DELACOTE Philippe

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Thématiques des productions
Affiliations
  • 2013 - 2018
    Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement
  • 2013 - 2018
    Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement
  • 2017 - 2018
    Université Paris-Dauphine
  • 2013 - 2018
    Centre de recherches de Jouy-en-Josas
  • 2012 - 2013
    Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement
  • 2021
  • 2020
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • Analyse prospective dans le secteur forestier face aux défis environnementaux : aperçu de la modélisation bioéconomique à grande échelle.

    Miguel RIVIERE, Philippe DELACOTE, Sylvain CAURLA, Franck LECOCQ, Franck LECOCQ, Valentin BELLASSEN, Jean denis MATHIAS, Meriem FOURNIER, Hanne kathrine SJOLIE, Valentin BELLASSEN, Jean denis MATHIAS
    2021
    La politique forestière mobilise de manière croissante la filière forêt-bois pour contribuer à des objectifs d’ordre environnemental, et la modélisation est souvent utilisée comme moyen d’interroger le futur. Cette thèse explore la capacité des modèles de secteur forestier (MSF), des modèles de simulation bio-économiques, à accompagner cette transition.Sur le plan conceptuel, nous explorons la littérature à l’origine des MSF ainsi que celle sur l’épistémologie des modèles économiques. Nous montrons que la politique forestière a été un déterminant fort des pratiques de recherche, influençant les représentations du secteur dans les modèles et les discours mobilisés pour conduire les simulations. Nous illustrons également l’influence d’autres facteurs: la nature des faits forestiers, le contexte local, la disponibilité de données et les pratiques passées. Nous nous intéressons ensuite aux évolutions récentes et montrons qu’alors que la production et le commerce du bois constituent les thématiques de recherche d’origine, les enjeux environnementaux tels que la production d’énergie renouvelable ou la protection des habitats sont aujourd’hui centraux. Leur intégration reste cependant inégale, et ils sont d’autant plus traités qu’ils se rapprochent des sujets originels. A l’inverse, en raison de la difficulté d’estimer une valeur économique ou de la formulation d’outils à une échelle inadaptée, la modélisation de certains services culturels et de régulation est plus difficile et superficielle.Nous menons ensuite deux cas d’étude portant sur l’atténuation et l’adaptation au changement climatique et sur le secteur forestier Français, où la diversité des contextes locaux justifie de s’intéresser en détail à l’amont de la filière. Nous utilisons le French Forest Sector Model (FFSM) et cherchons à mettre en œuvre deux leviers méthodologiques susceptibles d’améliorer la prise en compte d’enjeux environnementaux: le couplage de modèles et la considération de l’hétérogénéité des conditions environnementales.Le FFSM est d’abord utilisé avec un modèle de rotations optimales incluant les aménités autres que le bois afin d’étudier les implications d’une gestion cherchant à séquestrer du carbone. Nous montrons que, sur le court terme, la séquestration est principalement améliorée en repoussant les récoltes. Sur le long terme, des bénéfices supplémentaires sont attendus en faisant évoluer la composition et la structure de la forêt, amenant à des paysages forestiers plus variés. Ces tendances présentent cependant une forte hétérogénéité spatiale entre et au sein des régions, soulignant l’importance de considérer le contexte local.Le carbone in situ est cependant exposé à des risques de non-permanence. Nous évaluons les conséquences pour la filière forêt-bois de l’évolution des régimes de feux en contexte de changement climatique et les implications pour les projections des incertitudes liées à cette évolution. Nous utilisons un modèle probabiliste d’activité des feux que nous couplons au FFSM, et réalisons de multiples simulations pour plusieurs niveaux de forçage radiatif et modèles climatiques. Bien que localement importants, l’impact des feux reste limité à l’échelle de la filière. Ces derniers touchent une faible proportion de la ressource chaque année mais d’une manière cumulative, et leurs conséquences projetées sont particulièrement visibles dans la deuxième moitié du 21e siècle. Les variations interannuelles de l’activité des feux se propagent peu aux dynamiques de filière, et l’incertitude dans les projections provient principalement du choix du modèle et des scénarios climatiques. L’incertitude due à la stochasticité du phénomène de feux ne prédomine jamais mais représente une part significative de l’incertitude totale. Ces résultats soulignent l’importance de considérer de multiples scénarios ainsi que la variabilité inhérente aux processus écologiques dans la prospective utilisant des modèles bio-économiques à grande échelle.
  • Les compromis entre conservation et développement en Amazonie brésilienne : le cas des zones protégées qui sont déclassées, réduites et dégazées.

