Programmes
Evénements
Articles
Transition
Transition numérique
Transition environnementale
Transition financière
Transition démographique
Le secteur de l’assurance recouvre des activités très variées. D’un point de vue technique tout d’abord, il regroupe des domaines touchant de nombreux pans de notre vie quotidienne, tels que l’assurance dommage (e.g. multi-risque habitation, les catastrophes naturelles), la responsabilité civile (e.g. automobile), la santé ou la prévoyance, ou encore la retraite et l’épargne. Du point de vue de la clientèle ensuite, les assurés étant aussi bien des particuliers que des professionnels, des petites entreprises ou de grands groupes (flottes, risque industriels, assurances collectives, etc.). D’un point de vue commercial enfin, avec des intermédiaires aussi diversifiés que des réseaux salariés, des agents d’assurance, des courtiers, ou encore des prestataires de service.
On retrouve cette diversité dans les formes juridiques des acteurs qui assurent la couverture de ces risques: sociétés anonymes rémunérant un actionnaire, sociétés d’assurance mutuelles relevant du Code des assurances, institutions de prévoyance relevant du Code de la sécurité sociale ou mutuelles 45 relevant du Code de la mutualité. Certaines sont très spécialisées et d’autres fortement diversifiées, que ce soit sous l’angle de l’activité, du périmètre géographique ou encore du champ de clientèle.
La diversité des activités et des acteurs traduit l’importance des mécanismes d’assurance dans le fonctionnement des sociétés industrielles puis post-industrielles pour la gestion des risques qu’elles génèrent. En place notamment dans les assurances publiques et privées, ils sont traditionnellement guidés par des principes de solidarité et des techniques de mutualisation divers.
L’assurance semble toutefois connaître ces dernières années des mutations profondes liées à l’évolution des activités économiques impliquant l’émergence de nouveaux risques, mais aussi à l’arrivée à maturité de technologies qui remettent en cause les principes de solidarité que l’on considérait acquis et les techniques de mutualisation.
L’émergence de nouveaux risques peut se mesurer à deux échelles ;
Les technologies du big data, qui permettent à la fois la collecte de données de masse et leur traitement au moyen d’algorithmes de plus en plus performants, achèvent de bouleverser le paysage de l’assurance. En effet, avec une granularité de plus en plus fine des informations disponibles, il devient possible aujourd’hui d’appliquer des statistiques au niveau de l’individu, pratique inenvisageable dans la période précédente.
Objectifs :
Rapport d’activité 2022
Rapport d’activité 2023 (ENG)