BALAGUE Christine

En avril 2021, la Commission européenne a rendu public une proposition visant à réglementer l’usage de l’intelligence artificielle (IA) sur le marché européen. La démarche du présent rapport est de mettre en perspective les dispositions de la proposition à partir d’une connaissance empirique des incidents de l’IA recensés ces dernières années. Pour cela, nous nous baserons sur une base de données recensant 567 incidents éthiques en lien avec l’IA ayant eu lieu entre 2010 et 2021. Cette base a été constitue à partir des travaux de Charles Pownall et de l’Artificial Intelligence Incident Database (AIID), auxquels ont été rajoutées plusieurs métriques pour affiner l’analyse du texte européen. En mettant en parallèle les dispositions du texte avec des cas observés empiriquement en Europe et ailleurs dans le monde, le but est de déterminer si la proposition est en prise avec les pratiques réelles des acteurs de l’IA et dans quelles mesures elles peuvent être améliorées.

Sommée de se transformer, l’industrie publicitaire a engagé depuis quelques années une démarche – relativement nouvelle pour le secteur – de responsabilisation. L’impact sociétal de la publicité numérique se décline autour de plusieurs points de tension tels que les algorithmes, le concept de privacy, les formats de publicités digitales ou encore l’impact écologique de cette dernière. L’ampleur de ces enjeux questionne et souligne l’importance d’une pratique responsable de la publicité numérique. Une telle responsabilité émerge chez certains acteurs de la publicité numérique et la dynamique d’autorégulation du secteur peut désormais porter les initiatives existantes sur le devant de la scène pour leur permettre de jouer un rôle prépondérant dans la transformation des pratiques du secteur. L’objectif de ce rapport est de revenir sur les dynamiques de l’écosystème de la publicité numérique, de mettre à jour les controverses historiques et émergentes autour du rôle et de l’impact de la publicité mais également d’établir un panorama des pratiques responsables existantes et des recommandations à ce sujet. Une série d’une vingtaine d’interviews menées auprès des acteurs de la publicité numérique responsable (agences, régies publicitaires, entreprises AdTech, plateformes, acteurs de l’autorégulation, associations et chercheurs), nourrit ce rapport et nous permet également de soulever les enjeux émergents de la publicité numérique responsable pour en proposer une analyse plus approfondie.

Depuis ces dernières années, les objets connectés suscitent un intérêt croissant dans le cadre de la consumérisation des TIC, influençant notre vie quotidienne. Néanmoins, la numérisation des objets physiques offre une abondance d’objets apparemment similaires mais caractérisés par certains attributs que les consommateurs ne parviennent pas à s’apercevoir et à s’approprier. En raison du phénomène de désengagement, les consommateurs ont besoin d’un outil pour les guider dans le choix de l’objet connecté le plus appropriable pour répondre à leurs besoins. Cette recherche vise à mieux comprendre les objets connectés en proposant une taxonomie en fonction des niveaux d’amélioration de l’expérience et de la pertinence pour des usages effectifs tels que appropriés. Cette taxonomie centrée sur l’utilisateur nous a permis de formuler des recommandations aux acteurs du marché des objets connectés à destination du grand public, spécifique à chaque catégorie d’objets connectés.

Cette étude descriptive transversale vise à (1) décrire l'utilisation actuelle des technologies numériques (TN) par les personnes atteintes de maladies chroniques (MC) en identifiant différents profils d'utilisateurs et (2) déterminer si ces profils ont des caractéristiques spécifiques concernant les variables liées à la santé et la qualité de la relation patient-médecin (QR). Un questionnaire en ligne évaluant les utilisations de plusieurs types de DT (Internet, applications mobiles et appareils connectés) et plusieurs dimensions liées à la santé et à la qualité de la relation patient-médecin a été rempli par 954 personnes vivant avec une maladie chronique. Les groupes d'utilisateurs de DT ont été obtenus par une analyse de cluster k-means, puis comparés à l'aide de tests de Mann-Whitney. Les résultats montrent trois profils d'utilisateurs de DT : (1) hyperconnectés (8,9%, utilisateurs réguliers de tous les DT), (2) biconnectés (19,1%, utilisateurs réguliers d'Internet et d'applications mobiles) et (3) hypoconnectés (72%, utilisateurs occasionnels d'Internet uniquement). Les groupes hyperconnectés et biconnectés sont plus autonomes, mieux informés sur leur traitement et plus engagés envers leurs médecins que le groupe hypoconnecté. La non-adhésion au traitement, les motivations de santé, l'auto-efficacité pour la gestion de la santé et la dimension de confiance du QR patient-médecin ne diffèrent pas entre les groupes. Nous concluons en discutant de la faible utilisation des technologies les plus récentes dans la population des MC, bien que ces technologies semblent donner accès à des informations de santé qui responsabilisent les patients et conduisent à une meilleure relation avec leurs médecins.

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Contexte : L’endométriose est une maladie chronique qui toucherait environ 10% des femmes menstruées. Les symptômes, peu connus et souvent mal repérés, s’expriment principalement par des douleurs et/ou des perturbations de la fréquence, de la durée ou des flux lors des cycles menstruels. Il s’écoule généralement 5 à 8 ans entre leur apparition et le diagnostic, et les traitements ont une efficacité variable selon les femmes et au cours du temps. L’impact psychosocial est important (dépression, anxiété, qualité de vie dégradée, sentiment d’isolement) et la difficulté à trouver un soutien social compréhensif et informé sur la maladie est souvent rapporté par ces femmes. Les technologies numériques, en offrant notamment la possibilité d’accès à des communautés de malades, permettraient de répondre à ce besoin. Toutefois, aucune étude ne s’est intéressée dans une approche quantitative à l’usage des technologies numériques et leurs effets sur les comportements de santé des femmes atteintes d’endométriose. Le premier objectif de notre étude est ainsi de décrire les usages des technologies numériques de cette population. Le second vise à identifier si les usagers déterminent les niveaux de variables liées à la santé et de la qualité de la relation au médecin. Méthode : 213 femmes ont complété un questionnaire en ligne mesurant : 1) les usages d’Internet (fréquence, sites consultés, informations recherchées), des applications mobiles et objets connecté de santé . 2) plusieurs variables de santé (motivation, sentiment d’efficacité personnelle, empowerment) . 3) la qualité de la relation patiente-médecin et 4) leur perception des bénéfices et limites des technologies numériques. Des statistiques et des modèles d’équations structuelles seront réalisés. Résultats et retombées attendues : Cette étude permettra de mieux comprendre les usages des technologies numériques car les femmes atteintes d’endométriose et les liens avec leur santé et la relation au médecin. Plus particulièrement, les résultats permettront de décrire en quoi les différents types de technologie numérique peuvent, ou non, être bénéfiques à ces femmes et à quelles étapes du parcours de soins.

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Cette recherche vise à explorer le processus d'appropriation des dispositifs IoT du point de vue du consommateur. En utilisant des entretiens qualitatifs avec des consommateurs de montres intelligentes, elle identifie quatre étapes différentes du processus d'appropriation : l'appropriation symbolique, l'exploration, la construction de l'usage et la stabilisation. Grâce au cadre DIVA, les résultats montrent que le processus d'appropriation est un phénomène dynamique qui repose à la fois sur des interactions spécifiques et sur un type de valeur, lié aux caractéristiques du dispositif IoT. Cette recherche permet de mieux comprendre le processus d'appropriation des consommateurs de dispositifs IoT, permettant aux entreprises d'identifier des variables d'actions pour l'améliorer.

En 15 ans, le Web 2.0 a radicalement transformé notre façon de travailler, de consommer, de vendre, de communiquer… Les technologies (mobile et tablette, 3G ou 4G, médias sociaux, big data, IA, etc.) ont bouleversé nos sphères de vie et notre rapport aux individus, à l’information, aux objets… 57 pionniers vous proposent d’explorer rétrospectivement les conséquences du digital sur notre société (économie, politique, juridique, culturel…). Le but : imaginer 7 pistes de réenchantement pour un futur numérique plus sain et plus responsable face à la domination des géants d’Internet, GAFA et BATX. La voix de 57 pionniers : Farid Arab .

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Les innovations technologiques dans le secteur de la santé permettent des progrès considérables, mais le développement des objets connectés, des robots ou des algorithmes utilisant des méthodologies d'apprentissage machine de plus en plus complexes, est source d'impacts sociétaux majeurs. Quels sont donc les enjeux éthiques d'une médecine s'appuyant sur des technologies d'intelligence artificielle ? Comment repenser l'humain au coeur de la e-santé ? Comment concevoir des technologies responsables et éthiques ? Quelles sont les courants de pensée actuels et les actions menées pour penser une médecine du futur responsable ?

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Contexte : Avec la généralisation des technologies numériques (Internet, application mobile et Internet des objets) au cours des dernières décennies, des inquiétudes ont été soulevées quant à l'influence de la facilité d'accès aux informations de santé sur les résultats de santé et la relation patient-médecin. Cette étude vise à étudier ces questions dans une population d'individus vivant avec des maladies chroniques. Méthode : 954 participants ont rempli un questionnaire en ligne mesurant leurs utilisations d'Internet, des applications mobiles et des appareils connectés, leurs niveaux sur plusieurs résultats de santé (motivation de santé, auto-efficacité, autonomisation, qualité de vie liée à la santé) et leur qualité de relation patient-médecin. Les avantages et les limites perçus des technologies numériques sur ces résultats ont également été évalués. Des analyses en grappes ont été réalisées pour identifier les différents types d'utilisateurs de technologies numériques parmi les patients atteints de maladies chroniques. Les groupes ont ensuite été comparés sur les résultats de santé et la relation patient-médecin. Résultats : Il existe trois profils d'utilisateurs de technologies numériques dans la population des patients atteints de maladies chroniques : 1)hyperconnectés (8,9% de l'échantillon total, utilisateurs réguliers de toutes les technologies numériques), 2)biconnectés (19,3%, utilisateurs réguliers d'Internet et d'applications, aucun utilisateur d'appareils connectés), 3)hypoconnectés (71,8%, utilisateurs occasionnels d'Internet uniquement). La comparaison a montré que plus les personnes sont connectées, plus elles perçoivent les bénéfices des technologies numériques sur leur santé malgré l'absence de différences entre les trois groupes sur la plupart des résultats de santé. En outre, les patients hyper- et bi-connectés sont plus autonomes et plus engagés dans la relation avec leur médecin. Discussion : Les technologies numériques transforment efficacement les patients vers une autonomisation qui est un allié pour renforcer la relation patient-médecin.

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Selon Hoffman & Novak (2018), les objets connectés grand public qui ouvrent la voie à de nouvelles expériences d'usage, ont le potentiel de révolutionner la vie des consommateurs dans les années à venir. Le principal enjeu des objets connectés réside dans le fait d'intégrer leur usage dans les pratiques quotidiennes des consommateurs en produisant activement des données d'usage sur le long terme, à savoir l'appropriation. Cette recherche a validé le modèle explicatif de l'appropriation de l'objet connecté grand public au travers des besoins psychologiques des consommateurs français à l'égard de leurs objets connectés possédés. Nos résultats montrent que l'appropriation de l'objet connecté est fortement corrélée au besoin d'identité de soi, le besoin d'avoir un territoire ainsi que le besoin d'efficace et d'effectance. Et l'appropriation de l'objet connecté peut avoir un impact positif sur la perception de la valeur globale de l'objet connecté par les consommateurs, les comportements extra-rôle des consommateurs, ainsi que la satisfaction de leur vie quotidienne. Par ailleurs, le rôle médiateur des comportements extra rôle dans la relation entre l'appropriation et la valeur perçue nous permet d'affiner la compréhension des mécanismes de cocréation de valeur du point de vue du consommateur. Il nous enseigne de manière complémentaire comment l'appropriation de l'objet connecté contribue à la création de valeur par les consommateurs.

