MARTEL Jocelyn

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Affiliations
  • 2013 - 2014
    Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales de Cergy
  • 2013 - 2014
    Centre de recherche essec business school
  • 2019
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • Trois essais sur les implications de l'illiquidité de marché pour la gestion du risque et de la performance de portefeuille.

    Lionel LECESNE, Jocelyn MARTEL, Jocelyn MARTEL, Philippe BERTRAND, Gianluca FUSAI, Thierry RONCALLI, Gulten MERO, Andrea RONCORONI, Philippe BERTRAND, Gianluca FUSAI
    2019
    Chapitre 1 : Comment le comportement et la performance des fonds d'investissement doivent-ils réagir à la taille du fonds ? Un certain nombre d'études empiriques ont examiné comment les fonds d'investissement réagissent aux ressources financières entrantes. Tant que les contraintes de liquidité sont faibles, les gestionnaires de fonds ont tendance à augmenter les positions déjà existantes sans chercher de nouvelles opportunités d'investissement. Parallèlement, la performance des fonds diminue, ce qui s'explique par l'expansion des coûts de liquidité liés à la taille. Nous proposons un modèle d'allocation d'actifs qui tient compte des frictions de liquidité du marché et qui rétablit la relation inverse entre la taille et la performance des fonds. Le modèle prescrit la manière dont les gestionnaires de portefeuille de fonds doivent réagir lorsque des ressources financières entrent dans le fonds. Nous estimons le modèle sur les données des actions du S&P 600 et étudions le comportement d'allocation optimal en cas d'augmentation de la taille du fonds. Nous obtenons que pour limiter l'effet négatif des frictions de liquidité sur la performance, la diversification du portefeuille doit être augmentée lorsque la taille du fonds augmente. En particulier, une fois qu'une certaine taille de fonds est atteinte, les gestionnaires de fonds doivent incorporer de nouveaux investissements qui améliorent la diversité du portefeuille et réduisent l'érosion de la performance due à la liquidité.Chapitre 2 : Le rôle de la liquidité du marché financier sur la performance des investissements dans le secteur énergétique américain. Les fonds d'actions du secteur de l'énergie fondent souvent leurs décisions sur un classement ex ante de la performance mark-to-market des opportunités alternatives. Nous proposons un ratio de Sharpe ajusté à la liquidité et montrons que les frictions de liquidité affectent le classement des performances d'investissement. L'analyse empirique du segment des actions du secteur de l'énergie du NYSE montre qu'une liquidité imparfaite peut entraîner une inversion du classement des opportunités d'investissement par rapport à l'évaluation standard mark-to-market. Ce phénomène s'avère être de plus en plus pertinent avec la part des sociétés cotées dans le secteur des énergies renouvelables. Les frictions de liquidité du marché peuvent donc brouiller les politiques des régulateurs visant à attirer des capitaux pour investir dans les nouveaux domaines énergétiques. En particulier, les responsables de la politique des énergies renouvelables devraient considérer la capacité des régulateurs des marchés financiers à améliorer la liquidité des marchés boursiers comme un moyen de déclencher l'efficacité de leur politique.Chapitre 3 La mesure monétaire du risque : un aperçu critique.L'évaluation du risque doit faire face à des exigences réglementaires toujours plus strictes dans un contexte d'évolution rapide des pratiques financières et de nouveaux risques émergents. Nous proposons un aperçu critique de la théorie des mesures monétaires du risque. En s'appuyant sur des arguments économiques, nous suggérons que les propriétés définissant des mesures de risque cohérentes ne sont peut-être pas souhaitables et réhabilitons la Value-at-Risk. Nous présentons des mesures de risque convexes, introduites par la littérature pour surmonter certains inconvénients des mesures de risque cohérentes, et notamment pour tenir compte du risque de liquidité du marché. Enfin, nous réalisons une expérience d'allocation économique du capital qui compare les résultats obtenus en utilisant alternativement l'Expected Shortfall (cohérente) ou la mesure de risque entropique (convexe).
  • Réclamations fiscales, priorité gouvernementale, priorité absolue et résolution de la détresse financière.