    Derya KELES, Philippe DELACOTE, Alexander PFAFF, Olivier DAMETTE, Philippe DELACOTE, Alexander PFAFF, Julie SUBERVIE, Julie LE GALLO, Ouziel kenneth HOUNGBEDJI, Julie SUBERVIE, Julie LE GALLO
    2021
    Les aires protégées (AP) sont un outil de conservation essentiel dans l'Amazonie brésilienne qui est une région clé de la lutte contre le changement climatique et faisant face à de nombreux enjeux de développement économique. Les conflits entre objectifs de conservation et de développement pour l'utilisation des terres ont toutefois diminué l’efficacité des AP, soit du fait de leur isolation (biais de localisation), soit car leurs frontières n’étaient pas suffisamment défendues. En outre, le fait que les aires protégées puissent décourager le développement économique a conduit à une accélération des déclassements, réductions et suppressions des AP (PADDD) dans les dernières décennies. L'objectif de cette thèse est d'examiner la relation entre les événements PADDD et les arbitrages entre objectifs de conservation de l’environnement et de développement économique en Amazonie brésilienne, selon les caractéristiques des AP et l’hétérogénéité des terres. J’évalue cette relation, tout d’abord en termes de décisions et ensuite, en termes d'impacts sur la déforestation et sur le développement économique. Dans le premier chapitre, nous évaluons les moteurs des événements PADDD en examinant comment les interactions conservation-développement induisent une réduction de la taille des AP. De 2006 à 2015, les réductions de taille d’AP étaient plus courantes près des villes, reflétant l’influence des agences de développement. Les AP ayant été moins déboisées, les réduire en taille pouvait générer des coûts environnementaux élevés. Les réductions de taille d’AP étaient également plus courantes lorsque les AP étaient déjà déboisées et coûteuses à gérer, reflétant l’influence des agences environnementales. Dans le deuxième chapitre, nous évaluons l'impact des réductions de taille d’AP de 2009-2012 sur la déforestation de 2010-2015, en utilisant des stratégies d’appariement en fonction de la pression économique exercée sur les terres et de l'efficacité antérieure des AP. Nos résultats sont conformes à notre cadre conceptuel : les réductions de taille d’AP n'ont pas eu d'impact lorsqu'elles n'avaient pas fait face à des pressions économiques ou lorsqu'elles ne les avaient pas contrainte, et ont augmenté la déforestation lorsqu'elles limitaient les pressions économiques dans une certaine mesure. Dans le troisième chapitre, nous évaluons l'effet des événements PADDD de 2001 à 2010 sur la distribution des revenus et sur les inégalités. Nous utilisons des stratégies d’appariement et une estimation en double-différence en fonction de la pression économique exercée sur les terres et de l’effet des événements PADDD sur la taille finale de la protection. Là où les pressions économiques étaient fortes, les nouvelles opportunités économiques qui ont suivi les réductions de taille d’AP ont contribué à la croissance de la classe des revenus moyens-supérieurs. Loin des pressions économiques, les inégalités ont diminué lorsque les événements PADDD ont augmenté la taille de la protection, probablement en raison d'une meilleure gestion des aires protégées ou du développement d’activités touristiques. Cette thèse appelle à une analyse plus robuste des AP en tenant compte de leur instabilité et de l'hétérogénéité des paysages. Ces résultats pourraient aider à allouer des ressources rares pour consolider le réseau d’AP là où il serait le plus efficace et à choisir de meilleurs sites et types de gestion lors de la mise en place d’AP.
  • La dynamique de la déforestation et de la reforestation dans une économie en développement.