Comment réguler les big tech ?

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Animation sous forme d'un tribunal où un président, des procureurs, des avocats, des témoins, des experts, des spécialistes sont directement mis à contribution - participation du public et vote du verdict.

Impacts de la transformation des environnements de travail sur la société, et inversement, des considérations sociétales sur les business models des entreprises. - L'humain au cœur de la transformation numérique : le changement d'échelle culturelle est une clé du changement d'échelle numérique. - Remodeler la formation initiale et professionnelle pour le "numérique pour tous".

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La plupart des systèmes de recommandation de produits en marketing sont basés sur des algorithmes d'intelligence artificielle utilisant des techniques d'apprentissage automatique ou d'apprentissage profond. L'un des défis actuels pour les entreprises est d'éviter les effets négatifs de ces systèmes de recommandation de produits sur les clients (ou prospects), tels que l'injustice, le biais, la discrimination, l'opacité, l'opinion encapsulée dans les algorithmes des systèmes de recommandation mis en œuvre. Cette recherche se concentre sur le défi de l'équité. Nous faisons d'abord une revue de la littérature sur l'importance et les défis de l'utilisation d'algorithmes éthiques. Deuxièmement, nous définissons le concept d'équité et présentons les raisons pour lesquelles il est important pour les entreprises d'aborder cette question en marketing. Troisièmement, nous présentons les différentes méthodologies utilisées dans les algorithmes des systèmes de recommandation. En utilisant un jeu de données dans l'industrie du divertissement, nous mesurons l'équité des algorithmes pour chaque méthodologie et comparons les résultats. Enfin, nous améliorons les méthodes existantes en proposant un nouveau système de recommandation de produits visant à augmenter l'équité par rapport aux méthodes précédentes, sans compromettre les performances des systèmes de recommandation.

L'Internet des objets grand public (CIoT), qui a suscité une attention croissante ces dernières années, commence à offrir de nouveaux services avantageux basés sur les avancées des technologies IoT, modifiant ainsi notre quotidien. Néanmoins, la littérature précédente a fourni peu d'informations sur la mesure et l'impact de l'appropriation des objets connectés intelligents (OCS) par les consommateurs. La présente recherche examine cette appropriation à travers une enquête empirique auprès de 505 utilisateurs d'OCS en combinant les perspectives du marketing et de la SI. Les résultats montrent que l'appropriation du CIoT est un construit formatif d'ordre supérieur dont les sous-dimensions réfléchies de premier ordre sont la connaissance, la conscience, l'auto-adaptation, le contrôle, la création et la propriété psychologique. En outre, l'étude révèle un impact positif de l'appropriation du CIoT sur les comportements de rôle supplémentaire, la valeur perçue du SCO et la satisfaction de la vie, ainsi que le rôle médiateur du comportement de rôle supplémentaire sur la relation entre l'appropriation et la valeur perçue du SCO.

La coopétition est un concept en sciences de gestion (notamment en stratégie), qui décrit à l'origine les situations où les organisations (entreprises, associations…) sont à la fois en coopération et en compétition, aussi paradoxal que cela puisse paraître. Un récent article paru dans The Conversation met d'ailleurs en avant le rôle potentiel de la coopétition dans l'évolution, en soulignant qu'elle peut se trouver tant dans le monde animal (pour expliquer l'évolution des espèces) qu'au niveau des entreprises et des organisations. Nous souhaitons ici apporter une perspective complémentaire en soulignant que la coopétition s'observe au niveau des relations entre les individus, ce qui ouvre un large champ d'applications potentielles.

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L'intelligence artificielle (IA), au-delà des applications concrètes qui font déjà partie de notre quotidien, permet de traiter des données et des connaissances nombreuses et hétérogènes, et de comprendre des règles potentiellement complexes et abstraites à la manière de l'intelligence humaine mais sans intervention humaine. L'IA combine deux propriétés, l'auto-apprentissage par le traitement successif et répétitif de données ainsi que la capacité d'adaptation, c'est-à-dire la possibilité pour un programme scénarisé de faire face à de multiples situations susceptibles de varier dans le temps. Les experts de la table ronde ont confirmé l'apport potentiel et l'avantage théorique de l'IA dans la recherche clinique et dans l'amélioration de l'efficacité des soins aux patients. Les experts ont également mesuré, comme c'est le cas pour tout nouveau processus auquel les gens doivent s'habituer, son impact sur les pratiques et les mentalités. Pour maximiser les bénéfices de l'IA, quatre points critiques ont été identifiés. La prise en compte de ces quatre points conditionne l'intégration technique et l'appropriation par tous les acteurs du spectre des sciences de la vie : chercheurs, régulateurs, développeurs de médicaments, établissements de soins, praticiens et, surtout, patients et société civile. 1er point critique : produire des démonstrations tangibles des apports de l'IA en recherche clinique en quantifiant ses bénéfices. 2ème point critique : instaurer la confiance pour favoriser la diffusion et l'acceptabilité de l'IA en santé grâce à un cadre réglementaire adapté. 3ème point critique : assurer la disponibilité des compétences techniques, ce qui implique un investissement dans la formation, l'attractivité du secteur de la santé par rapport aux secteurs à forte composante technologique et le développement d'outils ergonomiques de collecte de données pour tous les opérateurs de santé. 4ème point critique : organiser un système de gouvernance pour un modèle distribué et sécurisé au niveau national afin d'agréger les informations et services existant au niveau local. Trente-sept recommandations concrètes ont été formulées qui devraient ouvrir la voie à une adoption généralisée de l'IA dans la recherche clinique. Dans ce contexte, l'initiative française " Health data hub " constitue une opportunité idéale.

Dans le cadre de la consumérisation généralisée des technologies de l'information, les objets connectés intelligents (OCS) ont suscité un intérêt croissant ces dernières années. L'internet des objets grand public (CIoT) présente de nouvelles opportunités d'expérience d'usage qui ont le potentiel de révolutionner notre vie quotidienne. Néanmoins, l'appropriation du CIoT a fait l'objet de peu d'attention jusqu'à aujourd'hui. Notre étude vise à comprendre cette appropriation à travers une étude empirique de 505 utilisateurs de SCO dans une perspective marketing. Les résultats montrent que l'appropriation des technologies de l'information et de la communication est un concept formatif d'ordre supérieur dont les sous-dimensions réfléchies de premier ordre sont la connaissance, la conscience, l'auto-adaptation, le contrôle, la création et la propriété psychologique. L'appropriation des TIC est directement influencée de manière positive par le besoin d'avoir une place, le besoin d'efficacité et d'efficience, et le besoin d'identité personnelle, qui est un concept d'ordre supérieur. De plus, l'étude révèle l'impact positif de l'appropriation du CIoT sur les comportements extra-rôles, la valeur perçue de l'OCS et la satisfaction de la vie, ainsi que le rôle médiateur du comportement extra-rôle sur la relation entre l'appropriation et la valeur perçue de l'OCS. Notre étude présente plusieurs contributions. Premièrement, en conceptualisant l'appropriation du CIoT et en explorant les motivations individuelles et leurs impacts, nous avons fait progresser la littérature sur l'appropriation de la technologie, qui manque de connaissances théoriques et empiriques au niveau individuel. Deuxièmement, ce travail est l'une des premières études quantitatives sur l'appropriation de la technologie CIoT. Troisièmement, notre étude modélise l'appropriation des technologies de l'information et de la communication en tant que construction d'ordre supérieur, ce qui constitue une question avancée dans le cadre du PLS-SEM. Enfin, compte tenu du rôle actif des consommateurs dans la co-création de leur expérience d'utilisation, notre modèle pourrait servir d'outil pour mieux comprendre l'expérience d'utilisation effective des TIC.

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Table ronde : -Comment renforcer le rôle des femmes dans l'innovation technologique et pourquoi c'est un enjeu crucial. -Comment s'assurer que l'usage du Big Data n'augmente pas les inégalités et la discrimination. -Les clés pour engager une réflexion sur la responsabilité au sein de l'entreprise. -Redonner confiance aux citoyens: une obligation pour les entreprises et les institutions.

a vie quotidienne des consommateurs est orientée par des algorithmes tels que les systèmes de recommandation, la publicité en temps réel (Real Time Biding), les informations filtrées sur les réseaux sociaux, la classification des sites web sur les moteurs de recherche. Ces algorithmes, qui deviennent des outils marketing, sont basés sur l'intelligence artificielle et principalement sur des méthodes d'apprentissage automatique ou d'apprentissage profond. Cependant, ces algorithmes largement utilisés présentent des problèmes éthiques tels que le biais, la discrimination, l'opacité, l'opinion encapsulée et la non-équité. Nous présenterons les enjeux éthiques de l'intelligence artificielle et le défi d'une IA responsable pour les universitaires et les praticiens.

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À l'ère du numérique, les analyses basées sur l'intelligence artificielle (IA) sont de plus en plus nombreuses. Leur réalisation exceptionnelle marque une véritable révolution dans la façon dont les données sont traitées et les types d'insights qui peuvent être générés (Kersting & Meyer, 2018). Dans le même temps, nous assistons à une augmentation de la recherche académique multidisciplinaire sur les questions sociétales et éthiques soulevées par les algorithmes, telles que la discrimination, l'opacité du processus décisionnel et l'atteinte à la vie privée (Barocas, Selbst, 2016 . Selbst & al., 2018) . Cet article propose un cadre pour analyser les différentes visions de l'intégration de l'éthique dans l'intelligence artificielle dans les systèmes d'information.

Responsabilité de l'IA en santé (biais, discrimination, non équité, opacité, opinions encapsulées dans les algorithmes) et impact sur les patients.

Présentation de la recherche sur l'impact des technologies sur les patients chroniques.

La plupart des systèmes de recommandation de produits sont basés sur des algorithmes d'intelligence artificielle utilisant des techniques d'apprentissage automatique ou d'apprentissage profond. L'un des défis actuels est d'éviter les effets négatifs de ces systèmes de recommandation de produits sur les clients (ou prospects), tels que l'injustice, le biais, la discrimination, l'opacité, l'opinion encapsulée dans les algorithmes des systèmes de recommandation mis en œuvre. Cet article porte sur le défi de l'équité. Nous définissons le concept et présentons quelques mesures de l'équité. Ensuite, nous présentons un nouveau modèle prédictif, auquel nous prévoyons d'incorporer des critères d'équité. En utilisant un ensemble de données provenant de l'industrie du divertissement, nous mesurons l'équité pour chaque méthode et comparons les résultats.

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Influence des réseaux sociaux en santé avec étude de la polémique sur le Levothyrox.

