BELZIL Christian

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Affiliations
Pas d'affiliation identifiée.
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2015
  • 2009
  • L'évolution de la relation entre le revenu familial, la scolarisation et la sélectivité de l'enseignement aux États-Unis.

    Christian BELZIL, Jorgen HANSEN
    Journal of Applied Econometrics | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • Préférences, capacité et personnalité : comprendre la prise de décision en cas de risque et de retard.

    Tomas JAGELKA, Christian BELZIL, Marie laure ALLAIN, Christian BELZIL, Marie laure ALLAIN, John RUST, Douglas o. STAIGER, John RUST, Douglas o. STAIGER
    2019
    Les préférences, les aptitudes et la personnalité prédisent un large éventail de réalisations économiques. Je les mets en correspondance dans un cadre structurel de prise de décision en utilisant des données expérimentales uniques collectées sur plus de 1 200 personnes prenant chacune plus de 100 décisions à enjeu financier.J’estime conjointement les distributions des préférences pour le risque et le temps dans la population, leur stabilité au niveau individuel et la tendance des gens à faire des erreurs. J’utilise le modèle à préférences aléatoires (RPM) dont il a été récemment démontré que ses propriétés théoriques sont supérieures à celles des modèles précédemment employés. Je montre que le RPM a une forte validité interne. Les cinq paramètres structurels estimés dominent un large éventail de variables démographiques et socio-économiques lorsqu'il s'agit d'expliquer des choix individuels observés.Je démontre l’importance économique et économétrique de l’utilisation des chocs aux préférences et de l’incorporation du paramètre dit de « la main tremblante ». Les erreurs et l’instabilité des préférences sont liées à des capacités différentes. Je propose un indice de rationalité qui les condense en un indicateur unique prédictif des pertes de bien-être.J'utilise un modèle à facteurs pour extraire la capacité cognitive et les « Big Five » traits de la personnalité à partir de nombreuses mesures. Ils expliquent jusqu’à 50% de la variation des préférences des gens et de leur capacité à faire des choix rationnels. La conscienciosité explique à elle seule 45% et 10% de la variation transversale du taux d'actualisation et de l'aversion au risque, ainsi que 20% de la variation de leur stabilité individuelle. En outre, l'aversion au risque est liée à l'extraversion et les erreurs dépendent des capacités cognitives, de l’effort, et des paramètres des tâches. Les préférences sont stables pour l'individu médian. Néanmoins, une partie de la population a une certaine instabilité des préférences qui est indicative d’une connaissance de soi imparfaite.Ces résultats ont des implications à la fois pour la spécification des modèles économiques de forme réduite et structurels, et aussi pour l’explication des inégalités et de la transmission intergénérationnelle du statut socio-économique.
  • Déterminants de la promotion dans les hiérarchies d'entreprise : Un examen des voies rapides et des domaines fonctionnels.

    Christian BELZIL, Michael BOGNANNO, Francois POINAS
    Transitions through the Labor Market | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Essais sur le rôle de l'information dans les investissements en capital humain.