    Julien WOLFERSBERGER, Gregory AMACHER, Philippe DELACOTE, Arnaud DRAGICEVIC
    Environment and Development Economics | 2021
    Nous développons un modèle d'allocation optimale des terres dans une économie en développement qui présente trois utilisations possibles des terres : agriculture, forêts primaires et secondaires. La distinction entre ces types de forêts reflète leurs différentes contributions en termes de biens publics. Dans notre modèle, la reforestation est coûteuse car elle porte atteinte à la sécurité des titres fonciers. En utilisant le concept de transition forestière, nous étudions les changements d'utilisation des terres à long terme et expliquons les caractéristiques importantes de la déforestation cumulative entre les pays. Nos résultats mettent en lumière la vitesse à laquelle la déforestation nette prend fin, l'effet des coûts de tenure dans ce processus et la composition en régime permanent. Nous présentons également une analyse politique qui souligne le rôle essentiel des réformes institutionnelles portant sur les coûts de la déforestation et de la tenure afin de promouvoir une transition. Nous constatons que se concentrer uniquement sur les pertes forestières nettes peut être trompeur, car les transitions tardives peuvent produire, dans certaines conditions, un niveau plus élevé de bénéfices environnementaux.
  • L'effet de boucle : comment le changement climatique influe sur le potentiel d'atténuation du secteur forestier français.

    Antonello LOBIANCO, Sylvain CAURLA, Jean daniel BONTEMPS, Miguel RIVIERE, Ahmed BARKAOUI, Philippe DELACOTE, Anna LUNGARSKA, Pierre MERIAN
    Journal of Forest Economics | 2021
    Pas de résumé disponible.
  • La validation des modèles de simulation-prospective : panorama des méthodes et applications aux modèles de secteur forêt-bois.

    Sylvain CAURLA, Philippe DELACOTE, Miguel RIVIERE
    INRAE Sciences Sociales | 2020
    La validation des modèles d’évaluation intégrée constitue un défi important de la recherche pluri- et interdisciplinaire. Nous montrons ici que les méthodes de validation, souvent résumées à une comparaison entre résultats des modèles et données réelles passées, sont complexes et variées et que, dans le cas de modèles dont l’objectif est de porter un éclairage prospectif sur le long terme, la validation ne peut être réduite aux méthodes de comparaison. Pour illustrer nos propos, nous appliquons notre réflexion aux modèles de simulation bioéconomiques de la filière forêt-bois.
  • Trois essais en économie de l'environnement et du développement.

    Solene MASSON, Olivier CHANEL, Philippe DELACOTE, Habiba DJEBBARI, Jennifer ALIX GARCIA, Julie SUBERVIE, Katrin MILLOCK
    2020
    La déforestation au Brésil est un phénomène important depuis les années 1970, dont l'accélération est principalement due à l'expansion agricole et au développement des infrastructures telles que les routes. Afin de réduire l'incitation à la déforestation, les autorités ont mis en place plusieurs séries de programmes de conservation environnementale. Comprendre les impacts de ces interventions politiques à la fois sur les questions environnementales (intensité de la déforestation) et socio-économiques (effet sur la pauvreté, effet sur le développement de la population locale) est essentiel pour que ces politiques publiques soient mises en place de manière efficace.Néanmoins, l'accès aux données spatiales, économiques et sociales en raison de la taille du pays rendent l'évaluation de l'impact difficile. Cette thèse s'organise autour de deux thèmes: l'analyse spatiale et l'évaluation d'impact. La création d'une base de données originale à un niveau d'agrégation qui est, à notre connaissance, très peu étudié nous permet d'étendre la recherche sur l'impact socio-économique des politiques publiques environnementales.
  • Énergie, climat et développement : De l'hétérogénéité internationale à la mise en œuvre locale.

    Anna CRETI, Philippe DELACOTE
    Energy Economics | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • Évaluation de l'impact de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication dans le secteur agricole en Afrique : le cas de la téléphonie mobile.

    Sabrine BAIR, Pierre noel GIRAUD, Raja CHAKIR, Pierre noel GIRAUD, Tristan LE COTTY, Ahmed TRITAH, Philippe DELACOTE, Catherine ARAUJO BONJEAN
    2020
    Cette thèse a comme objectif de mettre l'accent sur le potentiel des technologies d'information et de communication TICs et précisément le téléphone mobile en Afrique subsaharienne afin d’améliorer les conditions de vie des ménages à travers la diffusion d’information, la redistribution des rentes et en favorisant l’inclusion financière. L'Afrique est le continent le moins développé, qui souffre de pauvreté, d'un manque d'infrastructure essentielle, des problèmes de famine, des taux les plus élevés d'analphabétisme et d’accès limité aux services financiers. Par ailleurs, des organismes internationaux tel que la banque mondiale estime que l'expansion de l'adoption de la téléphonie mobile représente une opportunité pour surmonter une partie de ses obstacles à travers des utilisations innovantes dans le monde rural qui souffre davantage de ces barrières physiques. À travers cette thèse nous évaluons l’impact de l’usage de ses services via le téléphone portable dans le secteur agricole, afin de tirer des conclusions sur leurs bénéfices et les quantifier, pour éclairer les autorités publiques, privées et des organismes non gouvernementaux sur leurs réels apports et les orienter vers des services adaptés aux besoins de la population.
  • Évaluation économique et environnementale du développement régional d’une filière en interaction multi-secteur et multi-échelle : le cas de la filière forêt-bois du Grand Est.