Ethics and responsibility of technologies Les technologies d'intelligence artificielle et les usages croissants des systèmes algorithmiques impactent la vie quotidienne des individus et nos sociétés. En 2018, la révolution digitale s'est retrouvée au coeur de nombreux débats sociétaux, le clivage devenant plus marqué entre des représentations de la technologie très positives d'une part et d'autres plus fermement négatives. Ces débats sont liés aux enjeux éthiques qu'engendrent le développement massif des technologies et leurs usages dans nos sociétés. Les modèles dominants sont portés par les Etats-Unis et la Chine et portent des valeurs profondément différentes de celles qui ont crée l'Europe. Nous discuterons dans cet exposé les différents enjeux éthiques des technologies, depuis la recherche jusqu'aux applications, ainsi que des pistes futures permettant de développer un modèle plus responsable des technologies.

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Les algorithmes d'apprentissage prennent une importance croissante dans le domaine de la santé et permettent des progrès extraordinaires, comme par exemple pour le diagnostic précoce d'une pathologie, en oncologie, pour le séquençage du génome ou encore dans l'imagerie médicale. Ces technologies de machine learning et de deep learning vont être de plus en plus utilisées dans le futur. Cependant, même si l'intelligence artificielle est source de progrès majeurs en santé, son impact sur le patient et plus globalement sur la société peut poser problème.

Une table ronde pour questionner l'important sujet de l'éthique dans la course à la recherche menée par Google, Apple et autres puissants groupes privés de la nouvelle économie. Alors que les géants du Web (GAFA, BATX, NATU.) investissent massivement dans les recherches en nanotechnologie, biotechnologie ou intelligence artificielle, Etats et organisations internationales s'engagent dans des projets sur le long terme (Blue Brain, Human Brain Project, China Brain Project.), suivis par nombre de startups. Quid de l'éthique dans ce foisonnement ? Les conséquences de ces recherches sont-elles débattues ? Comment les Etats se positionnent-ils ? Quels moyens de contrôle les citoyens ont-ils encore sur les acteurs en question ?.

Les algorithmes sont aujourd'hui à la base de la plupart des services digitaux (réseaux sociaux, systèmes de recommandations, publicité en ligne (Real Time Bidding), filtrage de contenus, etc.) et impactent quotidiennement nos sociétés et la vie des individus. Mais les algorithmes sont souvent opaques et peuvent introduire des biais, de la discrimination ou de la non équité. Ils posent donc des questions d'éthique, et la transparence des systèmes algorithmiques constitue un enjeu majeur tant en termes économiques que pour la société.

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En portant nuit et jour la bague connectée Oura à son doigt, chacun peut savoir si son sommeil est de qualité. Grâce à un patch connecté fixé sur le bras, les personnes diabétiques peuvent connaître leur taux de sucre dans le sang sans avoir à piquer le bout de leur doigt. Ces deux objets ont reçu, le 9 février, l'un des trophées de la santé mobile remis à l'IUT Paris-Diderot et décernés par un jury d'experts, attestant de leur réelle valeur ajoutée pour l'utilisateur. Ces derniers temps, les fabricants de montres, bracelets, lunettes et autres objets connectés promettent beaucoup. Trop, à en juger par le décalage entre l'explosion de l'offre, et la place très modeste qu'occupent ces appareils dans notre quotidien. La plupart font office de gadgets, achetés sur un coup de tête et vite oubliés au fond d'un tiroir. L'heure n'est pas encore venue, où ces appareils nous seront aussi familiers et vitaux que notre smartphone. Tandis que les objets connectés relevant du bien-être peinent à convaincre de leur utilité, d'autres appartenant à la catégorie des dispositifs médicaux ont su se rendre indispensables auprès des patients. Ils servent principalement à des fins de diagnostic, de prévention ou de traitement d'une maladie, tels les lecteurs de glycémie dans le cas du diabète. Et amènent à s'interroger sur la manière dont leurs utilisateurs se les approprient.

Les plateformes de concours d'innovation sont utilisées pour recueillir les idées innovantes des consommateurs. Les recherches précédentes sur les concours d'innovation se sont principalement concentrées sur la génération d'idées par les participants. Dans cet article, nous analysons l'évaluation des idées par les participants à des concours d'innovation de foule coopératifs dans une perspective de réseau. En utilisant les données d'une plateforme de concours d'innovation, nous créons un réseau d'utilisateurs à travers leurs interactions. Ensuite, nous mesurons l'impact des scores de centralité des participants sur l'évaluation reçue et donnée. Nos résultats révèlent que les scores in-degré, out-degré et d'autorité sont corrélés avec l'évaluation positive reçue, tandis que l'autorité est négativement corrélée avec le nombre d'évaluations faites. Nous montrons également que les scores de centralité d'entre-deux et de hub n'ont aucun impact. En identifiant les influenceurs sociaux avec des scores de réseau, nous proposons une méthodologie pour réduire le biais de vote de l'innovation par la foule et pour aider les managers à mieux sélectionner les idées.

L'un des grands enjeux sociétaux du numérique durant la métamorphose digitale de nos sociétés et de nos économies durant les vingt-cinq dernières années porte sur les données personnelles et le respect de la Privacy, qui a abouti en Europe à l'élaboration du GRDP, nouveau règlement européen qui va rentrer en vigueur en mai 2018, auquel les différents acteurs économiques doivent se soumettre en adaptant parfois en profondeur leur stratégie digitale. La question du respect des données personnelles dans une société numérique a ainsi bien avancée jusqu'au stade de la régulation. Plus récemment, un nouvel enjeu a émergé : l'éthique, la redevabilité et la transparence des algorithmes à l'ère de l'Intelligence Artificielle (IA). Nos vies et journées sont en effet de plus en plus dépendantes d'algorithmes : réveil le matin à une heure optimale grâce à un objet connecté, déplacement vers le lieu professionnel via un algorithme minimisant le temps de transport (de type Waze ou RATP), moteur de recherche sur Internet (Google, Bing, Qwant), traduction de texte (Google traduction), achat de produits sur un site de E-commerce (comme Amazon), recommandation de restaurant (comme La fourchette), utilisation d'Uber pour y aller, Trip Advisor et ses recommandations pour préparer ses vacances, réservation de vols via Orbitz ou Expedia optimisant les réponses selon différents critères (bas prix, vols directs, etc.), réservation de logement via AirBnB, recommandation d'activité physique via une montre connectée, ou d'un film pour le soir avec Netflix, et on pourrait en citer bien d'autres, touchant à des sujets plus sensibles comme la santé (algorithmes prédictifs donnant une probabilité d'avoir telle ou telle pathologie). L'enjeu de l'éthique des algorithmes est d'autant plus important aujourd'hui que l'intégration de l'IA dans les produits et services grand public explose dans tous les secteurs économiques.

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Bien que les applications digitales se multiplient, les patients leur tournent souvent le dos très rapidement.

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Boostées par la démocratisation de l'usage des nouvelles technologies, de nouvelles manières d'apprentissage ont émergées remettant en question les schémas traditionnels de transmission du savoir et par conséquences nos institutions d'enseignement. MOOC, classe inversée, . Quel recul avons-nous aujourd'hui sur ces innovations ? Quelle valeur ajoutée créent-elles ? Quels coûts génèrent-elles pour les organisations et les acteurs (enseignants et étudiants)? Sont-elles amenées à remplacer nos actuelles (vieilles) méthodes d'enseignement ? Comment se fait concrètement la cohabitation et à quel coût ? Quelle analyse peut-on faire de la stratégie des nouveaux acteurs qui s'introduisent dans le secteur de l'enseignement comme dans un segment de marché (comme Google par exemple) et qui façonnent au travers des supports technologiques qu'ils proposent les processus d'enseignement et d'apprentissage?.

Les différents usages des OCS.

Thématique : Les réseaux sociaux - L'Humain.

Comment laisse-t-on des traces de notre vie privée dans les objets connectés que l'on utilise au quotidien ? Comment les capteurs qui nous entourent collectent-ils des données privées ? Comment ces données sont-elles utilisées ? Ce sont les questions qui seront abordées lors de cette conférence animée par Christine Balagué, titulaire de la Chaire réseaux sociaux à l'Institut Mines-Télécom, et Mathieu Cunche, Professeur à l'INSA Lyon et chercheur au laboratoire CITI (Centre d'Innovation en Télécommunications et Intégrations de Services). Cet événement organisé en partenariat avec la Chaire SPIE ICS "Internet of Things", s'inscrit dans le cycle de conférences Mouv'INSA proposé par le Centre des Sports.

Objets connectés en santé.

Les technologies et services de e-santé intègrent de plus en plus d'algorithmes et d'intelligence artificielle, le big data est au coeur des recherches et de certaines applications. Dans ce monde complexe, la transparence des technologies et les questions éthiques deviennent des enjeux de développement du marché de la e-santé. Comment concilier l'innovation dans ce secteur et les questionnements éthiques ? Quelles solutions apporter ?.

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Quelles évaluations des dispositifs e-santé ? Qui évalue et comment ? Les outils d'évaluation traditionnels sont-ils adaptés ? Quels impacts et quels bénéfices ?

Alors que les entreprises font de plus en plus appel au grand public pour développer de nouveaux produits et services, les défis demeurent pour améliorer l'efficacité des plateformes de crowdsourcing d'idées et les responsabiliser.

En utilisant des données recueillies à partir de sources multiples sur le World Wide Web (réseaux sociaux, sites d'information, etc.), l'objectif de ce travail est de décrire les caractéristiques de la propagation de l'information sur le Web. Nous regroupons d'abord les données collectées par leur similarité qui peut avoir été induite par un facteur commun, par exemple un sujet similaire. Ensuite, nous analysons les cascades d'informations en termes de caractéristiques temporelles et structurelles, ce qui nous permet de trouver leurs principaux modèles de propagation. Enfin, nous étudions le problème du regroupement des cascades en groupes qui se comportent de manière similaire en ce qui concerne leur diffusion sur le web. L'approche présentée est non supervisée et utilise uniquement des données comportementales.

Ce panel amène la discussion au niveau des politiques et des réglementations. Il jette un pont entre les points de vue et les expériences des chercheurs et des questions plus larges telles que les orientations des politiques publiques de recherche, le nouveau RGPD (règlement général sur la protection des données), le pouvoir des entreprises numériques privées et leurs relations, parfois conflictuelles, avec les autorités publiques, la conciliation de la volonté d'innovation technologique avec la légalité et la déontologie, l'accès aux données pour la recherche (publique), l'intégrité de la recherche et l'établissement de codes de conduite.

Atelier thématique de réflexion éthique organisé par la Plateforme "Ethique et Biosciences" de la Génopole® Toulouse, Occitanie.

Le marketing numérique a placé le mobile et le social au centre de la vision. Les interactions mobiles et sociales ont transformé les activités de marketing et imposé un nouveau paradigme sur les comportements des consommateurs basé sur la gestion de la relation client en temps réel, l'influence sociale de pair à pair et la co-création d'idées avec les consommateurs. De nombreuses recherches ont été menées dans le domaine des médias mobiles et sociaux, mais peu d'entre elles ont adopté une approche systématique en illustrant l'évolution du marketing et en identifiant les caractéristiques mobiles et sociales. Dans ce chapitre, nous comblons ce manque de recherche par une approche de revue de la littérature en présentant d'abord le nouveau paradigme marketing créé par les réseaux sociaux, puis en analysant l'évolution du marketing des réseaux sociaux basés sur le web aux réseaux sociaux mobiles. Les caractéristiques mobiles et sociales sont identifiées pour guider les spécialistes du marketing dans la conception des applications. Enfin, quatre études de cas sont présentées pour montrer comment ces caractéristiques sont distribuées dans les applications afin d'offrir une meilleure expérience au consommateur. Ce chapitre apporte des implications à la fois théoriques et pratiques dans ces nouvelles tendances.

