Coordination U-CN contre Ce-NC dans les complexes trivalents dérivés de M[N(SiMe3)2]3 (M = Ce, U).

Auteurs
  • HERVE Alexandre
  • BOUZIDI Yamina
  • BERTHET Jean claude
  • BELKHIRI Lotfi
  • THUERY Pierre
  • BOUCEKKINE Abdou
  • EPHRITIKHINE Michel
Date de publication
2014
Type de publication
Article de journal
Résumé Les réactions de [MN*3] (M = Ce, U. N* = N(SiMe3)2) et NR4CN (R = Me, Et, ou nBu) ou KCN en présence de 18-couronne-6 ont donné la série de composés dinucléaires à pont cyanido [NEt4][(MN*3)2( ?-CN)] (M = Ce, 2a, et U, 2b), [K(18-couronne-6)(THF)2][(CeN*3)2(?-CN)] (2?a), et [K(18-couronne-6)][(UN*3)2(?-CN)] (2 ?b), et les complexes mono-, bis- et tris(cyanure) mononucléaires [NEt4][MN*3(CN)] (M = Ce, 1aEt, et U, 1bEt), [NMe4][MN*3(CN)] (M = Ce, 1aMe, et U, 1bMe), [K(18-couronne-6)][MN*3(CN)] (M = Ce, 1 ?a, et U, 1?b), [NnBu4]2[MN*3(CN)2] (M = Ce, 3a, et U, 3b), [K(18-couronne-6)]2[MN*3(CN)2] (M = Ce, 3?a, et U, 3?b), et [NnBu4]2[MN*2(CN)3] (M = Ce, 4a, et U, 4b). Les complexes mono- et bis(cyanure) se sont avérés être en équilibre. La constante de formation de 3?b (K3?b) à partir de 1?b à 10 °C dans le THF est égale à 5(1) ? 10?3, et ??H3?b = 104(2) kJ mol?1 et ??S3?b = 330(5) J mol?1 K?1. Le composé bis(cyanure) 3a ou 3b a été lentement transformé en solution en un mélange équimolaire des dérivés mono- et tris(cyanure) avec élimination de NnBu4N*. Les structures cristallines de 1aMe, 1bMe, 1?a-toluène, 1?b-toluène, 2?a, 2?b, 3a, 3?a, 3?b, 3?a-2benzène, 3?b-2benzène, 4a-0,5THF, et 4b-Et2O ont été déterminées. Les cristaux des complexes de bis(cyanure) d'uranium 3?b et 3?b-2benzène sont isomorphes avec ceux des homologues de cérium 3?a et 3?a-2benzène, mais ils ne sont pas isostructuraux puisque les données ont révélé des modes de coordination distincts du groupe CN, par l'intermédiaire de l'atome C ou N au centre métallique U ou Ce, respectivement. Cette différenciation a été analysée à l'aide de calculs de théorie fonctionnelle de la densité. La coordination préférentielle observée des ions cyanure et isocyanure vers l'uranium ou le cérium dans les complexes bis(cyanure) est corroborée par la prise en compte des énergies de liaison de ces groupes aux métaux et par la comparaison des géométries optimisées par DFT avec les structures cristallines. La meilleure affinité du ligand cyanure envers le centre métallique UIII par rapport au CeIII est liée à une meilleure correspondance énergétique entre les orbitales 6d/5f de l'uranium et celles du ligand cyanure, conduisant à un caractère covalent non négligeable de la liaison.
Éditeur
American Chemical Society (ACS)
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