Le néo-babouvisme belge (1830-1839) : une expérience révolutionnaire aux prises avec sa rhétorique.

Auteurs
Date de publication
2002
Type de publication
Thèse
Résumé Cette recherche vise à reconstituer l’expérience propre au mouvement néo-babouviste belge des années trente du dix-neuvième siècle. Elle s’appuie sur le dépouillement de 400 œuvres inédites. Elle se fonde sur une analyse rhétorique des écrits révolutionnaires appréhendés dans leurs contextes politico-culturels. Elle s’inscrit dans le cadre des études politiques (à sujet historique) et s’inspire des recherches menées par Claude Lefort et par Pierre Rosanvallon. Elle cherche à comprendre l’expérience révolutionnaire dans sa complexité et à éclairer ses aspects implicites. Par sa méthodologie, elle s’inscrit dans le cadre de la Nouvelle rhétorique (Chaïm Perelman) et de la pragmatique. Elle se situe dans le prolongement des études de Marcelo Dascal. Par rapport aux études politiques et historiques, sa spécificité réside dans la tentative de dépasser l’historiographie des concepts, d’en ramener la rhétorique à sa fonction classique, celle d’un art de persuasion. Elle étudie les rapports entre la rhétorique et la politique dans leur réciprocité et à travers leur dynamique. Elle cherche, par ailleurs, à élargir le cadre méthodologique qui l’inspire, en complétant l’analyse des stratégies rhétoriques volontaires, par celles des formes rhétoriques involontaires (des moules rhétoriques), qui vont parfois à l’encontre des objectifs déclarés. L’application de ces principes à l’étude du néo-babouvisme belge nous a amenés à établir une corrélation entre une forme rhétorique, à savoir l’oxymore, et un positionnement politico-historique la profonde ambivalence des révolutionnaires belges à l’égard de leur révolution nationale.
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