Les entreprises développent des plateformes de co-création pour recueillir les idées innovantes générées par les consommateurs. Le modèle du concours d'idées est traditionnellement utilisé pour organiser une telle action collective et a été largement mis en œuvre par les entreprises. En parallèle, le développement des plateformes collaboratives et des réseaux sociaux a conduit à l'apparition de plateformes de co-création basées sur un modèle coopératif avec des caractéristiques communautaires. En plus de ces deux modèles classiques, un troisième modèle, une combinaison de compétition et de coopération - le modèle de coopetition - a émergé. Bien que ce modèle suscite un intérêt croissant, aucune étude à ce jour n'a comparé ses performances à celles des deux autres modèles. Notre objectif de recherche est d'étudier et de comparer comment ces trois modèles affectent la performance créative en termes de quantité et de qualité des idées. Nous avons donc mené une expérience avec 177 étudiants pour générer des idées qui ont été soumises à une entreprise établie. Les résultats montrent que le modèle coopératif génère plus d'idées et des idées plus créatives que les deux autres modèles. Nous proposons également des idées sur la manière dont une plateforme de co-création avec les consommateurs devrait être conçue pour atteindre une meilleure performance créative.

Dans un contexte de dépendance accrue aux données, les entreprises ne peuvent faire l'économie d'un questionnement sur le caractère responsable de leurs algorithmes.

Cette recherche se concentre sur l'identification des rôles sociaux et l'étude de leur influence dans une communauté de produits basée sur les médias sociaux. En s'appuyant sur une approche systémique pour la conceptualisation des rôles et à travers le prisme de la théorie du positionnement (Davis & Harré, 1990 ; Harré & Van Langenhove, 1999), nous étudions l'activité des membres, le contenu partagé et la position dans le réseau au sein d'une communauté de consommateurs basée sur les médias sociaux (SMC) autour d'un produit. Cette enquête a conduit à l'identification de dix rôles fondamentaux au sein de la communauté, basés sur trois éléments clés : l'objet d'intérêt (produit, pratique et communauté), le principal type de contribution (partage d'informations et recherche d'informations), l'orientation individuelle (factuelle, émotionnelle). Nous proposons une explication sur la façon dont ces rôles, par leur positionnement, participent à la dynamique de la communauté et comment ils participent à la création et à la diffusion de la cuisine en tant que pratique sociale, façonnant la périphérie autour de cette pratique.

Cette étude porte sur l'application du principe de coopétition dans les plateformes de crowdsourcing d'idées, à savoir le recours simultané à la coopération et à la compétition pour mobiliser la foule. Nous présentons ce nouveau modèle et explorons, grâce à un cadre conceptuel et une étude empirique de soixante plateformes, dans quelle mesure le principe de coopétition est appliqué par ces plateformes. Nous montrons que les sites étudiés présentent pour l'essentiel des formes atténuées ou marquées de coopétition. Nous discutons les implications pratiques et théoriques de ces résultats.

Journée consacrée à l'analyse des usages multi-sectoriels des algorithmes et à une réflexion pluridisciplinaire sur les enjeux et risques du déploiement des algorithmes comme soutien ou substitut à la décision humaine.

Du matin au soir, nous sommes confrontés à des algorithmes. Mais cette exposition n'est pas sans dangers. Leur influence sur nos opinions politiques, sur nos humeurs ou sur nos choix est prouvée. Loin d'être neutres, les algorithmes portent les jugements de valeur de leurs développeurs, et nous les font subir le plus souvent sans que nous en ayons conscience. Il devient alors nécessaire de questionner leur éthique, et de trouver des solutions aux biais que subissent leurs utilisateurs.

Le S-commerce et le M-commerce sont devenus des mots à la mode ces dernières années. Les éléments sociaux et mobiles ont apporté de nouvelles façons de penser ainsi que des opportunités stimulantes pour le commerce électronique. Dans ce chapitre, nous présentons tout d'abord les concepts du commerce social en ligne, ses classifications et les comportements d'achat social. Ensuite, nous analysons l'évolution du commerce social en ligne vers le commerce social mobile. Différentes études de cas sont présentées pour démontrer le concept de commerce social mobile, afin de définir précisément comment les plumes mobiles et sociales ajoutent de la valeur au commerce électronique traditionnel.

La transformation digitale change la façon de communiquer des marques et la façon de concevoir l'expérience client. L'utilisation des nouvelles technologies constitue un enjeu majeur pour les marques. Comment les entreprises s'adaptent ? Quelles sont les priorités ? Du physique au Digital quelles expériences clients ? Quels changements pour les marques ? Coordonnée et animée par Géraldine Michel, Professeur à l'IAE de Paris, Directeure de la chaire Marques & Valeurs, elle regroupera Christine Balagué, Professeur, titulaire de la Chaire réseaux sociaux et Objets connectés, Telecom Ecole de Management-Institut Mines telecom, Ann-Sophy Cicofran, Planneur stratégique et Digital Scénarist, Ogilvy, Alexandre Kane, Chief digital Officer, EM Lyon, Michaela Merk, Consultante digitale, Merk & Partners et Billy Salha, Directeur Europe et Asie, Bic.

Le crowd-sourcing d'idées est souvent basé sur le principe de coopération et de concurrence simultanées, à savoir la coopetition. Certaines études suggèrent que ce modèle présente certains avantages en termes de participation et de performance au sein des plateformes. Elles combinent des méthodes structurelles, utilisant des techniques d'analyse des réseaux sociaux, ainsi que des méthodes qualitatives basées sur une analyse de contenu interprétative. Cependant, la coopetition est encore mal comprise, principalement au niveau individuel. En effet, puisque la coopération et la concurrence sont souvent perçues comme des situations conflictuelles, nous ne savons pas si et comment la coopetition renforce les comportements de coopération et de concurrence. Les recherches précédentes manquent de soutien pour la dimension sociétale, y compris l'histoire interactionnelle, qui est une composante importante qui affecte le comportement de l'utilisateur. En outre, on sait peu de choses sur la dynamique sociale des utilisateurs et sur la façon dont les relations entre eux s'établissent. Pour remédier à ces limites, nous utilisons un modèle à base d'agents, car les agents endossent les interactions et offrent des capacités bien développées pour exprimer et interpréter formellement les informations utiles pour simuler la dynamique sociale dans les réseaux de co-opération. Pour spécifier le comportement des agents, nous construisons un modèle de confiance qui permet aux agents de raisonner sur la confiance des autres tout en guidant leur processus de décision lorsqu'ils veulent interagir. Le but de cette étude est d'explorer la dynamique sociale micro en utilisant un modèle de confiance pour mieux comprendre la dynamique sociale macro dans un réseau de coopetition, ce qui pourrait finalement conduire à des résultats innovants et à une meilleure performance à travers une typologie de plateforme spécifique. Afin d'évaluer la performance de la plateforme ainsi que l'évolution de la dynamique sociale, nous effectuons plusieurs simulations multi-agents en faisant varier la distribution des rôles de trois agents : les coopérateurs, les compétiteurs et les co-opétiteurs. Les résultats obtenus nous donnent un aperçu de la manière d'améliorer la motivation des agents au sein de la plateforme afin de la rendre plus propice à la génération de bonnes idées.

Mardi 8 mars 2016 après-midi, la commission des affaires économiques a organisé une table ronde sur la numérisation de l'économie. Celle-ci a réuni Christine Balagué, vice-présidente du groupe de travail du Conseil national du numérique ayant remis le rapport le 6 janvier 2016 " Travail, emploi, numérique : les nouvelles trajectoires ", Nicolas Colin, fondateur de " TheFamily " et auteur de " L'âge de la multitude ", Anne Perrot, économiste, et Philippe Portier, avocat associé chez Jeantet. Cette table ronde aura pour objet d'informer les députés sur les profondes transformations de notre modèle productif qu'implique la digitalisation de l'économie. Une révolution parfois qualifiée d'ubérisation en raison du cas topique du secteur très régulé, traditionnel et peu performant des taxis, bousculé par une entreprise innovante ,Uber, qui améliore le service rendu aux consommateurs tout en posant de sérieuses questions de régulation, de protection des travailleurs - autoentrepreneurs et non salariés - et d'assujettissement à l'impôt. Le terme d'ubérisation, parfois considéré comme péjoratif, est-il adapté ? Sinon, comment analyser ces bouleversements rapides de notre écosystème économique ? Un autre enjeu de cette table-ronde sera de distinguer l'ubérisation de l'économie collaborative (ou économie de partage), au fonctionnement souvent présenté comme plus vertueux. Dans quelle mesure ? Cette distinction entre les deux modèles est-elle pertinente ? La commission des affaires économiques a déjà soulevé ces diverses questions lors de l'audition, le 2 mars dernier, de Pascal Terrasse auteur d'un récent rapport sur le sujet remis au Premier ministre.

Les réseaux sociaux ont depuis peu investi le champ de la santé. La question qui se pose aujourd'hui n'est plus de savoir s'ils sont utiles au patient dans son processus de soins, mais comment les adapter à ses besoins en matière d'autoprescription. Cela favorise son autonomie, sans pour autant en oublier les aspects éthiques.

L'intégration des technologies digitales dans le monde de la santé a commencé depuis plusieurs décennies. Tout a débuté avec l'apparition de nouvelles techniques de pointe, initialement très coûteuses, afin d'améliorer le diagnostic ou certaines procédures lourdes. La multiplication de ces systèmes, d'abord au sein des établissements de santé, puis chez l'ensemble des praticiens et enfin chez les patients a créé un nouveau besoin : celui de mettre les outils en réseau . et une nouvelle perspective : celle de personnes et d'organisations en réseau. Très souvent " oubliée " lorsque l'on parle de digitalisation de la santé ou de e-santé, cette notion de réseau semble pourtant être l'un des éléments essentiels ayant permis l'essor des nouvelles technologies et des nouvelles organisations de santé. L'université d'été de la e-santé souhaite développer ce sujet clé entre technologies et humanités.

Synthèse des travaux de la Chaire Réseaux Sociaux & Objets Connectés.

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Le Conseil national de l'Ordre des médecins a organisé le 16 février un débat consacré à " La santé dans la société de l'information et de la communication ", avant la publication, en avril prochain, d'un document de repères déontologiques à destination des médecins. Nous vivons dans un monde avide d'informations sur tous les sujets, la santé et la médecine n'y échappent pas. Elles y tiennent même une grande place. Les moyens modernes de communication véhiculent sans interruption, en particulier via le web, des informations parfois incertaines, se préoccupant peu de la fiabilité de leurs sources. L'information du grand public se réduit ainsi parfois au scoop journalistique, au buzz sur Internet, à la rumeur sur les réseaux sociaux, au détriment d'informations fiables, validées, analysées, commentées sur des faits objectifs et des critères vérifiables. Le Conseil national de l'Ordre des médecins, très impliqué sur les questions liées à la e-santé et aux nouvelles pratiques de santé dans le monde actuel, a organisé ce débat pour interroger la façon de traiter les problématiques de santé dans la société de l'information et de la communication, tant la santé se distingue par sa nature et dans les textes de loi. Après l'ouverture du Débat par le Dr. Patrick Bouet, Président du Conseil national de L'Ordre des médecins, cinq personnalités venant d'horizons différents ont pu échanger sur les problématiques liées aux conséquences de ce nouvel accès à l'information de santé pour les patients, les médecins et pour la relation patient-médecin . sur l'apparition de sites internet et d'applications spécialisées et leurs conséquences, en termes notamment de déontologie pour les médecins . sur les contraintes qui s'imposent aux journalistes et aux annonceurs traitant des problématiques de santé, notamment sur le net, et sur l'exercice de la médecine à l'avenir.

