Les préférences de seuil et l'environnement.

Auteurs
Date de publication
2013
Type de publication
Autre
Résumé Dans cet article, nous étudions l'implication des seuils dans les préférences. Pour cela, nous étendons le modèle de base de John et Pecchenino (1994) en permettant au niveau actuel de la qualité de l'environnement d'avoir un impact discret sur la façon dont un agent négocie sa consommation future et la qualité de l'environnement. En d'autres termes, nous endogénéisons la semi-élasticité de l'utilité sur la base d'une fonction échelon. Nous motivons l'existence du seuil en nous appuyant sur des recherches en sciences politiques, sur des arguments fondés sur la réglementation et les normes, sur l'économie culturelle ainsi que sur l'économie écologique. Nos résultats montrent que l'emplacement du seuil détermine à la fois les états stables potentiels et la dynamique. Pour des seuils faibles (élevés), la qualité environnementale converge vers un état stable faible (élevé). Pour les niveaux intermédiaires, elle converge vers un cycle p stable, la qualité de l'environnement étant asymptotiquement limitée en dessous et au-dessus par les états stables bas et haut. Nous discutons des implications pour l'équité intergénérationnelle et l'élaboration des politiques. Comme implications politiques, nous étudions les changements de seuil. Nos résultats sont que, dans le cas où il n'est pas coûteux de changer le seuil, il est toujours intéressant de le faire. S'il est coûteux de modifier le seuil, il est intéressant de le faire si le seuil initial était suffisamment bas. Les taxes forfaitaires peuvent conduire à un piège de développement et doivent être évitées en cas d'incertitude sur le seuil ou l'efficacité de la politique.
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