ABDELLAOUI Mohammed

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Affiliations
  • 2013 - 2021
    Ecole des Hautes Etudes Commerciales
  • 2020 - 2021
    Centre national de la recherche scientifique
  • 2012 - 2016
    Groupement de Recherche et d'Etudes en Gestion à HEC
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2014
  • 2013
  • 2009
  • 2007
  • 2003
  • Résolution temporelle des risques : Approches de pondération de l'utilité et de la probabilité.

    Mohammed ABDELLAOUI, Enrico DIECIDUE, Emmanuel KEMEL, Ayse ONCULER
    2021
    Cet article présente deux expériences dans lesquelles les attitudes à l'égard de la résolution temporelle du risque sont obtenues à partir de choix entre des loteries à deux résultats qui sont payées à une date fixe future et qui peuvent être résolues soit maintenant, soit plus tard. Nous montrons que l'appariement des probabilités constitue une méthode simple pour mesurer les attitudes à l'égard de la résolution temporelle - par le biais de l'échelle d'utilité selon l'utilité attendue récursive de Kreps et Porteus (1978). Nous analysons également nos données à l'aide d'un modèle récursif général qui peut révéler les attitudes envers la résolution temporelle du risque par l'échelle d'utilité et/ou l'échelle de pondération des probabilités. En termes de qualité d'ajustement, ainsi que de précision de prédiction, nos résultats indiquent une meilleure performance de l'approche de pondération des probabilités. Plus précisément, nous montrons que les individus deviennent moins sensibles et plus pessimistes par rapport aux probabilités de gain lorsque les loteries sont résolues plus tard plutôt que maintenant.
  • Caractéristiques pronostiques des tumeurs supraglottiques de taille intermédiaire traitées par laryngectomie supraglottique ouverte.

    Marialessia DAMIANI, Giuseppe MERCANTE, Mohammed ABDELLAOUI, Joanne GUERLAIN, Antoine MOYA PLANA, Odile CASIRAGHI, Stephane TEMAM, Yungan TAO, Philippe GORPHE
    The Laryngoscope | 2021
    Pas de résumé disponible.
  • Mesurer les croyances dans l'ambiguïté.

    Mohammed ABDELLAOUI, Han BLEICHRODT, Emmanuel KEMEL, Olivier L'HARIDON
    Operations Research | 2021
    Pas de résumé disponible.
  • Décisions : théories, expériences et applications.