Sur 3,7 milliards d'internautes dans le monde, 2,7 milliards sont connectés sur les réseaux sociaux… Qu'il s'agisse de clients, salariés, amis, fans ou encore administrés, tout le monde y est présent. Comment alors intégrer les réseaux sociaux dans une stratégie d'entreprise ? Comment repérer, parmi tous les usages, les nouvelles tendances et les besoins ? Quels sont les réseaux les plus efficaces pour l'entreprise ? Dans ce désormais classique du genre, ouvrage de référence depuis sa première édition en 2010, Christine Balagué et David Fayon expliquent avec des exemples concrets à l'appui que les réseaux sociaux sont un puissant vecteur de communication, de collaboration, d'innovation et de création de valeur. Ils donnent notamment les clés pour mieux les utiliser afin de communiquer autour d'une marque et générer du buzz, innover, nouer des partenariats, recruter des collaborateurs, développer sa présence, analyser les données ou encore introduire de nouveaux outils créateurs de valeur. Cette nouvelle édition intègre l'évolution rapide des technologies (smartphone, géolocalisation, etc.) et leur impact sur la transformation constante des réseaux, ainsi que des acteurs émergents tels Snap ou Prisma, mais aussi la montée en puissance d'Instagram ou encore de LinkedIn, devenu la référence RH. De nouvelles interviews d'experts du web viennent enrichir la réflexion sur les enjeux des réseaux sociaux dans la société de demain.

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Ces dernières années, l'élaboration de solutions créatives par la foule (idea crowdsourcing) a été intégrée un peu partout. Des organisations publiques et privées ont adopté le concept de crowdsourcing d'idées afin de développer des plateformes d'innovation ouverte.

Les algorithmes font désormais partie de la vie quotidienne de chaque individu : hiérarchisation des résultats d'une recherche d'information sur Google (pagerank), sélection de l'information qui apparaît sur un mur Facebook (Edgerank), optimisation des déplacements, recommandations de produits, détection des pathologies. Nous ne sommes qu'au début d'un tel phénomène, nos vies devenant données et les modèles prédictifs s'appliquant à des champs de plus en plus nombreux. L'algorithmie pose des questions d'éthique pour plusieurs raisons. Tout d'abord, la technique même de l'algorithme peut aboutir à des discriminations interdites par la loi, de par la réintroduction du profilage, désormais sans nécessité d'identification préalable, par simple recoupement de données. Les risques d'enfermement des internautes dans une personnalisation des services en fonction de leurs goûts ou dans des sphères d'opinions supposées posent également problème. Ceci s'oppose au libre épanouissement de l'individu, et participe à une homogénéisation réductrice de l'information, en opposition au pluralisme culturel. L'utilisation massive des algorithmes développe aussi le risque d'une confiance excessive dans les choix préconisés par ces calculs, basés sur des postulats potentiellement faux ou approximatifs, mais susceptibles d'orienter les choix des individus sans que ceux-ci en aient véritablement conscience. Enfin, se pose la question du risque "solutionniste" d'une société qui encourage le recours systématique à des solutions algorithmiques masquant la complexité des enjeux socio-économiques qui requièrent d'autres types d'interventions. Face à cette situation, il est important de rechercher des pistes de réflexion, comme celle d'une régulation imposant la loyauté des algorithmes, ou encore à la mise en place de systèmes permettant de vérifier son opérationnalité, comme par exemple des agences de notation ou un corps d'experts en algorithmes (algorithmistes) mobilisables sur demande d'une autorité de régulation.

Cette recherche se concentre sur la compréhension des communautés de marques créées par les consommateurs sur les réseaux sociaux, en identifiant les rôles sociaux de ses membres. Nous analysons les rôles des différents utilisateurs à travers trois niveaux d'analyse : activité, contenu partagé, position structurelle dans le réseau. Nos données proviennent d'une communauté de marque spécifique sur Facebook. La marque considérée est mondialement connue et appartient au marché du petit équipement ménager. Nous avons codé plus d'un millier de posts afin de fournir une analyse de contenu. Nous appliquons d'abord deux types d'analyse : quantitative et qualitative. Nous conceptualisons le rôle comme des comportements observables, créés par la position de l'individu dans le réseau et ses interactions avec les autres membres. L'analyse a conduit à la détection de neuf rôles différents, basés sur trois critères : le sujet d'intérêt (produit/pratique). l'objectif individuel (apprentissage/partage de connaissances). l'orientation individuelle (factuelle/relationnelle). Dans un deuxième temps et afin d'améliorer la compréhension des rôles sociaux dans la communauté, nous menons une approche structurelle en qualifiant chaque membre de la communauté par des variables de structure de réseau. Nous montrons que les variables de structure de réseau fournissent des informations précieuses pour mieux comprendre les interactions entre les membres et leurs rôles. Nous montrons qu'il est précieux pour les gestionnaires de caractériser les utilisateurs de réseaux sociaux par leurs rôles sociaux en analysant le contenu et la position structurelle. Ce travail ouvre de nouveaux sujets pour de futures recherches sur le suivi des interactions, des rôles sociaux et des actions des utilisateurs sur les réseaux sociaux et leur impact sur les marchés et les stratégies marketing.

Cette recherche se concentre sur la compréhension des communautés de marques sur les réseaux sociaux, en identifiant les rôles sociaux des membres. En utilisant une approche interactionniste, nous avons codé 1150 messages pour fournir une analyse de contenu afin de faire ressortir huit rôles sociaux. Dans un deuxième temps, nous construisons le graphe social des membres et en utilisant une analyse structurelle, nous montrons que les variables de la structure du réseau fournissent des informations précieuses pour mieux comprendre les interactions entre les membres et leurs rôles.

La place des réseaux sociaux dans le dialogue singulier entre le patient et son praticien " ouvrira la réflexion, dans le cadre d'une présentation animée par Christine Balagué vice-présidente du Conseil national numérique et titulaire de la chaire Réseaux Sociaux et Objets Connectés à l'Institut Mines-Télécom-Telecom Ecole de Management.

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Les objets connectés permettent de nouveaux usages et de nouveaux réseaux hybrides compris entre l'humain et les technologies. Ainsi, cette Chaire est un projet qui s'étant de l'an 2015 à 2018, et qui réunit plusieurs disciplines et partenaires tels que le groupe SEB ou Huawei, afin de concevoir et de développer des objets connectés et des services innovants qui ne deviendront pas obsolètes en quelques mois, mais dont l'utilité sera durable et quotidienne. Cette chaire se développera à Evry et principalement sur 4 grands axes : l'analyse du comportement des consommateurs d'objets connectés et intelligents, afin de comprendre leurs perceptions, leurs attentes, leurs processus d'adoption, d'appropriation… . comprendre et revisiter l'User Experience Design, soit la satisfaction et le plaisir des utilisateurs à interagir avec une interface . définir un cadre social pour l'Internet of Things, afin d'étudier les nouveaux réseaux sociaux et d'objets connectés dans le but de développer de nouveaux services innovants . et enfin, comprendre l'impact de la diversité culturelle sur le comportement des utilisateurs d'objets connectés.

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Les organisations développent des concours d'innovation pour recueillir les idées générées par les utilisateurs en ligne. La recherche a montré que de nombreux concours d'innovation appartiennent à des plateformes coopetitives qui sont des modèles hybrides visant à promouvoir à la fois la concurrence et la coopération au sein des plateformes. Puisque la co-pétition dans les concours d'innovation est un concept émergent, notre recherche vise à comprendre comment les concours d'innovation co-pétitifs sont organisés, en particulier quelles sont les caractéristiques compétitives et coopératives et comment elles fonctionnent ensemble pour créer un modèle co-pétitif, et à étudier comment ces modèles ont un impact sur la performance des utilisateurs. Notre contribution est triple : premièrement, nous proposons une classification des caractéristiques compétitives et coopératives basée sur la théorie de l'interdépendance sociale. Deuxièmement, nous effectuons une analyse de contenu de 45 concours d'innovation. Les résultats montrent que, selon les variations entre les caractéristiques compétitives et coopératives, les concours d'innovation sont classés dans trois catégories coopetitives différentes : externalisation classique, co-création et intelligence collective. Troisièmement, pour étudier l'impact des différents modèles sur les comportements des utilisateurs, nous menons une expérience avec 177 étudiants pour générer des idées pour un concours d'innovation. Les résultats montrent que le modèle coopératif génère plus d'idées et conduit à des attitudes plus positives envers l'organisation.

La révolution numérique est en marche dans le secteur de la santé. Forums de santé, sites internet médicaux, réseaux sociaux et autres plateformes se multiplient. Nombreux sont ceux qui se tournent en priorité vers Internet pour rechercher des informations en santé. Comment expliquer ce phénomène et le mesurer? Quels sont les défis et les enjeux? Comment appréhender les aspects déontologiques? Comment le médecin vit-il ce nouveau moyen de communication avec les patients? Comment utilise-t-il les réseaux sociaux? Comment et pourquoi les institutions publiques et organisations internationales genevoises (OMS et HUG) investissent-elles les réseaux sociaux dans le domaine de la santé?.

Dans tous les domaines (media, spectacle, environnement, associatif, business, social, sport…), des femmes font bouger les lignes, osent faire différemment, expérimentent, inventent l'avenir, dans l'esprit des Femmes en Or. A l'occasion de la 24e édition, sous l'impulsion du groupe Havas et de son Président-directeur général Yannick Bolloré, les Femmes en Or s'associent à Catherine Barba, créatrice du Women in Innovation Forum à New York et créent Femmes en Or, Innovation Day : une journée pour célébrer les innovatrices de tous horizons, qui se clôturera par la 24ème Cérémonie de remise des Trophées Femmes en Or. Pour accompagner cette évolution, les Femmes en Or quitteront les sommets enneigés et rejoindront les prestigieux salons de l'Hôtel de Ville de Paris, partenaire de l'événement. Une journée unique dans le paysage des événements au féminin Femmes en Or Innovation Day portera un regard nouveau sur les femmes et l'innovation: - Un ton énergisant et un format inédit incarnés par douze duos qu'à priori tout oppose (une chercheuse et une chanteuse, une investisseuse et une sportive…) pour mieux comprendre, à travers la diversité de leurs expériences et de leurs témoignages, que sortir de sa zone de confort est la condition première de toute innovation - Un focus France - États-Unis : une délégation exceptionnelle d'Américaines sera présente toute la journée pour partager les initiatives innovantes menées de l'autre côté de l'Atlantique - La contribution d'anciennes Femmes en Or Au total, près de 50 intervenantes (et bien sûr des hommes) feront souffler leur esprit d'audace et de rupture à l'Hôtel de Ville de Paris le 29 novembre. A travers la diversité des expériences partagées et les animations pratiques et ludiques rythmant la journée, Femmes en Or, Innovation Day permettra de vivre intensément l'innovation à travers le prisme des femmes et transmettra à toutes une irrésistible envie de se mettre en mouvement.

