Santé : pourquoi certains objets connectés sont un succès et d'autres font un flop ?

Auteurs Date de publication
2018
Type de publication
Article de journal
Résumé En portant nuit et jour la bague connectée Oura à son doigt, chacun peut savoir si son sommeil est de qualité. Grâce à un patch connecté fixé sur le bras, les personnes diabétiques peuvent connaître leur taux de sucre dans le sang sans avoir à piquer le bout de leur doigt. Ces deux objets ont reçu, le 9 février, l'un des trophées de la santé mobile remis à l'IUT Paris-Diderot et décernés par un jury d'experts, attestant de leur réelle valeur ajoutée pour l'utilisateur. Ces derniers temps, les fabricants de montres, bracelets, lunettes et autres objets connectés promettent beaucoup. Trop, à en juger par le décalage entre l'explosion de l'offre, et la place très modeste qu'occupent ces appareils dans notre quotidien. La plupart font office de gadgets, achetés sur un coup de tête et vite oubliés au fond d'un tiroir. L'heure n'est pas encore venue, où ces appareils nous seront aussi familiers et vitaux que notre smartphone. Tandis que les objets connectés relevant du bien-être peinent à convaincre de leur utilité, d'autres appartenant à la catégorie des dispositifs médicaux ont su se rendre indispensables auprès des patients. Ils servent principalement à des fins de diagnostic, de prévention ou de traitement d'une maladie, tels les lecteurs de glycémie dans le cas du diabète. Et amènent à s'interroger sur la manière dont leurs utilisateurs se les approprient.
Éditeur
The Conversation France
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