    Veronica roberta CAPPELLI, Mohammed ABDELLAOUI, Itzhak GILBOA, Bruno BIAIS, Bruno BIAIS, Antoine BILLOT, Jean marc TALLON, Jean philippe LEFORT, Antoine BILLOT, Jean marc TALLON
    2020
    Cette thèse explore plusieurs dimensions entrelacés de la recherche décisionnelle. En particulier, tout en se focalisant sur les décisions sous risque et incertitude, ce travail illustre la transversalité des approches qui caractérisent ce domaine d'investigation en rassemblant une étude expérimentale, une élaboration théorique et une application. Le dialogue continu entre ces différentes approches de la recherche décisionnelle est essentiel à son développement, car les enquêtes empiriques testent et éclairent les théories formelles et garantissent en outre leur application significative dans des contextes théoriques et empiriques, contribuant ainsi à une dynamique vertueuse de «destruction créatrice» dans le domain d'etude. Par exemple, un grand nombre de preuves empiriques montre des violations de la théorie de l'utilité attendue. En réponse, la théorie de la décision et l'économie comportementale ont fourni une grande variété de théories de l'utilité non attendues. Cependant, les preuves existantes ne font pas clairement de distinction entre ces théories. En ce qui concerne l'enquête sur les sources des violations, une attention particulière est traditionnellement consacrée à tester plusieurs variantes de l'axiome d'indépendance. Pourtant, dans le domaine des gains, bon nombre des modèles d'utilité non attendus les plus connus respectent les restrictions comportementales minimales traditionnellement connues sous le nom d'axiomes P3 et P4 de Savage (1954), qui permettent de séparer les goûts, tels qu'ils sont capturés par un fonction d'utilitè, et des croyances, souvent capturés par une probabilité déformée. Dans le premier chapitre de cette thèse, nous dérivons une procédure non paramétrique pour tester l'hypothèse de séparabilité des goûts et des croyances et nous l'appliquons aux résultats de deux expériences. Bien que P3 soit rarement violé, notre test révèle des violations généralisées et prononcées de P4, suggérant ainsi que l’hypothèse d'une séparation des goûts et des croyances peut ne pas tenir dans des contextes empiriques. Du côté de la théorie, la question de la séparation des goûts et des croyances a apparemment été clôturée par une série d'articles de Ghirardato et Marinacci sur les préférences biseparables. Inspiré par les conclusions du chapitre précédent, le deuxième chapitre de cette thèse a pour objectif de rouvrir cette question en recherchant si, ou dans quelles conditions théoriques, une telle séparation tient réellement et quelles sont ses implications. En particulier, nous fournirons des conditions de séparabilité en termes de points médians de préférence et le nouveau concept de points médians de vraisemblance. Dans le troisième chapitre, nous utilisons les développements récents dans les critères de prise de décision pour fournir une extension de la configuration des jeux biformes séminaux de Brandenburger et Stuart (2007). Alors que les jeux biformes fournissent la base théorique d'un travail formel en stratégie basée sur les valeurs, notre cadre aide à concilier le comportement observé dans des contextes appliqués avec la théorie. En particulier, nous appliquons les résultats de notre théorie au choix de faire intervenir des substituts aux complémenteurs dans les écosystèmes commerciaux, une décision centrale dans la stratégie concurrentielle. Notre solution présente plusieurs avantages. Tout d'abord, il subsume le cadre de jeux biform original et intègre de manière transparente les travaux connexes récents qui fournissent des limites à la capture de valeur. En outre, il permet de résoudre des problèmes tels que la non-unicité possible des solutions et l'invariance de la structure de l'environnement concurrentiel tout en conservant le rôle de la concurrence dans la détermination de la capture de valeur. Enfin, il permet des représentations de préférences plus riches qui, par exemple, peuvent inclure des distorsions subjectives des chances objectives de capture de valeur.
  • Savage pour les nuls et les experts.

    Mohammed ABDELLAOUI, Peter p. WAKKER
    Journal of Economic Theory | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • Mesure des préférences en matière de temps et de risque dans un cadre intégré.

    Mohammed ABDELLAOUI, Emmanuel KEMEL, Amma PANIN, Ferdinand m. VIEIDER
    Games and Economic Behavior | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Stents coronaires recouverts de médicaments sans polymère chez les patients diabétiques à haut risque de saignement : une sous-étude pré-spécifiée de l'essai LEADERS FREE.

    Gert RICHARDT, Luc MAILLARD, Marco stefano NAZZARO, Mohamed ABDEL WAHAB, Didier CARRIE, Andres INIGUEZ, Philippe GAROT, Mohammed ABDELLAOUI, Marie claude MORICE, David FOLEY, Samuel COPT, Hans peter STOLL, Philip URBAN
    Clinical Research in Cardiology | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Actualisation temporelle des gains et des pertes de temps : Une enquête expérimentale.

    Mohammed ABDELLAOUI, Cedric GUTIERREZ, Emmanuel KEMEL
    Journal of Risk and Uncertainty | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Essais sur la théorie de la décision normative et descriptive.

    Vincent ELI, Mohammed ABDELLAOUI, Philippe MONGIN, Andre de PALMA, Jean marc TALLON, Nicolas JACQUEMET
    2017
    Le domaine de la théorie de la decision a été très actif depuis von Neumann Morgenstern 1943. De nouveaux modèles de décision ont révolutionné la manière avec laquelle on peut analyser nos actions et nos décisions. Cependant, le paradoxe de Allais en 1953 a obligé les théoriciens à clarifier l’objectif de leurs modèles. Alors de nombreux auteurs ont mis en avant le but normatif du modèle utilité espérée (les choix tel que nous devrions les faire, potentiellement meilleurs) et ont délaissé l’objectif descriptif (les choix réels, potentiellement biaisés).Cette évolution a permis a la discipline de définir de claire et solides méthodes de validation empirique de son approche descriptive. Cependant à l’inverse, la théorie de la decision normatif peine toujours à déterminer une méthodologie objective et constructive afin de trancher ses débats internes au sujet de la rationalité des modèles de théorie de la décision. Fournir une telle méthodologie est l’objectif principal de cette thèse.
  • Expériences sur le risque composé par rapport au risque simple et à l'ambiguïté.