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Les entreprises développent des plateformes de co-création pour recueillir les idées innovantes générées par les consommateurs. Le modèle du concours d'idées est traditionnellement utilisé pour organiser une telle action collective et a été largement mis en œuvre par les entreprises. En parallèle, le développement des plateformes collaboratives et des réseaux sociaux a conduit à l'apparition de plateformes de co-création basées sur un modèle coopératif avec des caractéristiques communautaires. En plus de ces deux modèles classiques, un troisième modèle, une combinaison de compétition et de coopération - le modèle de coopetition - a émergé. Bien que ce modèle suscite un intérêt croissant, aucune étude à ce jour n'a comparé ses performances à celles des deux autres modèles. Notre objectif de recherche est d'étudier et de comparer comment ces trois modèles affectent la performance créative en termes de quantité et de qualité des idées. Nous avons donc mené une expérience avec 177 étudiants pour générer des idées qui ont été soumises à une entreprise établie. Les résultats montrent que le modèle coopératif génère plus d'idées et des idées plus créatives que les deux autres modèles. Nous proposons également des idées sur la manière dont une plateforme de co-création avec les consommateurs devrait être conçue pour atteindre une meilleure performance créative.

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Notre travail de recherche explore de manière comparée le développement du neuromarketing aux Etats-Unis et en France. Nous commençons par analyser la littérature sur le neuromarketing. Nous utilisons comme cadre théorique et méthodologique l’Actor Network Theory (ANT) ou Théorie de l’Acteur-Réseau (dans le sillage des travaux de Bruno Latour et Michel Callon). Nous montrons ainsi comment des actants « humains et non-humains »: acteurs-réseaux, traces (publications) et controverses forment les piliers d’une nouvelle discipline telle que le neuromarketing. Notre approche hybride « qualitative-quantitative », nous permet de construire une méthodologie appliquée de l’ANT: analyse bibliométrique (Publish Or Perish), text mining, clustering et analyse sémantique de la littérature scientifique et web du neuromarketing. A partir de ces résultats, nous construisons des cartographies, sous forme de graphes en réseau (Gephi) qui révèlent les interrelations et les associations entre acteurs, traces et controverses autour du neuromarketing.

Cette recherche vise à classifier les comportements des utilisateurs de réseaux sociaux et à modéliser l'impact des structures des réseaux sociaux sur trois catégories d'actions : consommer, contribuer et créer. Une étude empirique sur 1825 utilisateurs d'un réseau social spécialisé dans la nourriture et les recettes montre dans un premier temps que nous pouvons classer les utilisateurs en fonction de leurs actions de consommation, de contribution et de création. Dans un deuxième temps, nous créons différents graphes d'interactions entre individus et caractérisons chacun des trois comportements par des variables de structures de réseau. Nous montrons que les créateurs appartiennent à une couche centrale, les contributeurs à une couche intermédiaire et les consommateurs à une couche périphérique d'utilisateurs.

Cette recherche vise à classifier les comportements des utilisateurs de réseaux sociaux et à modéliser l'impact des structures des réseaux sociaux sur trois catégories d'actions : consommer, contribuer et créer. Une étude empirique sur 4482 utilisateurs d'un réseau social spécialisé dans la nourriture et les recettes montre d'abord que nous pouvons classer les utilisateurs en fonction de leurs actions de consommation, de contribution et de création. Nous caractérisons également chacun des trois comportements par des variables de structures de réseau, et montrons que les créateurs appartiennent à une couche centrale, les contributeurs à une couche intermédiaire et les consommateurs à une couche périphérique d'utilisateurs. Nous soulignons donc l'importance de gérer de nouveaux types de variables dans l'analyse des réseaux sociaux.

Le marketing sur les réseaux sociaux en ligne se caractérise par une perte de contrôle par rapport au marketing traditionnel (Mangold & Faulds, 2009) et ceci, pour deux raisons principales. La première étant que l'équilibre des forces est complètement inversé sur les réseaux sociaux en ligne au profit du consommateur. La deuxième étant que les plateformes, particulièrement Facebook, rendent l'accès aux informations propres à l'entreprise, comme par exemple la liste de ses fans, limité, compliqué, et dans certains cas impossible. Cette thèse s'inscrit à un moment où le besoin d'une base marketing stratégique pour l'utilisation des réseaux sociaux en ligne se fait sentir (Hoffman et Novak 2012). Pour cela, elle essaie de réfléchir et d'augmenter les recherches théoriques sur le marketing viral sur les réseaux sociaux en ligne et, en particulier la question de l'optimisation de la population initiale de diffusion. Elle essaie aussi de suggérer des stratégies permettant de rétablir un certain équilibre au profit du stratège marketing en lui montrant quels sont les moyens mis à sa disposition pour qu'il puisse jouir d'une certaine liberté de manœuvre entre une plateforme avare d'informations comme Facebook et un public qui considère les entreprises comme des envahisseurs sur son propre terrain (Fournier & Avery, 2011). Nous choisissons l'approche critique d'Habermas (1985). Dans ce paradigme, la connaissance est basée sur des expériences empiriques et la modification de l'environnement est acceptée comme un moyen d'atteindre la connaissance. Les analyses et expérimentations tentent de suivre un chemin théorique et expérimental pour aboutir à une réflexion théorique et pratique qui définirait des stratégies, des moyens et des méthodes d'optimisation du marketing viral sur Facebook à partir du contrôle des éléments du marketing viral et, principalement, la sélection ou la création de populations initiales de diffusion utilisables à cet effet. Le développement de cette thèse est composé de plusieurs chapitres rédigés en anglais, dont l'un est en troisième révision au Journal of Advertising Research (JAR) et dont quatre ont fait l'objet de communications à des conférences internationales (Euras, 2012. INSNA, 2014. ISMS, 2015) et au workshop stratégie Paris-Dauphine (2014). Dans cette thèse, nous avons posé plusieurs questions concernant le contrôle des éléments du marketing viral sur Facebook et, en particulier, l'optimisation des populations de diffusion initiale et nous pensons avoir trouvé des réponses innovantes et pertinentes à ces questions. Nous commençons par une réflexion générale sur la recherche sur les réseaux sociaux et, en particulier, l'éthique de la recherche sur Internet et les réseaux sociaux en ligne. Abordons ensuite la question de la reconstitution des graphes sociaux des fans, et analysons l'efficience et l'inefficacité des faux profils dans le cadre du marketing sur Facebook. Nous nous attaquons aussi au bouche-à-oreille négatif dans le cadre d'une population initiale de diffusion optimisée, et à la découverte de ponts surplombant les trous structurels entre deux camps politiques opposés comme population d'ensemencement théoriquement influente. Les expériences effectuées mènent sur une réflexion sur la question des supports disponibles sur Facebook (Pages, Groupes ou Profils) dans le cas des stratégies marketing en général et des stratégies de marketing viral en particulier. Le dernier chapitre met en application les résultats obtenus en prenant en charge une campagne de marketing viral du temps zéro jusqu'au succès. Cette expérience de Personal Branding, documentée et analysée, et sans biais puisqu'elle ne se passe que sur Facebook sans aucune publicité, montre concrètement l'efficacité de la stratégie de marketing viral définie à partir des résultats, réflexions et analyses théoriques de cette thèse.

Il y a déjà un quart de siècle que l'Internet et le numérique métamorphosent nos sociétés, transforment nos vies quotidiennes et modifient les métiers au sein des entreprises. Deux caractéristiques majeures de ces vingt-cinq ans de numérique impactent en particulier le secteur des études. La première est le développement des GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), services devenus incontournables, utilisés par des millions d'individus dans le monde, et fondés sur un modèle bi-face : d'un côté un service gratuit simple à utiliser, de l'autre une collecte massive de données fondant le modèle économique sur des revenus publicitaires. La deuxième est l'évolution de la capacité d'agir de l'internaute, qui au cours de ces vingt-cinq ans a évolué en quatre phases : capacité d'influence sur la demande (achat sur un site), capacité de contribuer, de fournir de l'information, du contenu, capacité à constituer des réseaux, et capacité à faire appel à la foule. Aujourd'hui, on est dans l'ère du partage massif d'informations, accentué par les technologies mobiles, puisque quasiment à tout moment et n'importe où, il est possible de partager une information, texte, photo et vidéo, via des plateformes comme Facebook, Twitter, Google Plus, Weibo, You Tube, Instagram, Pinterest ou Flickr.

Le développement des applications mobiles a représenté un défi et une opportunité pour les entreprises de commercialiser leurs marques et leurs produits par le biais d'un nouveau canal. Cependant, les applications mobiles de marque (apps de marque) actuellement disponibles sur le marché sont loin d'être parfaites et les conceptions d'apps existantes ne disposent pas encore de fonctionnalités mobiles et sociales bien établies. Cet article propose des lignes directrices systématiques pour la conception d'applications de marque en identifiant différents niveaux de stratégies qui devraient être pris en considération par les entreprises. Nous illustrons cinq objectifs commerciaux (communication, gestion de la relation client, ventes, innovation produit et recherche marketing) et identifions cinq types d'applications de marque (axées sur les outils, les jeux, les réseaux sociaux, le commerce mobile et le design). Trois blocs de construction fonctionnels sont proposés pour spécifier comment les caractéristiques mobiles, les caractéristiques sociales et les éléments de mention de la marque devraient être incorporés dans le développement d'applications de marque. Divers exemples d'applications de marque sont fournis pour illustrer les meilleures pratiques pertinentes afin de guider les spécialistes du marketing dans l'amélioration de la conception des applications de marque.

Les changements technologiques ont transformé la capacité d'agir des internautes, qui évoluent dans des espaces de rencontre et de création collective. Une étude empirique sur 1825 individus utilisateurs d'un site communautaire culinaire montre la possibilité de classer les participants en fonction de leurs actions de consommation, de participation et de production de contenus. L'étude des relations entre les membres nous permet d'expliquer chacun de ces comportements. Alors que les participants permettent la vie sociale, les producteurs se caractérisent par une faible implication dans les échanges.

Depuis une trentaine d'années, la notion de réseau et son utilisation dans la stratégie des organisations a considérablement changé. La notion de réseau a utilisé dans un premier temps le réseau comme source massive de la demande. Ainsi, Amazon ou Google ont exploité le réseau d'individus comme moyen de développer leur capacité sur une masse d'individus. Dans un second temps, le réseau a été utilisé comme vecteur d'information massive et agrégée. Dans le cadre de Tripadvisor par exemple, la valeur ajoutée vient des avis des utilisateurs qui commentent des lieux (restaurants, hôtels, etc.). À cette période, les individus ont donc commencé à avoir de l'influence en ayant la possibilité de créer du buzz négatif ou positif. Dans ces deux cadres, c'est bien sur l'individu que se fonde la valeur ajoutée dans le réseau (sa demande, sa contribution). Dans une seconde étape, la valeur n'est plus issue de la masse agrégée mais de la capacité des individus d'interagir en réseau. Dès lors, dans le modèle Facebook ce sont les possibilités d'interaction au sein d'un réseau privé qui sont valorisées. Dans le modèle Uber ou Airbnb, ce sont les interactions physiques générées par une mise en réseau initiale de la foule d'offreurs et de demandeurs (à laquelle s'ajoute les systèmes d'information massive et agrégée tels que chez Tripadvisor) qui génère une rencontre entre offre et demande massive. Le partage d'informations et la mise en relation sont facilités par l'évolution des technologies qui, en 30 ans, a simplifié l'utilisation des réseaux.

