Le marché de la rénovation résidentielle loin de la rationalité économique : application du coût marginal d'abattement au certificat blanc français.

Auteurs
Date de publication
2015
Type de publication
Article de conférence
Résumé L'idée initiale du système français des certificats blancs (CV), qui est entré en vigueur en 2006, était de s'appuyer sur un CV négociable sur la base du développement du marché permettant d'économiser l'énergie au moindre coût. Cependant, le marché des certificats blancs manque de liquidité et la majorité des échanges se fait de gré à gré. La question du coût des économies d'énergie se pose donc, notamment pour mieux comprendre où sont les " fruits mûrs " et les plus élevés. Étant donné la prédominance du secteur des bâtiments résidentiels dans le système (environ 80 % du total des WC ont été émis dans ce domaine depuis le début du programme), nous limitons notre étude au marché de la rénovation énergétique des bâtiments résidentiels dans ce document. Un modèle économique, basé sur les fonctions monotones des coûts de réduction des opérations standardisées (sur le même modèle que la courbe des coûts marginaux de réduction), est conçu pour estimer la distribution des coûts d'économie d'énergie (euros par kWh économisé). A l'inverse de ce que l'on trouve habituellement dans la littérature, les coûts sont décrits en utilisant des distributions log-normales, et non des valeurs moyennes, pour tenir compte de la dispersion des prix de rétrofit pour une même opération. On peut ainsi prendre en compte pour chaque type d'action les coûts moyens et marginaux de remise à neuf. Cette approche plus réaliste donne des résultats sensiblement différents de l'utilisation des valeurs moyennes.
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