Curbing deforestation among smallholders in the Amazon rainforest : impact evaluation of a REDD+ pilot project in the Transamazon highway.

Auteurs
  • SIMONET Gabriela
  • SUBERVIE Julie
  • EZZINE DE BLAS Driss
  • CROMBERG Marina
  • DUCHELLE Amy
Date de publication
2015
Type de publication
Article de conférence
Résumé À l'aide de données originales recueillies auprès de 181 petits agriculteurs de l'État du Para au Brésil en 2010 et 2014, nous montrons que les programmes pilotes REDD+ utilisant des incitations économiques et agricoles positives peuvent ralentir les taux de déforestation dans les zones dominées par les propriétés des petits exploitants, où les politiques de commandement et de contrôle soulèvent des problèmes politiques et d'équité. Dans le présent article, nous analysons, à l'aide d'une approche économétrique basée sur l'appariement DID, les impacts sur la conservation des forêts d'un programme pilote REDD+ dans la Transamazonienne qui combine des paiements pour services environnementaux (PSE) avec une sensibilisation à l'environnement et une assistance technique agricole. Bien que le programme ait attiré des agriculteurs qui ne dépendent pas du bétail et qui ont souvent un revenu salarial plus élevé que les non-participants, ce qui peut limiter la maximisation de l'additionnalité environnementale du projet, nous constatons un impact significatif du projet sur la conservation. Pourtant, à son stade précoce de mise en œuvre, nos résultats montrent que les participants au programme ont consacré en moyenne 66% de leurs terres à la forêt en 2014 alors qu'elle aurait diminué à un pourcentage estimé à 61% sans le projet. Nous constatons que l'impact sur la conservation de la forêt est encore plus élevé pour le sous-ensemble des agriculteurs qui avaient déjà participé à un programme similaire, ce qui suggère un processus d'apprentissage cumulatif dans le temps et de confiance dans le soutien externe qui agit comme un facilitateur pour atteindre des résultats positifs en matière de conservation. En outre, nos résultats montrent que la zone forestière a été préservée au détriment des pâturages, et non des terres cultivées. En étendant l'estimation moyenne à tous les participants, nous concluons que le projet a évité l'émission d'environ 830 000 tCO2.
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