    Mohammed ABDELLAOUI, Peter KLIBANOFF, Laetitia PLACIDO
    Management Science | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Mesure de l'aversion aux pertes dans l'ambiguïté : Une méthode pour rendre la théorie des perspectives complètement observable.

    Mohammed ABDELLAOUI, Han BLEICHRODT, Olivier L'HARIDON, Dennie VAN DOLDER
    Journal of Risk and Uncertainty | 2016
    Nous proposons une méthode simple et sans paramètre qui, pour la première fois, permet d'observer complètement la théorie des perspectives de Tversky et Kahneman (1992). Alors qu'il existait des méthodes pour mesurer la pondération des événements et l'utilité des gains et des pertes séparément, il n'y avait aucune méthode pour mesurer l'aversion aux pertes en cas d'ambiguïté. Notre méthode le permet et peut donc mesurer l'ensemble de la fonction d'utilité de la théorie des perspectives. Par conséquent, nous pouvons identifier correctement les propriétés de l'utilité et effectuer de nouveaux tests de la théorie des perspectives. Nous avons mis en œuvre notre méthode dans une expérience et obtenu un soutien pour la théorie des perspectives. L'utilité était concave pour les gains et convexe pour les pertes, et l'aversion pour les pertes était importante. L'utilité et l'aversion pour les pertes étaient les mêmes pour le risque et l'ambiguïté, comme le suppose la théorie des perspectives, et la cohérence du compromis sign-comonotonique, la condition centrale de la théorie des perspectives, était respectée.
  • Trois essais sur les choix intertemporels.

    Lea BOUSQUET, Nicolas JACQUEMET, Jerome POUYET, Daniel MARTIN, Nicolas JACQUEMET, Jerome POUYET, Daniel MARTIN, Mohammed ABDELLAOUI, Marc WILLINGER, David MARTIMORT, Jerome POUYET, Mohammed ABDELLAOUI, Marc WILLINGER
    2016
    Cette thèse utilise les méthodes de l'économie comportementale pour contribuer à l'étude des choix intertemporels. Premièrement, l'influence du biais pour le présent et la naïveté des consommateurs sur le pouvoir de marché d'entreprises est étudié. En donnant plus de pouvoir de marché aux entreprises, des consommateurs biaises par le présent mais sophistiqués, permettent à celles-ci d'augmenter leur profit. Sous certaines conditions, le biais pour le présent peut aussi augmenter le bien-être social. La naïveté des individus soit ne change pas le profit d'équilibre soit le diminue et conduit systématiquement à diminuer le bien-être social. Deuxièmement, cette thèse mesure, grâce à une expérience en laboratoire, la capacité des individus à anticiper leur biais associés aux choix intertemporels, le biais pour le présent ou le biais pour le futur. Les biais ainsi que leur anticipation sont mesurés à partir du choix d'allocations monétaires entre deux dates et de l'anticipation de ces choix. Le résultat principal qui émerge de cette étude est que les individus qui sont biaises par le présent ou par le futur ont tendance à sous-estimer leur biais. Finalement, cette thèse apporte une explication théorique au lien entre l'aversion au risque et la décision de dépistage. Si l'information n'est qu'instrumentale, l'aversion au risque augmente la probabilité de dépistage. Cependant, en considérant également la valeur émotionnelle de l'information, si l'individu est fortement averse à l'information, s'ils valorisent relativement plus une réaction émotionnelle négative qu'une positive, plus il est averse au risque et moins il est probable qu'il choisisse le dépistage.
  • Pondération des probabilités dans l'évaluation récursive des perspectives à deux étapes.

    Mohammed ABDELLAOUI., Olivier L'HARIDON, Antoine NEBOUT JAVAL
    SABE-IAREP International Congress in Behavioural Economics and Economic Psychology | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • Attitudes face à l'incertitude avec des conséquences monétaires et temporelles : enquêtes expérimentales.

