toujours plus le métier d’assureur : évolution des comportements des assurés, de leurs besoins et de leur façon d’accéder à l’assurance, personnalisation et individualisation croissante des solutions, etc. Globalement, l’ère de l’instantanéité, de l’hyper-connexion et de l’automatisation révolutionne le monde de l’assurance (périmètre d’intervention, distribution, conception des produit, conseil…). Ces bouleversements représentent également une formidable opportunité de mieux comprendre les clients : en rendant par exemple possible le traitement de données de masse et non-structurées ou en améliorant considérablement les modélisations ainsi que les capacités de calcul et d’analyse des risques.
Afin de mieux comprendre ces nouvelles dynamiques et de nourrir sa vision de l’assurance de demain, toujours plus accessible, BNP Paribas Cardif, l’un des leaders mondiaux en partenariat d’assurance, collabore depuis plus de dix ans avec le monde de la recherche. De cette collaboration est d’abord née une première chaire d’excellence, chargée d’explorer l’utilisation des modèles de gestion du risque dans les processus de décision humaine par les compagnies d’assurance. A ces travaux ont succédé ceux de la chaire DAMI, consacrée à l’utilisation raisonnée des modèles de décision en maîtrisant les ruptures induites par l’émergence de l’usage massif des données et de l’IA.
C’est dans la continuité de ces travaux successifs que la nouvelle chaire d’excellence ACTIONS, créée en 2023, vient s’inscrire. Elle se fixe les objectifs suivants : ➢ En premier lieu, étudier les nouvelles techniques actuarielles qui contribuent à rendre l’assurance plus accessible. Les assureurs se doivent d’utiliser la technologie et l’innovation de manière responsable : si de nouveaux outils plus performants peuvent être mis au service de l’assurance et des assurés, les risques qui peuvent en découler, tant pour l’assureur que pour les assurés, doivent être clairement identifiés. Rendre l’assurance plus accessible implique à la fois de la rendre plus claire, plus simple et plus compréhensible de tous. Les travaux de la chaire mettent en outre l’accent sur les enjeux de communication au sens large autour de l’assurance, en contribuant ainsi à vulgariser les enjeux liés aux risques assurantiels et au métier en général (pédagogie et culture du risque).
➢ En second lieu, questionner l’évolution de la « promesse-client » des assureurs, ainsi que la responsabilité des actuaires vis à vis de cet engagement, au sein d’une société en mutation. L’objectif étant d’élaborer les meilleurs modèles tout en gardant le juste équilibre entre individualisation et mutualisation pour une gestion optimale des risques. La mutualisation des risques doit rester le modèle économique de l’assurance, et les actuaires les garants de ce principe de solidarité.
➢ Enfin, analyser et modéliser le comportement des assurés, grâce à une approche prenant en compte divers paramètres tels que la diversité croissante des données clients récoltées, la digitalisation des interactions, les réseaux sociaux et les objets connectés… En parallèle, les travaux s’attachent à réfléchir à la contractualisation de demain, et à prendre en compte l’évolution de la connaissance des risques biométriques ainsi que les avancées médicales dans les tarifications.