Il y a déjà un quart de siècle que l'Internet et le numérique métamorphosent nos sociétés, transforment les entreprises et impactent les Etats. Dans une première phase, pendant les années 90, se sont créés des services devenus depuis incontournables (comme Google, Apple ou Amazon), des milliers de personnes accédant ainsi à une multitude d'informations, de services ou de produits qui ont révolutionné leur vie quotidienne.

Les services de réseaux sociaux (SRS) nécessitent aujourd'hui une étude de recherche marketing utilisant des outils de Big Data. Dans cet article, nous présentons la plateforme Sodatech : un outil de suivi et d'analyse des big data pour aider les chercheurs et les gestionnaires de communautés de SRS à mesurer l'efficacité des activités de marketing des médias sociaux. La plateforme Sodatech offre trois fonctions : collecter des données massives à partir du réseau social. analyser les métriques marketing avec des outils de big data. afficher des données intuitives dans une interface dynamique et interactive.

Les réseaux sociaux sont principalement considérés par les spécialistes du marketing comme des médias gagnés de valeur en raison de leur audience virale potentielle. Ils constituent également une source de big data sur les individus permettant d'accroître les connaissances des marketeurs sur les consommateurs ou les prospects. En associant les réseaux sociaux et les données transactionnelles, cette recherche se concentre sur un scoring innovant des fans actifs de Facebook afin de mettre en place une stratégie de CRM 2.0. Notre contribution consiste d'une part à développer un crawler spécifique avec une infrastructure big data pour collecter automatiquement les données des pages de marque Facebook, et d'autre part à scorer les fans actifs de Facebook grâce à des algorithmes développés avec R. Nous proposons plusieurs recommandations opérationnelles basées sur ce travail qui ouvre également la voie à de futures recherches.

Le développement d'applications mobiles a apporté aux entreprises des défis et des opportunités pour commercialiser leurs marques et leurs produits à travers un nouveau canal. Cette recherche identifie les stratégies qui devraient être prises en compte par les entreprises dans la conception d'applications de marque. Nous illustrons cinq objectifs commerciaux : la communication, la gestion de la relation client, les ventes, l'innovation produit et la recherche marketing. Une méthode M-U-S-T Mix est proposée pour spécifier comment les caractéristiques mobiles (M), l'utilisation des éléments de mention de la marque (U), les caractéristiques sociales (S) et les éléments de type d'applications (T) devraient être utilisés pour développer des applications de marque. Les types d'applications de marque sont classés comme suit : applications centrées sur les outils, sur les jeux, sur les réseaux sociaux, sur le commerce mobile et sur le design. De nombreux exemples d'applications de marque sont donnés pour illustrer les meilleures pratiques de ces stratégies.

Dans le sillage de ses travaux sur l’Inclusion numérique, le Conseil national du numérique a constitué fin 2013 un groupe de travail dédié à l’éducation dans une société numérique, composé de Sophie Pène, membre pilote, Serge Abiteboul, Christine Balagué, Ludovic Blecher, Michel Briand, Cyril Garcia, Francis Jutand, Daniel Kaplan, Pascale Luciani Boyer, Valérie Peugeot, Nathalie Pujo, Bernard Stiegler, Brigitte Vallée. Ce rapport est le fruit de long mois de travail au cours desquels plus de cent personnes ont été rencontrées, de nombreux rapports ont été parcourus, de riches échanges et d’intenses réflexions ont eu lieu. L’Education nationale a été a été comparée à d’autres administrations, l’Ecole de la République examinée à l’aune d’autres modèles, privés, étrangers. De ces efforts d’observation et de compréhension, il reste deux constats essentiels. Non, l’Education nationale n’est pas le lieu de tous les conservatismes. Dans les classes françaises, des élèves sont attentifs à des professeurs qui cherchent sans relâche les meilleurs chemins, des exercices imaginatifs excitent leur désir d’apprendre. Ces professeurs sont par ailleurs remarquablement formés et d’un haut niveau culturel, du primaire au lycée. Et pourtant, le système scolaire ne va pas bien. Fondé sur l’égalité, il produit plus d’inégalités scolaires que la plupart des pays de l’OCDE. Valorisant la réussite, il abandonne 20% des élèves à l’échec. Plutôt satisfait de lui-même, il remarque peu que beaucoup d’élèves perdent leur motivation à apprendre. Pourquoi un tel contraste entre l’investissement passionné des professeurs et la réussite modérée du système ? Et si le numérique ne constitue pas la réponse à tous les maux, comment peut-il contribuer à réduire les inégalités scolaires ? Peut-il améliorer la qualité des cours et des apprentissages, tout en rendant la vie scolaire plus agréable ? Quand on dit « numérique », la plupart des gens voient un ordinateur. Il faut aussi y voir un changement dans les savoirs, l’avènement d’une société de la question plutôt que de la réponse. Avec une école qui propose une organisation plus horizontale, plus coopérative, plus solidaire, plus créative. Avec ce rapport, l’ambition du Conseil est de décrire cette vision de l’école d’un monde numérique en devenir, affrontant l’épreuve d’une société en pleine mutation, et de proposer les « chemins praticables » pour y parvenir. Les recommandations qu’il porte ont été pensées comme des pistes d'actions de court et de moyen termes pour redonner du sens à l'Ecole dans la transition numérique. Nos propositions pour bâtir ensemble l’école juste et créative du 21e siècle s’articulent autour de deux grands axes. Ce qu’il faut enseigner et comment : informatique, littératie, humanités numériques. Comment redessiner le tissu éducatif : école en réseau, nouvelles industries de la formation, recherche, startups, etc. 1. Enseigner l’informatique Il est ici question d’enseigner la pensée informatique pour mieux comprendre le monde numérique qui nous entoure et être pleinement un citoyen actif dans la société. Il s’agit aussi d’envisager l’enseignement de l’informatique comme une opportunité pour introduire de nouveaux modes d’apprentissage à travers des expériences, en mode projet, par essai-erreur. La condition est la formation d’un corps d’enseignants en informatique par la création d’un Capes et d’une Agrégation d’informatique. 2. Installer à l’école la littératie de l’âge numérique La littératie numérique, c’est non seulement des savoirs, des compétences mais aussi des méthodes qui font qu’un individu peut être acteur de sa vie dans une société numérique. Ancrer l'école dans cette dynamique, c'est inviter les élèves à participer à une culture et à une économie, fondée sur l’échange des savoirs, la coopération, la création. 3. Créer un nouveau bac généraliste, le bac HN Humanités numériques Ce nouveau bac s’inscrirait dans son époque. Il reflèterait l’aventure de la jeunesse et revitaliserait les études secondaires avec la création numérique, le design mais aussi la découverte des big data, de la datavisualisation, des métiers informatiques et créatifs. La mise en œuvre de ce bac pourrait démarrer très rapidement avec des lycées volontaires pour l’expérimenter, et pourquoi pas à distance. 4. Concevoir l’école en réseau dans son territoire Il faut changer les établissements avec un management réel, une vie d’équipe, des projets, de l’interdisciplinarité. Avancer en confiance avec les collectivités locales, le tissu économique local, les associations éducatives, les parents. L’école en réseau, c’est une nouvelle alliance éducative. 5. Lancer un vaste plan de recherche pour comprendre les mutations du savoir et éclairer les politiques publiques Via une politique volontariste, 500 thèses nouvelles seraient lancées chaque année sur des sujets interdisciplinaires pour mieux décrypter les changements fondamentaux induits par la société numérique sur la transmission des savoirs et les méthodes d’apprentissage. 6. Mettre en place un cadre de confiance pour l'innovation Toutes les parties prenantes (éditeurs scolaires, pure players du numérique, constructeurs, éditeurs logiciels, pôles de compétitivité) ont besoin de ce cadre pour innover et tester ensemble, avec les établissements et les collectivités locales. Il s'agit de partager des standards et de donner les cadres d’utilisation des données de l’éducation, de valoriser par l'indexation le référencement des ressources pédagogiques partagées, de privilégier des écosystèmes riches de services et de fonctionnalités pour stimuler le désir d'apprendre et de travailler en groupe, enfin d'encourager la co-création (living labs, expérimentations). 7. Profiter du dynamisme des startups françaises pour relancer notre soft power L’éducation numérique, c’est aussi un nouveau champ de l’économie, l’Ed- tech. L’économie numérique a commencé à réorganiser l’éducation de l’extérieur avec des initiatives disruptives comme l'école 42 , les Moocs, la Khan Academy. Des méthodes d’apprentissage innovantes fondées sur des technologies émergent (adaptive learning, data driven education, …). Il faut maintenant en tirer les conséquences et accepter la confrontation avec ces nouvelles dynamiques pédagogiques. Cela conditionne une présence de la culture française dans l’espace numérique de la formation au 21e siècle. 8. Ecouter les professeurs pour construire ensemble l'école de la société numérique Aujourd’hui on achète des équipements et on demande aux professeurs de s’y adapter. Pour développer le numérique scolaire, il faut changer de méthode, rompre avec la logique de l’offre et de l’assignation, étudier avec les professeurs leurs besoins réels, pour qu’ils travaillent avec aisance et conservent le temps de la relation avec les élèves. Notre éducation, notre école, sont embarquées dans la transition numérique. Ce chantier, vaste et complexe, il nous incombe de le conduire collectivement. C’est pourquoi ce rapport est remis à tous ceux qui souhaitent « bâtir l’école créative et juste dans un monde numérique ».

Au cours des dernières années de développement des usages numériques, les perceptions et les comportements en matière de cuisine ont profondément changé, tandis que la population des blogueurs sur ce sujet a fortement augmenté. Dans cette recherche, nous analysons l'influence de 854 blogs de cuisine, rassemblant 61 388 messages. Cette étude se concentre sur deux dimensions de l'influence à travers l'algorithme HITS développé par Kleinberg : l'autorité et les hubs. Une nouvelle typologie des blogueurs influents est ensuite proposée. Les résultats montrent que ces blogueurs influents au sein de la communauté culinaire sont les plus populaires sur les réseaux sociaux, même s'ils ne publient pas autant que les autres.

Rapport du CNNum sur l'éducation et le numérique. Trois orientations majeures sont proposées en ce qui concerne l’enseignement dans la société numérique : enseigner l’informatique, installer la littératie numérique et créer un bac Humanités Numériques. Il redessine aussi le tissu éducatif en proposant de faire vivre l’école en réseau, et de développer la recherche, l’édition et l’industrie de l’éducation numérique.

Rapport du CNNum sur l'éducation et le numérique. Trois orientations majeures sont proposées en ce qui concerne l’enseignement dans la société numérique : enseigner l’informatique, installer la littératie numérique et créer un bac Humanités Numériques. Il redessine aussi le tissu éducatif en proposant de faire vivre l’école en réseau, et de développer la recherche, l’édition et l’industrie de l’éducation numérique.