    Emmanuel KEMEL, Jean marc TALLON, Mohammed ABDELLAOUI, Michele COHEN, Jean marc TALLON, Mohammed ABDELLAOUI, Michele COHEN, Andre de PALMA, Peter p. WAKKER, Helga FEHR DUDA
    2014
    Attitudes envers l'incertitude avec des conséquences en unités monétaires et de temps : à l'appui d'études expérimentales.
  • Pondération des probabilités dans l'évaluation récursive des perspectives à deux étapes.

    Mohammed ABDELLAOUI, Olivier L'HARIDON, Antoine NEBOUT JAVAL
    Journées des jeunes chercheurs du Département SAE2 | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • Prise de décision entrepreunariale sous ambiguïté : preuve expérimentale de l'impact de la surconfiance.

    Anisa SHYTI, Thomas ASTEBRO, Mohammed ABDELLAOUI, Ayse ONCULER, Ayse ONCULER, Philipp KOELLINGER, Luis pedro SANTOS PINTO, Pierre DUSSAUGE, Philipp KOELLINGER, Luis pedro SANTOS PINTO
    2014
    Les chercheurs en entrepreneuriat ont conclu que l’excès de confiance peut jouer un rôle dans les décisions entrepreneuriales. Bien qu’informative, cette recherche n’offre que des explications limitées sur les mécanismes à travers lesquelles l’excès de confiance contribue au comportement observé. De plus, des aspects importants de la recherche sur l’incertitude et l’ambiguïté, quintessence de l’activité entrepreneuriale, sont partiellement traitées, alors que la plupart des études se focalisent sur le risque. Ma thèse s’intéresse à l’attitude des entrepreneurs vis à vis de l’ambiguïté et l ‘impact de l’excès de confidence. Etant donné cet objectif, j’emploie des théories sur l’ambiguïté pour concevoir un certain nombre d’expérience, chacune visant à répondre à des question de recherche précises, contribuant au thème général de cette thèse. Mes résultats suggèrent que l’excès de confiance rend les preneurs de décision plus prone à l’ambiguïté, et les deux phénomènes dépendent du contexte et de la probabilité. Je trouve aussi que les entrepreneurs sont plus optimistes que les non-entrepreneurs quand ils doivent prendre des décisions en situations de risque ou d’ambiguïté. Ceci étant dit, les entrepreneurs sont plus pessimistes en situation d’ambiguïté qu’en situation de risque, alors que les non-entrepreneurs ne font pas de différence. La contribution de mon travail est d’amener des entrepreneurs à faire ce qu’ils font de mieux: décider en conditions d’ambiguïté au sein d’un laboratoire ou dans la nature.
  • Attention aux cygnes noirs : Faire le point sur l'écart description-expérience dans la décision en situation d'incertitude.

    Andre DE PALMA, Mohammed ABDELLAOUI, Giuseppe ATTANASI, Moshe BEN AKIVA, Ido EREV, Helga FEHR DUDA, Dennis FOK, Craig r. FOX, Ralph HERTWIG, Nathalie PICARD, Peter p. WAKKER, Joan l. WALKER, Martin WEBER
    Marketing Letters | 2014
    L'incertitude imprègne la plupart des aspects de la vie. De la sélection d'une nouvelle technologie au choix d'une carrière, les décideurs connaissent rarement à l'avance les résultats exacts de leurs décisions. Alors que les conséquences des décisions dans la théorie standard de la décision sont explicitement décrites (le paradigme de la décision à partir de la description (DFD)), les conséquences des décisions dans le paradigme récent de la décision à partir de l'expérience (DFE) sont apprises par l'expérience. Dans le paradigme DFD, les décideurs réagissent généralement trop aux événements rares. Autrement dit, les événements rares ont plus d'impact sur les décisions que leurs probabilités objectives ne le justifient (surpondération). Dans le cas de la DFE, les décideurs présentent généralement le modèle opposé, en sous-répondant aux événements rares. C'est-à-dire que les événements rares peuvent avoir moins d'impact sur les décisions que leurs probabilités objectives ne le justifient (sous-pondération). Dans des cas extrêmes, les événements rares sont complètement négligés, un schéma connu sous le nom d'"effet cygne noir". Ce contraste entre DFD et DFE est connu sous le nom d'écart description-expérience. Dans cet article, nous discutons de plusieurs interprétations provisoires découlant de notre examen interdisciplinaire de cet écart. Premièrement, alors qu'une source de sous-pondération des événements rares dans la DFE peut être une erreur d'échantillonnage, nous observons qu'un écart robuste entre la description et l'expérience demeure lorsque ces facteurs ne sont pas en jeu. Deuxièmement, l'écart résiduel description-expérience ne concerne pas seulement l'expérience en soi, mais aussi la manière dont les informations concernant la distribution de probabilité des résultats sont apprises dans l'ESD. Les théories économétriques de l'erreur peuvent révéler que les différentes structures d'erreur supposées dans la DFD et la DFE contribuent également à l'écart.
  • Expériences sur le risque composé par rapport au risque simple et à l'ambiguïté : Annexe Web.

