SIMONET Gabriela

Nous estimons les effets supplémentaires d'un projet pilote REDD+ offrant des paiements pour services environnementaux afin de réduire la déforestation par les petits exploitants en Amazonie brésilienne. Nous avons recueilli des données originales auprès de 181 agriculteurs individuels. Nous utilisons l'appariement DID et trouvons des preuves qui soutiennent l'hypothèse de tendance parallèle. Nous estimons qu'une moyenne de 4 ha de forêt a été sauvée dans chaque ferme participante en 2014, au détriment des pâturages et des terres cultivées. Cela équivaut à une diminution du taux de déforestation d'environ 50 %. Nous ne trouvons aucune preuve d'effets de fuite. Enfin, nous constatons que le projet est rentable.

- Seules quelques études évaluent les impacts des initiatives locales REDD+ sur les forêts, en raison des défis financiers, méthodologiques, de données et politiques que représente la mise en œuvre d'évaluations d'impact rigoureuses. - Les projets et programmes REDD+ locaux comprennent souvent une combinaison d'interventions, c'est-à-dire des mesures incitatives, dissuasives et habilitantes. Les mesures dissuasives sont utilisées pour réduire la déforestation, et les mesures incitatives - conditionnelles ou non aux résultats - sont utilisées pour aider à minimiser les compromis entre les résultats en matière de carbone et de bien-être. - Les rares données disponibles sur les résultats de la REDD+ au niveau local montrent des résultats légèrement encourageants pour la conservation des forêts et l'amélioration des stocks de carbone. Trois projets utilisant des incitations conditionnelles ont montré des résultats positifs pour les forêts, en réduisant les impacts négatifs de la petite agriculture et de la collecte de bois de chauffage.

L'Accord de Paris sur le climat reconnaît l'importance du mécanisme de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, et de renforcement des stocks de carbone (REDD+). Nous avons passé en revue 45 articles de la littérature scientifique récente afin de comprendre les résultats des interventions REDD+ sur le terrain, en termes de participation locale à la REDD+, et ses objectifs carbone et non carbone (par exemple, la tenure, le bien-être, la biodiversité). Notre analyse révèle que peu d'études utilisent un scénario contrefactuel pour mesurer les impacts de la REDD+, et que les résultats en matière de carbone (par rapport aux autres résultats) sont relativement peu étudiés. Les quelques études axées sur les résultats liés au carbone/à l'utilisation des terres présentent des résultats modérément encourageants, tandis que les études plus nombreuses sur les résultats non liés au carbone (notamment le bien-être) mettent en évidence des résultats faibles ou insignifiants. Pour améliorer les performances de REDD+, ces études recommandent un meilleur engagement avec les communautés locales, un financement accru pour soutenir les interventions sur le terrain, et une plus grande attention aux résultats carbone et non carbone dans la mise en œuvre et l'évaluation.

Depuis l'émergence du mécanisme REDD+, des centaines de projets ont vu le jour dans le monde. Les projets REDD+ ont fait l'objet d'une grande attention dans la littérature, mais les conditions dans lesquelles ils sont susceptibles d'être efficaces sont encore mal connues. Dans cet article, nous étudions comment la localisation des projets REDD+ est choisie et comment ces choix de localisation influencent l'additionnalité des projets. Sur la base d'un échantillon de six projets REDD+ au Brésil, nous proposons une analyse empirique des choix de localisation et estimons l'additionnalité au cours des premières années de mise en œuvre en utilisant des techniques d'évaluation d'impact. Afin d'expliquer l'hétérogénéité des résultats empiriques, nous présentons un modèle théorique simple et montrons que la localisation des projets est fortement influencée par le type de promoteur du projet, qui semble être un bon proxy pour ses objectifs, qu'ils soient orientés vers des impacts environnementaux, des impacts de développement ou des financements externes. Nos résultats suggèrent que (1) les incitations qui sous-tendent les mécanismes de certification REDD+ peuvent conduire à de faibles efforts environnementaux ou à un investissement dans des domaines qui ne sont pas additionnels, (2) les biais de localisation dépendent du type du responsable du projet REDD+, et (3) l'existence d'un biais de localisation n'exclut pas nécessairement l'additionnalité.

Nous estimons les effets supplémentaires d'un projet pilote REDD+ offrant des paiements pour services environnementaux afin de réduire la déforestation par les petits exploitants en Amazonie brésilienne. Nous avons recueilli des données originales auprès de 181 agriculteurs individuels. Nous utilisons l'appariement DID et trouvons des preuves qui soutiennent l'hypothèse de tendance parallèle. Nous estimons qu'une moyenne de 4 ha de forêt a été sauvée dans chaque ferme participante en 2014, au détriment des pâturages et des terres cultivées. Cela équivaut à une diminution du taux de déforestation d'environ 50 %. Nous ne trouvons aucune preuve d'effets de fuite. Enfin, nous constatons que le projet est rentable.