    Thomas BEAUSSIER, Philippe DELACOTE, Veronique BELLON MAUREL, Guido w. SONNEMANN, Chantal LE MOUEL, Nicolas ROBERT, Pierre COLLET, Guido w. SONNEMANN, Chantal LE MOUEL
    2020
    L’objectif de cette thèse est d’élaborer une méthode d’évaluation quantitative de la performance économique et environnementale de stratégies de développement régional, appliquée au secteur forestier dans le Grand Est. La démarche s’appuie sur le couplage d’outils de modélisation provenant des sciences économiques et des sciences de l’environnement. Dans le chapitre 1, nous analysons les couplages existants entre 5 modèle économique et 3 outils d’évaluation environnementale. Une grille de critère dédiée permet de comparer leur pertinence pour fournir des évaluations intégratives à l’échelle méso. Les couplages entre modèles d’équilibre d’une part, et Analyse du Cycle de Vie (ACV) d’autre part, répondent le mieux aux objectifs définis. Le chapitre 2 détaille le cadre méthodologique du couplage entre un modèle d’équilibre partiel du secteur forestier français et l’ACV. L’homogénéisation des flux de matières entre les deux modèles permet de produire des indicateurs économiques et environnementaux au périmètre cohérent, dont le ratio fournit deux indicateurs d’éco-efficience. Le premier combine le surplus économique de la filière forêt bois avec ses impacts environnementaux potentiels (Partial Eco-Efficiency, PEE), le second y ajoute les impacts environnementaux évités par la substitution entre le bois-énergie et des énergies fossiles, par rapport à un scénario de référence (Full Eco-Efficiency, FEE). Dans le chapitre 3, nous utilisons ce cadre pour analyser différentes stratégies de développement de la bioéconomie orientées vers le bois-énergie, à l’échelle nationale et au niveau régional dans le Grand Est. Nous comparons la FEE de scénarios construits par combinaisons de différentes politiques : subvention de la demande de bois-énergie, approvisionnement local, protection des forêts, crise énergétique. Les stratégies intégrant une stimulation de la demande de bois-énergie sont les plus éco-efficientes, au niveau régional et national. Cela repose notamment sur les impacts évités via la substitution du bois-énergie aux combustibles fossiles. La combinaison de la subvention avec des mesures de protection et/ou d’approvisionnement local augmente ou diminue légèrement son éco-efficience selon l’échelle de mise en œuvre. D’autres facteurs déterminant de l’éco-efficience d’une politique sont identifiés, comme les caractéristiques de la ressource forestière, l’importance de la filière bois locale, et les caractéristiques des régions voisines.
  • Qu'est-ce qui motive l'effacement des zones protégées ? Evidence from across the Brazilian Amazon.