    Mohammed ABDELLAOUI, Peter KLIBANOFF, Laetitia PLACIDO
    SSRN Electronic Journal | 2014
    Ceci est l'annexe web de l'article "Experiments on Compound Risk in Relation to Simple Risk and Ambiguity", à paraître dans Management Science.
  • Éliciter la théorie de la perspective lorsque les conséquences sont mesurées en unités de temps : "Le temps n'est pas de l'argent".

    Mohammed ABDELLAOUI, Emmanuel KEMEL
    Management Science | 2014
    Nous avons obtenu les composantes de la théorie des perspectives (utilité, pondération des probabilités et aversion aux pertes) lorsque les conséquences sont exprimées en temps consacré à une tâche ou à une activité spécifique. Une élicitation similaire a été effectuée pour les conséquences monétaires afin de permettre une comparaison entre les attributs (temps/argent) des composantes élicitées (au niveau individuel). Nous avons obtenu une utilité moins concave et une aversion pour la perte moins importante pour le temps que pour l'argent. De plus, alors que la pondération des probabilités était principalement en forme de S inverse pour les deux attributs, elle était moins sensible aux probabilités et plus élevée pour le temps que pour l'argent. Ce résultat implique un plus grand optimisme pour les gains et un plus grand pessimisme pour les pertes.
  • SourceeDépendance de l'utilité et de l'aversion aux pertes : Un test critique des modèles d'ambiguïté.

    Mohammed ABDELLAOUI, Han BLEICHRODT, Olivier L HARIDON, Dennie VAN DOLDER
    SSRN Electronic Journal | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Existe-t-il un concept unificateur de l'utilité ? Une comparaison expérimentale de l'utilité sous risque et de l'utilité dans le temps.

    Mohammed ABDELLAOUI, Han BLEICHRODT, Olivier L'HARIDON, Corina PARASCHIV, Olivier L HARIDON
    Management Science | 2013
    La nature de l'utilité est controversée. Alors que la théorie de la décision suppose généralement que l'utilité est spécifique au contexte, l'analyse décisionnelle appliquée et empirique suppose généralement un concept unifié d'utilité applicable à tous les problèmes de décision. Cette controverse n'a guère été abordée empiriquement en raison de l'absence de méthodes permettant de mesurer l'utilité en dehors du contexte du risque. Nous introduisons une méthode pour mesurer l'utilité dans le temps et comparons l'utilité sous risque et l'utilité dans le temps. Nous distinguons les gains et les pertes et mesurons également l'aversion pour les pertes. Dans deux expériences, nous avons constaté que l'utilité sous risque et l'utilité dans le temps diffèrent et ne sont pas corrélées. L'utilité sous risque était plus incurvée que l'utilité dans le temps. Les sujets avaient une aversion aux pertes à la fois pour le risque et pour le temps, mais l'aversion aux pertes était plus prononcée pour le risque. L'aversion aux pertes pour le risque et le temps n'étaient pas corrélées. Cela suggère que l'aversion aux pertes, bien qu'importante dans les deux contextes de décision, est volatile et sujette à un encadrement.
  • Sign-dependence in intertemporal choice.