    Timothy c.g. FISHER, Jocelyn MARTEL, Ilanit GAVIOUS
    International Review of Law and Economics | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Trop d'une bonne chose ? L'impact d'une nouvelle loi sur la faillite au Canada.

    Timothy c.g. FISHER, Jocelyn MARTEL
    Finance | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Le choix entre restructuration informelle et formelle : Le cas des banques françaises face aux PME en difficulté.

    Nirjhar NIGAM, Regis BLAZY, Jocelyn MARTEL
    Journal of Banking & Finance | 2014
    Ce document empirique étudie les chemins menant à la résolution de la détresse financière pour un échantillon de petites et moyennes entreprises françaises en défaut de paiement, en se concentrant en particulier sur leurs décisions entre la faillite et les renégociations informelles (hors cour). La procédure est décrite comme un jeu séquentiel dans lequel les parties prenantes décident d'abord de s'engager dans une renégociation informelle. Ensuite, sous réserve d'opter pour la renégociation, le débiteur et ses créanciers peuvent réussir ou échouer à trouver un accord pour restructurer la structure du capital de l'entreprise. Nous testons différentes hypothèses qui capturent (i) les problèmes de coordination et de pouvoir de négociation, (ii) les problèmes informationnels, (iii) les caractéristiques de l'entreprise et (iv) les caractéristiques des prêts. L'implémentation empirique est basée sur des régressions séquentielles LOGIT. Premièrement, nous constatons que la probabilité de renégociations informelles augmente avec la taille du prêt et la proportion de la dette à long terme. Ces deux résultats soutiennent l'argument selon lequel la taille du prêt a de l'importance dans la décision d'opter ou non pour une renégociation informelle. Deuxièmement, la probabilité d'une renégociation réussie diminue lorsque (i) la banque chargée de gérer le processus est le créancier "principal" du débiteur et lorsque (ii) l'entreprise est mal notée et que sa gestion est considérée comme défaillante. Troisièmement, les estimations montrent que le collatéral joue un rôle significatif dans la première étape du processus de renégociation. Cependant, il n'a pas d'impact sur la probabilité de réussite d'un accord renégocié. Enfin, certaines banques sont clairement meilleures que d'autres pour mener à bien les processus de renégociation.
  • Quatre essais sur le mécanisme de la faillite : aspects juridiques et économiques.

    Nicolae STEF, Regis BLAZY, Florencio LOPEZ DE SILANES, Julian r. FRANKS, Jocelyn MARTEL, Iftekhar HASAN
    2014
    Les quatre chapitres de cette thèse analysent la manière selon laquelle les différents aspects du droit de la faillite influencent les résultats économiques d’une procédure de faillite notamment le degré de recouvrement de la dette des créanciers. Le premier chapitre montre que les lois sur les faillites présentent des conditions différentes de vote de créanciers en fonction de leur origine légale telle que : l’origine anglaise, l’origine française, l’origine allemande et celle nordique. Le second chapitre soutient que l’utilisation nationale de la procédure de réorganisation est favorisée par des processus moins stricts d’acceptation. Le troisième chapitre montre que les systèmes Est-Européens de faillite offrent une protection plus forte des créances garanties que dans le cas de créances publiques. Une concentration plus élevée de la dette diminue les taux de recouvrement en cas de la procédure de liquidation. Les estimations confirment l'existence de deux effets d'interaction entre les classes de créanciers Est-Européens: l'effet d'entraînement et l'effet de rivalité. Le dernier chapitre propose un modèle théorique qui prédit que les débiteurs ont des fortes incitations à proposer aux créanciers de plans de réorganisation avec un partage sous-Optimal de coûts quelque soit l'orientation de l'environnement juridique de la faillite y compris une orientation pro-Créancier ou une orientation pro-Débiteur.
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