Les applications pour téléphones mobiles ont retenu toute l'attention des spécialistes du marketing en raison du fort engagement des utilisateurs et de leur impact positif et persuasif sur la marque. Cependant, comment les entreprises peuvent-elles s'engager sur la bonne voie pour concevoir des applications de marque ? Peu de recherches ont été menées sur l'identification des éléments qui peuvent être utilisés pour concevoir une stratégie d'applications de marque. Notre recherche vise à offrir un cadre de conception d'applications de marque en identifiant les constructions du point de vue de l'entreprise, de l'utilisateur et de la technologie respectivement. En évaluant 84 applications mobiles de 11 grandes marques de FMCG (Fast Moving Consumer Goods), nous examinons l'utilisation de l'interaction mobile, de l'interaction sociale et de l'interaction avec la marque dans la conception actuelle des applications de marque.

Pour se renseigner sur des produits, les consommateurs vont de plus en plus sur les pages de marques sur Facebook. Ces utilisateurs font du bouche à oreille au sein de ces communautés de marques ainsi créees sur ce réseau social. L'objectif de cette communication est de proposer une analyse des déterminants au bouche à oreille au sein des communautés de marques sur Facebook. Les principaux déterminants au bouche à oreille que nous présentons dans le cadre de cette communication sont l'engagement à la marque, l'identification à la communauté de marque et la disposition générale au partage.

La cuisine s'est transformée, passant d'une cuisine fermée limitée aux amateurs de cuisine à une cuisine caractérisée par une activité en ligne socialement connectée. Aujourd'hui, les cuisiniers peuvent partager leurs secrets et leurs réalisations culinaires et fournir des conseils, les technologies numériques créant un nouveau modèle basé sur la contribution individuelle. Malgré toutes ces évolutions, le processus d'influence au sein des communautés virtuelles de cuisiniers n'est toujours pas étudié en profondeur par les universitaires. Nous abordons donc l'importante question de recherche suivante : qui sont les blogueurs influents dans la blogosphère de la cuisine ? L'étude vise à mieux comprendre les comportements contributifs et le rôle de la communauté comme facteur explicatif des actions individuelles. Nous construisons un modèle pour observer le processus d'influence, depuis l'analyse du rôle du blogueur dans sa communauté virtuelle jusqu'à sa capacité à changer les croyances des utilisateurs sur les réseaux sociaux. La principale contribution est de reconsidérer le processus d'influence. Nous mettons en évidence un premier niveau d'influence selon l'interaction entre les blogs, qui se réfère au nombre de liens sortants et entrants entre les blogs. Nous ajoutons un deuxième niveau en ajoutant une variable de composition qui décrit individuellement chaque blog en fonction des types de recettes qu'il contient. Enfin, nous analysons la dernière étape du processus d'influence en étudiant leur présence sur les réseaux sociaux. Pour cette étude, nous proposons une mesure quantitative du processus d'influence en utilisant un ensemble de données qui comprend toute l'activité des blogs de cuisine sur une période d'un an. Plus précisément, 46 312 posts ont été collectés et classés par une analyse textuelle. A partir de l'analyse quantitative de 952 blogs, nous montrons que le rôle du blogueur dans sa communauté virtuelle détermine sa propre activité de publications mais aussi son influence sur les réseaux sociaux.

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Cet article vise à mieux comprendre la diffusion de l'information dans les réseaux sociaux. Lorsqu'un utilisateur de Facebook met à jour un contenu sur son mur, ses amis Facebook peuvent le commenter, cliquer sur "j'aime" ou le partager sur leur mur, ce qui permet de mesurer la contribution des utilisateurs à la diffusion du contenu. En utilisant une base de données collectée avec une application Facebook spécifique, nous modélisons l'activité des utilisateurs de Facebook (posts, likes, commentaires, activité sur le mur des amis) par la structure du réseau d'amitié, le profil et les activités des amis.

Depuis vingt ans, Internet a profondément modifié les métiers du marketing et de la communication. Dans ce contexte, la compréhension en profondeur des comportements des internautes et de leur évolution dans un univers technologique en constante mutation, est devenue indispensable. Mes recherches se situent dans ce cadre, et portent sur l’évolution et la modélisation du comportement des internautes, depuis les sites Web jusqu’aux réseaux sociaux. Ce rapport HDR décrit l’ensemble de mes travaux et comporte trois axes. Le premier présente mes contributions à l’étude du comportement de l’internaute, qui détaille des travaux sur la reconsidération des facteurs explicatifs de la satisfaction client, sur les rétributions de l’internaute dans les études en ligne et sur l’étude des réactions de l’individu face aux processus d’identification numérique. Le deuxième axe porte sur mes contributions à la modélisation des comportements multi-agents sur le Web lors de campagnes de marketing viral, dans lequel je détaille les différents types de modélisation de phénomènes de marketing viral, l’apport des systèmes multi-agents et des réseaux de Petri, et enfin l’application des réseaux de Petri à la modélisation de campagnes emailing et de jeux interactifs viraux. La troisième partie porte sur mes contributions à la compréhension des comportements des internautes sur les réseaux sociaux, dans l’objectif de stratégies marketing efficaces. Sont détaillés dans cet axe les processus de diffusion d’information sur les réseaux sociaux et les métriques, la gestion de la relation client sur les réseaux sociaux, et enfin les nouvelles perspectives liées aux réseaux sociaux en marketing.

Malgré l'adoption croissante des médias sociaux pour les études de marché, l'effet de la conception des plateformes Web 2.0 sur la quantité et la qualité des informations obtenues sur le marché n'est pas clair. Grâce à une expérience de terrain, cet article traite de l'effet de l'interaction des participants et du rôle du questionnement sur la performance des plateformes de blog qui visent à solliciter les commentaires des consommateurs en ligne. Nous montrons que le rôle du questionnement est un facteur déterminant dans le processus de décision de la conception du protocole. Contrairement à la norme industrielle du questionnement directif et à l'attrait intuitif d'un protocole collectif dans un contexte de médias sociaux, cette étude montre que l'absence de questionnement, combinée à un protocole individuel, donne lieu à la meilleure qualité de rétroaction. Les analyses soulignent également la valeur d'un protocole individuel, sans questionnement, pour la performance dans le temps et la compréhension de la consommation expérimentale et des antécédents personnels des consommateurs. En termes de quantité de feedback, les protocoles qui combinent un questionnement directif avec un cadre collectif sont les meilleurs. Ces recommandations exploitables indiquent comment les spécialistes des études de marché peuvent concevoir des plates-formes de blogs en ligne pour améliorer la quantité et la qualité des commentaires des consommateurs.

Les jeux sociaux de marque représentent un nouveau concept publicitaire utilisé par les spécialistes du marketing pour interagir avec leur communauté sur les médias sociaux. Leurs objectifs sont de générer du trafic, d'atteindre des clients potentiels et d'accroître la notoriété de la marque. Leur efficacité sur le capital de la marque, l'expérience du flux et l'influence sur les perceptions des consommateurs restent encore à déterminer. L'objectif de notre recherche est de mesurer les effets de la participation à un jeu social de marque sur le capital de la marque ? Pour ce faire, nous menons deux études. L'étude préliminaire examine la relation entre la performance du joueur et les antécédents de l'expérience de flux. Les résultats montrent que les joueurs ayant un score moyen perçoivent plus de défis que ceux ayant un score élevé. Ils croient également plus en leur capacité à réussir le jeu que ceux ayant un score faible. A partir de ce résultat, nous avons étudié cette catégorie de joueurs. Dans une deuxième étude, nous avons trouvé que la participation à un jeu social de marque tend à promouvoir l'expérience de flux, à faciliter le processus d'apprentissage et à modifier les perceptions de la marque.

Le marketing viral sur les réseaux sociaux en ligne représente un enjeu de taille pour les entreprises. Aussi est-il nécessaire de comprendre ce qui anime l’activité virale des utilisateurs. En s’appuyant sur des données quantitatives extraites sur Facebook grâce à une application spécifique, nous modélisons les différentes actions virales de l’utilisateur (partages sur son mur, partages sur les murs de ses amis, commentaires, J’aime sur les posts, J’aime sur les commentaires). Nos analyses mettent en lumière trois familles de variables explicatives de son activité : l’activité de ses amis envers lui (effets de réciprocité), leur position dans la structure de son réseau d’amitié (effets structuraux) et le renseignement de ses informations « profil » (motivation à se dévoiler). Une approche qualitative complémentaire nous amène à identifier quatre postures des utilisateurs sur Facebook (engagement exposé, engagement protégé, évitement exposé, évitement protégé). Celles-ci s’inscrivent au croisement de deux axes. L’un concerne la façon dont l’utilisateur règle la zone de confidentialité dans laquelle il est amené à s’exprimer (verrouillage vs ouverture). L’autre concerne la façon dont sa « face » et celles de ses amis sont engagées par son activité en ligne (engagement vs évitement). Nous croyons que les entreprises peuvent tirer profit de l’identification des postures de leurs consommateurs sur Facebook. Nous présentons nos contributions de recherche et leurs implications managériales.

Malgré l'adoption croissante des médias sociaux pour les études de marché, l'effet de la conception des plateformes Web 2.0 sur la quantité et la qualité des informations obtenues sur le marché n'est pas clair. Grâce à une expérience de terrain, cet article traite de l'effet de l'interaction des participants et du rôle du questionnement sur la performance des plateformes de blog qui visent à solliciter les commentaires des consommateurs en ligne. Nous montrons que le rôle du questionnement est un facteur déterminant dans le processus de décision de la conception du protocole. Contrairement à la norme industrielle du questionnement directif et à l'attrait intuitif d'un protocole collectif dans un contexte de médias sociaux, cette étude montre que l'absence de questionnement, combinée à un protocole individuel, donne lieu à la meilleure qualité de rétroaction. Les analyses soulignent également la valeur d'un protocole individuel, sans questionnement, pour la performance dans le temps et la compréhension de la consommation expérimentale et des antécédents personnels des consommateurs. En termes de quantité de feedback, les protocoles qui combinent un questionnement directif avec un cadre collectif sont les meilleurs. Ces recommandations exploitables indiquent comment les spécialistes des études de marché peuvent concevoir des plates-formes de blogs en ligne pour améliorer la quantité et la qualité des commentaires des consommateurs.

Les technologies ont fait évoluer les perceptions et comportements en cuisine. Les résultats de l'étude qualitative montrent des différences entre le monde réel et le monde numérique que ce soit au niveau de la perception de la cuisine, la place du groupe d'appartenance ou du comportement de recherche et de partage.

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Cette thèse vise à modéliser des systèmes multi-agents interactifs sur Internet. Dans une première partie, nous étudions le concept de systèmes multi-agents interactifs par une large revue de littérature. Nous présentons ensuite les réseaux de Petri que nous appliquons à deux cas d'application. Nous modélisons d'abord des listes de cadeaux sur Internet. Nous évaluons la performance de ces systèmes dynamiques complexes puis optimisons l'impact de campagnes e-mailing en simulant plusieurs stratégies marketing. Notre deuxième application est un jeu de marketing viral. Nous détaillons chaque bloc du modèle utilisé pour décrire toutes les étapes du processus puis optimisons le jeu par des simulations (recrutement, nombre et ordre des questions). Nous concluons la thèse en détaillant les avantages des réseaux de Petri, les limites du travail effectué et l'ensemble des pistes de recherche futures ouvertes par l'application potentielle des réseaux de Petri au domaine du marketing.