    Mohammed ABDELLAOUI, Han BLEICHRODT, Olivier L'HARIDON
    Journal of Risk and Uncertainty | 2013
    La prise en compte de la dépendance du signe dans l'actualisation améliore considérablement la description des préférences temporelles des individus. Les déviations de l'actualisation constante que nous avons observées étaient plus prononcées pour les pertes que pour les gains. Nos données suggèrent également que la fonction d'actualisation devrait être suffisamment flexible pour permettre une impatience croissante. Ces résultats remettent en question la pratique actuelle de la modélisation des choix intertemporels, où la dépendance du signe est largement ignorée et où seule l'impatience décroissante est autorisée. Le modèle dépendant du signe de Loewenstein et Prelec (1992) avec la fonction d'actualisation à sensibilité constante d'Ebert et Prelec (2007) s'adapte le mieux à nos données.
  • Essai sur la théorie de l'actualisation : utilité escomptée subjective et sensibilité à la variation.

    Olivier RENAULT, Andre LAPIED, Charles FIGUIERES, Andre LAPIED, Charles FIGUIERES, Mohammed ABDELLAOUI, Nicolas DROUHIN, Robert KAST, Mohammed ABDELLAOUI, Nicolas DROUHIN
    2013
    La thèse, intitulée « Essai sur la Théorie de l’Actualisation : Utilité Escomptée Subjective et Sensibilité à la Variation », s’inscrit dans le périmètre de recherche associé à la théorie de la décision intertemporelle et s’engage précisément dans deux sentiers qui ont été, jusqu’à présent, relativement peu exploités. D’une part, elle s’interroge sur la diversité observée – et modélisée – des mécanismes d’actualisation en cherchant à expliquer une telle diversité sur la base d’une structure comportementale unique (Partie I. Une investigation de l’actualisation). D’autre part, face à cette diversité croissante des mécanismes d’actualisation recensés, la thèse s’interroge sur la condition de cohérence temporelle en cherchant à caractériser des préférences temporelles cohérentes sur la base de la même structure comportementale définie dans la première partie (Partie II. Une investigation de la cohérence temporelle).
  • Les professionnels de la finance se comportent-ils selon la théorie des perspectives ? Une étude expérimentale.

    Mohammed ABDELLAOUI, Han BLEICHRODT, Hilda KAMMOUN
    Theory and Decision | 2013
    La théorie des perspectives est de plus en plus utilisée pour expliquer les écarts par rapport au paradigme traditionnel des agents rationnels. Le soutien empirique de la théorie des perspectives provient principalement d'expériences de laboratoire réalisées sur des échantillons d'étudiants. Il est évidemment important de savoir si et dans quelle mesure ce soutien se généralise à des circonstances plus naturelles. Cet article explore cette question et mesure la théorie des perspectives pour un échantillon de banquiers privés et de gestionnaires de fonds. Nous avons obtenu un soutien clair à la théorie de la perspective. Nos professionnels de la finance se sont comportés selon la théorie des perspectives et ont violé la maximisation de l'utilité attendue. Ils avaient une aversion au risque pour les gains et une recherche du risque pour les pertes, et leur utilité était concave pour les gains et (légèrement) convexe pour les pertes. Ils avaient également de l'aversion pour les pertes, mais moins que ce qui est généralement observé dans les études en laboratoire et ce qui est supposé dans la finance comportementale. Une minorité importante s'est concentrée sur les gains et a largement ignoré les pertes, un comportement qui rappelle celui qui a provoqué la crise financière actuelle.
  • From Ellsberg to Machina : Confrontation des modèles de décision sous ambiguïté avec des preuves expérimentales.

    Laetitia PLACIDO, Mohammed ABDELLAOUI
    2009
    Dans quelle mesure le comportement des décideurs se conforme-t-il aux prédictions des modèles de décision en environnement incertain ? Le comportement économique est souvent influencé par la structure informationnelle du contexte de décision. Notamment, la concomitance (juxtaposition ou combinaison) de deux sources d’incertitudes - le risque (probabilités connues) et l’ambiguïté (probabilités inconnues des événements) - donne lieu à des comportements non compatibles avec les modèles standards de théorie de la décision, le modèle d’utilité espérée subjective et son extension aux probabilités non-additives, le modèle d’utilité espérée à la Choquet . la composante comportementale à la base des paradoxes de l’incertitude est le fait que les individus ont une attitude (non neutre) face à l’ambiguïté. Cette thèse propose différentes études empiriques visant à mettre en evidence l’hétérogénéité des attitudes face à l’ambiguïté à la lumière de la variabilité des structures d’incertitude. Ces études traitent de deux principaux cas : lorsque le décideur est confronté à deux sources séparées d’incertitude (paradoxe d’Ellsberg à deux couleurs) . lorsque le décideur est confronté à un mix d’incertitudes (paradoxe de Machina).
  • Mesure sans paramètre de la fonction d'utilité et aversion aux pertes dans le cadre de la théorie des perspectives.