Comment choisit-on l'emplacement des projets REDD+, et comment ces choix d'emplacement influencent-ils l'additionnalité des projets ? Cet article évalue ces questions, en présentant un modèle théorique simple et en utilisant une base de données originale de projets REDD+ au Brésil. Nous montrons que la localisation des projets est fortement influencée par le type de promoteur du projet, qui semble être un bon indicateur de ses objectifs, qu'ils soient orientés vers les impacts environnementaux, les impacts sur le développement ou le financement externe. Nos résultats suggèrent que les incitations derrière les mécanismes de certification REDD+ peuvent conduire à un faible effort environnemental ou à un investissement dans des zones qui ne sont pas supplémentaires.

Nous estimons les effets supplémentaires d'un projet pilote REDD+ offrant des paiements pour services environnementaux afin de réduire la déforestation par les petits exploitants en Amazonie brésilienne. Nous avons recueilli des données originales auprès de 181 agriculteurs individuels. Nous utilisons l'appariement DID et trouvons des preuves qui soutiennent l'hypothèse de tendance parallèle. Nous estimons qu'une moyenne de 4 ha de forêt a été sauvée dans chaque ferme participante en 2014, au détriment des pâturages et des terres cultivées. Cela équivaut à une diminution du taux de déforestation d'environ 50 %. Nous ne trouvons aucune preuve d'effets de fuite. Enfin, nous constatons que le projet est rentable.

Nous estimons les effets supplémentaires d'un projet pilote REDD+ offrant des paiements pour services environnementaux afin de réduire la déforestation par les petits exploitants en Amazonie brésilienne. Nous avons recueilli des données originales auprès de 181 agriculteurs individuels. Nous utilisons l'appariement DID et trouvons des preuves qui soutiennent l'hypothèse de tendance parallèle. Nous estimons qu'une moyenne de 4 ha de forêt a été sauvée dans chaque ferme participante en 2014, au détriment des pâturages et des terres cultivées. Cela équivaut à une diminution du taux de déforestation d'environ 50 %. Nous ne trouvons aucune preuve d'effets de fuite. Enfin, nous constatons que le projet est rentable.

Au-delà de leur fort potentiel d'atténuation du changement climatique, les forêts offrent de nombreux autres avantages, notamment sur les moyens de subsistance, la biodiversité, la qualité des sols et de l'eau. Dans ce document, nous évaluons le niveau de prise en compte de ces co-bénéfices dans les projets REDD+ et les marchés du carbone. Nous montrons d'abord que le sujet est particulièrement pertinent lorsque l'atténuation du changement climatique et les autres avantages sont substituables. Nous discutons ensuite de l'impact de la gestion des co-bénéfices dans les projets REDD+. Nous donnons un aperçu du niveau actuel de prise en compte des co-bénéfices dans le marché volontaire du carbone, sur la base des résultats d'une enquête menée auprès des acteurs de ce marché. Enfin, nous discutons des impacts d'une intégration plus large des projets REDD+ dans les marchés de conformité et montrons qu'elle pourrait conduire à une diminution de la production de co-bénéfices.

À l'aide de données originales recueillies auprès de 181 petits agriculteurs de l'État du Para au Brésil en 2010 et 2014, nous montrons que les programmes pilotes REDD+ utilisant des incitations économiques et agricoles positives peuvent ralentir les taux de déforestation dans les zones dominées par les propriétés des petits exploitants, où les politiques de commandement et de contrôle soulèvent des problèmes politiques et d'équité. Dans le présent article, nous analysons, à l'aide d'une approche économétrique basée sur l'appariement DID, les impacts sur la conservation des forêts d'un programme pilote REDD+ dans la Transamazonienne qui combine des paiements pour services environnementaux (PSE) avec une sensibilisation à l'environnement et une assistance technique agricole. Bien que le programme ait attiré des agriculteurs qui ne dépendent pas du bétail et qui ont souvent un revenu salarial plus élevé que les non-participants, ce qui peut limiter la maximisation de l'additionnalité environnementale du projet, nous constatons un impact significatif du projet sur la conservation. Pourtant, à son stade précoce de mise en œuvre, nos résultats montrent que les participants au programme ont consacré en moyenne 66% de leurs terres à la forêt en 2014 alors qu'elle aurait diminué à un pourcentage estimé à 61% sans le projet. Nous constatons que l'impact sur la conservation de la forêt est encore plus élevé pour le sous-ensemble des agriculteurs qui avaient déjà participé à un programme similaire, ce qui suggère un processus d'apprentissage cumulatif dans le temps et de confiance dans le soutien externe qui agit comme un facilitateur pour atteindre des résultats positifs en matière de conservation. En outre, nos résultats montrent que la zone forestière a été préservée au détriment des pâturages, et non des terres cultivées. En étendant l'estimation moyenne à tous les participants, nous concluons que le projet a évité l'émission d'environ 830 000 tCO2.

L'enquête sociologique réalisée auprès d'acteurs de la Garonne moyenne dévoile un décalage dans l'interprétation des facteurs responsables de l'évolution territoriale constatée en pointant les facteurs anthropiques locaux plutôt que le changement climatique. L'article montre que ce dernier, devenu un argument de négociation, tend à renforcer des logiques opposées d'aménagement entre exploitation quantitative de la ressource en eau et protection des milieux naturels fluviaux.

Pas de résumé disponible.

Le projet adaptEau est une expérience de recherche interdisciplinaire sur la gouvernance de l'eau.