    Julie PERNAUDET, Christian BELZIL, Francis KRAMARZ, Christian BELZIL, Arnaud MAUREL, Eric MAURIN, Juanna SCHROTER JOENSEN
    2017
    Cette thèse cherche à évaluer le rôle des politiques d’information dans la réduction des inégalités de capital humain.Dans le premier chapitre, co-écrit avec Bruno Crépon, nous étudions l’impact d’une expérimentation visant à augmenter le recours aux soins des jeunes chômeurs en France. Les jeunes en situation de précarité ont plus de risque de sous-investir dans leur santé, ce qui peut avoir des conséquences économiques et sociales à court et long terme. Dans cette étude, nous examinons deux barrières possibles : le coût des soins, et la mauvaise perception des besoins. A l’aide d’une expérience randomisée, nous trouvons qu’informer individuellement ces jeunes sur leurs besoins ainsi que sur le système d’assurance santé permet d’augmenter leurs investissements, en doublant notamment la probabilité de consulter un psychologue. Nos résultats suggèrent également qu’une telle intervention permet de favoriser les entrées en formation. Afin de distinguer les barrières relevant du coût des soins des barrières relevant d’une mauvaise perception des besoins, nous testons aussi une intervention dans laquelle les jeunes reçoivent uniquement l’information sur le système d’assurance santé. A la différence de l’intervention combinée, cette intervention ne permet pas d’augmenter le recours aux soins, ce qui souligne le rôle crucial des perceptions subjectives dans les décisions de santé.Dans le second chapitre, issu d’un travail avec Marc Gurgand, Nina Guyon et Marion Monnet, nous évaluons une politique consistant à orienter des enfants vivant en zones urbaines sensibles (ZUS) en France vers des structures répondant à leurs difficultés. Dans les ZUS, certains enfants ont tendance à cumuler difficultés scolaires, problèmes de santé, de socialisation, et parfois problèmes familiaux. La politique étudiée consiste à mettre en place des interventions individualisées et multidimensionnelles pour les enfants, impliquant leurs parents et leur enseignant. Ces interventions consistent par exemple à inscrire l’enfant dans un club de sport, à réaliser un bilan de santé, à offrir aux parents une assistance administrative, et reposent sur les ressources disponibles au niveau de la commune. Afin d’identifier un effet causal, nous mettons en place des méthodes d’appariement que nous combinons avec un estimateur en différence-de-différences. Nous trouvons que le dispositif n’a d’effet ni sur le comportement des enfants, ni sur leurs compétences cognitives, et un effet négatif sur la socialisation et la motivation scolaire. Il réduit en revanche l’absentéisme. Une comparaison avec d’autres dispositifs suggère qu’il est nécessaire d’intervenir dès le plus jeune âge et de manière plus intensive pour améliorer la situation de ces enfants défavorisés.Dans le troisième chapitre, j’examine dans quelle mesure les politiques d’information destinées à guider les lycéens dans la transition vers le supérieur permettent d’augmenter le recours aux bourses parmi les étudiants défavorisés au Canada. Les doutes de plus en plus nombreux quant à la capacité des politiques d’aides financières à réduire les inégalités d’accès à l’enseignement supérieur conduisent à s’interroger sur leurs conditions d’efficacité. Cette étude vise à mieux comprendre les barrières informationnelles auxquelles les étudiants sont confrontés. Sur la base d’une expérience contrôlée, je modélise la demande de bourse comme étant fonction de l’utilité perçue de l’université, qui elle-même dépend du niveau d’information des jeunes. J’utilise ensuite le modèle pour simuler différentes politiques d’information souvent mises en œuvre, mais rarement évaluées. Informer les jeunes sur le système d’aides financières s’avère particulièrement efficace. Rencontrer un conseiller scolaire ou faire un test de compétences et d’orientation permet également d’augmenter le recours aux aides. Les simulations suggèrent que de tels dispositifs pourraient égaliser la demande entre étudiants favorisés et défavorisés.
  • Accumulation dynamique des compétences, politiques d'éducation et rendement de la scolarité.

    Christian BELZIL, Jorgen HANSEN, Xingfei LIU
    Quantitative Economics | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • Choix scolaires et trajectoires professionnelles : essais sur le risque, la personnalité et les diplômes.

    Mathias ANDRE, Christian BELZIL, Raicho BOJILOV, Thierry KAMIONKA, Nicolas JACQUEMET, Robert m. SAUER
    2015
    Pas de résumé disponible.
  • L'estimation de modèles dynamiques semi-structurels du marché du travail : essais sur les décisions de scolarisation, les contrats de travail et les promotions.

    Francois POINAS, Christian BELZIL, Pierre CAHUC, Thierry KAMIONKA, Thierry MAGNAC, Bart COCKX, Jean yves LESUEUR
    2009
    Cette thèse contient trois essais de microéconométrie et d'économie appliquée du travail. Dans les deux premiers essais, nous estimons des modèles dynamiques des choix de scolarisation et des résultats des contrats de travail de la population française. Le premier essai se concentre sur la comparaison entre les immigrants de deuxième génération originaires d'Afrique et leurs homologues natifs de France. Nous montrons que l'écart de niveau d'études supérieures entre ces deux sous-populations s'explique principalement par l'origine des parents et que l'investissement scolaire est le principal déterminant de l'écart d'emploi permanent. Le deuxième essai étudie le rôle joué par le niveau d'éducation sur les transitions des contrats de travail en début de carrière. Nous constatons qu'un premier contrat à durée déterminée a un impact positif sur la probabilité d'un emploi à durée indéterminée, sauf pour un groupe limité de la population ayant un niveau d'études particulier et des caractéristiques non observées. Globalement, le niveau d'instruction explique environ un tiers de la variance de la probabilité d'un emploi permanent. Le troisième essai est consacré à l'analyse des promotions intra-firme des cadres américains. Nous estimons un modèle dynamique de promotions, dans lequel nous distinguons les impacts fallacieux et causaux de la vitesse des promotions passées. Nous trouvons que le principal déterminant des promotions est l'hétérogénéité non observée et que la vitesse de l'avancement dans la hiérarchie de l'entreprise (fast tracks) n'a pas d'impact causal sur les promotions. Le domaine fonctionnel a un pouvoir explicatif élevé sur les résultats des promotions.
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