    Hilda KAMMOUN, Mohammed ABDELLAOUI
    2007
    Dans ce travail, les fonctions d'utilité des gérants de portefeuilles sont élicitées et leurs degrés d'aversion aux pertes mesurés sous l'hypothèse de la théorie des prospects (1992) et suivant la méthode non-paramétrique d'Abdellaoui et al. (2006). Les résultats obtenus sur le terrain corroborent les résultats obtenus par ces derniers au laboratoire quant à la concavité de la fonction d'utilité pour les gains et la convexité pour les pertes. En ce qui concerne l'aversion aux pertes, nos observations confirment son existence. néanmoins, le gérant de portefeuilles médian est moins averse aux pertes que l'étudiant médian. Les conditions qui caractérisent une expérience réelle du marché mais qui sont difficiles à reproduire dans le contexte artificiel du laboratoire pourraient expliquer les différences de comportement: notamment, la volatilité du marché boursier, les compensations incitatives de Wall Street et le fait que les gérants de portefeuilles acquièrent sur le terrain une gamme de formation et un haut niveau de connaissance qui font qu'ils évaluent les enjeux différenmment des étudiants. La fonction d'utilité doit néanmoins, refléter les préférences de l'individu et l'utilité ne doit pas changer selon la méthode utilisée. En effet, l'étude qualitative des préférences d'étudiants en MBA suivant la méthode non-paramétrique de Baucells et Heukamp (2006) confirme les résultats d'Abdellaoui et al. (2006) pour étudiants. Il est à noter cependant que les étudiants changent de préférence (ne sont plus averses aux pertes mais recherchent le gain) quand l'une des deux loteries offre une plus grande probabilité globale de gain ou une plus grande probabilité de gain maximal combinée avec une perte extrême limitée.
  • Démêler les croyances et les attitudes envers l'incertitude dans la prise de décision individuelle.

    Aurelien BAILLON, Mohammed ABDELLAOUI
    2007
    La thèse porte sur la théorie de la décision individuelle en situation d'incertitude. Elle vise à comprendre, décrire et représenter les décisions, en différenciant ce qui provient des croyances du décideur de ce qui se rattache à son attitude face à l'incertitude. Elle est principalement composée de quatre contributions complémentaires. La première est théorique et caractérise l'attitude face au risque et à l'ambiguïté via l'utilisation de relations d'arbitrage portant sur les conséquences, dans la lignée des modèles de type utilité espérée, représentant l'aversion au risque et/ou à l'ambiguïté par la décroissance de l'utilité marginale. Le reste de la thèse s'appuie sur des modèles généralisant l'utilité espérée où les probabilités sont transformées par le décideur. La deuxième contribution est alors expérimentale et s'intéresse au décideur disposant d'avis d'experts lui indiquant le risque encouru. Il est proposé une méthode, basée sur l'observation des choix, pour étudier comment le décideur combine les avis à sa disposition. Cette méthode est appliquée pour comparer des situations où les experts donnent une évaluation imprécise du risque à des situations où leurs évaluations du risque encouru sont conflictuelles. Le troisième travail introduit le concept de source uniforme d'incertitude, c'est-à-dire d'ensemble d'événements générés par un même mécanisme d'incertitude et pour lesquels il existe une mesure de probabilité subjective. Une expérience est conduite dans laquelle de telles probabilités subjectives sont obtenues. Est ensuite étudié le consentement à parier des individus sur des événements de probabilité (subjective) équivalente mais provenant de sources différentes. La dernière contribution revient sur la méthode d'obtention des probabilités subjectives et la compare (théoriquement) aux autres méthodes. Sa faisabilité et ses limites sont ensuite étudiées dans une nouvelle expérience.
  • UneRéconciliation des mesures de l'utilité à l'aide de la "prospect theory" : une approche expérimentale.

    Carolina BARRIOS, Mohammed ABDELLAOUI
    2003
    Pas de résumé disponible.
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