    Derya KELES, Philippe DELACOTE, Alexander PFAFF, Siyu QIN, Michael b. MASCIA
    Ecological Economics | 2020
    Les zones protégées (ZP) sont une stratégie largement utilisée pour conserver les forêts et les services écosystémiques. Lorsque les aires protégées parviennent à dissuader les activités économiques qui dégradent les forêts, les impacts comprennent plus de forêts mais moins de gains économiques. Ces coûts d'opportunité économiques de la conservation conduisent les acteurs ayant des intérêts économiques à résister aux nouvelles aires protégées, éloignant leurs sites des centres de marché rentables pour les diriger vers des zones présentant des coûts d'opportunité plus faibles. En outre, après la création d'AP, les acteurs économiques peuvent souhaiter le déclassement, la réduction de la taille et le dégazage des AP (collectivement PADDD). Nous examinons les réductions de l'étendue spatiale des AP - downsizings (effacements partiels) et degazettements (effacements complets) - qui réduisent vraisemblablement la protection. En utilisant des données pour l'ensemble de l'Amazonie brésilienne provenant de PADDDtracker.org, nos analyses empiriques cherchent à déterminer si les réductions de taille entre 2006 et 2015 sont le résultat d'un marchandage entre le développement et la conservation. Nous constatons que les risques de réduction de la taille des aires protégées sont accrus par : des coûts de déplacement plus faibles (en fonction des distances par rapport aux routes et aux villes), qui affectent les gains économiques et l'application de la loi ; une plus grande taille des aires protégées, qui affecte l'application de la loi ; et une déforestation interne antérieure plus importante, qui réduit les impacts des réductions de taille. Ces dynamiques de protection offrent un aperçu des facteurs potentiellement conflictuels qui conduisent à des réductions de la taille des aires protégées, avec des implications pour l'élaboration de politiques visant à améliorer l'efficacité et la permanence des aires protégées.
  • Évolution des modèles intégrés à partir d'outils économiques plus étroits : l'exemple des modèles du secteur forestier.

    Miguel RIVIERE, Sylvain CAURLA, Philippe DELACOTE
    Environmental Modeling & Assessment | 2020
    Les modèles de simulation intégrés sont couramment utilisés pour fournir des informations sur le fonctionnement complexe des systèmes socio-écologiques, en s'appuyant souvent sur des outils antérieurs ayant une portée plus étroite. Les modèles du secteur forestier (MSF) englobent un ensemble de modèles de simulation développés à l'origine pour prévoir les développements économiques sur les marchés du bois, mais désormais couramment utilisés pour analyser les politiques climatiques et environnementales. Dans cet article, nous documentons et étudions cette évolution à travers le prisme de l'inclusion de plusieurs objectifs non ligneux dans les MFS. Nous réalisons une enquête systématique et quantitative de la littérature, suivie d'une revue narrative plus approfondie. Les résultats montrent qu'une majorité de documents dans la recherche sur les FSM se concentre aujourd'hui sur des objectifs non-ligneux liés à l'atténuation du changement climatique, à savoir la séquestration du carbone et la production de bioénergie. La conservation des habitats, la déforestation et l'atténuation des perturbations sont des objectifs secondaires, tandis que des aspects tels que les loisirs forestiers et de nombreux services de régulation sont absents. Les objectifs non ligneux les plus proches des cibles initiales des FSM, ainsi que ceux pour lesquels les valeurs économiques sont plus faciles à estimer, ont été plus profondément intégrés aux modèles, entrant dans la fonction objectif en tant que variables de décision. Les autres objectifs sont généralement modélisés comme des contraintes et ne sont considérés qu'à travers leurs impacts économiques négatifs sur le secteur forestier. Les limites actuelles à une inclusion plus profonde des objectifs non ligneux incluent la capacité des modèles à représenter les conditions environnementales locales ainsi que la formulation du problème d'optimisation comme une maximisation du bien-être économique. Les recherches récentes se sont tournées vers l'utilisation de couplages de modèles et le développement de modèles à l'échelle locale pour surmonter ces limites. Les défis pour les recherches futures comprennent les extensions à d'autres objectifs non ligneux, en particulier les services culturels, ainsi que la calibration des modèles à des échelles spatiales inférieures.
  • Les biens communs comme outil de gestion du risque : prédictions théoriques et test expérimental.

    Marielle BRUNETTE, Philippe DELACOTE, Serge GARCIA, Jean marc ROUSSELLE
    Revue d'Economie Politique | 2020
    Les ressources communes (CPR) sont fréquemment utilisées comme outils de gestion des risques contre les risques liés aux activités privées. L'impact de cette utilisation des RPC comme filet de sécurité sur l'investissement individuel dans les ressources communes et leur extraction est analysé dans cet article. Les agents de la communauté choisissent d'abord d'investir dans leur projet privé et dans le CPR. Ensuite, ils choisissent combien ils vont extraire de leur projet privé et du bien commun. Le modèle compare deux types d'outils de gestion des risques : Les RPC comme mécanismes de maîtrise des risques (ex post) et de diversification des risques (ex ante). Il compare également deux situations concernant le risque : le risque sur un projet privé et l'incertitude sur l'investissement en RPC par d'autres membres de la communauté. Les prédictions théoriques sont testées empiriquement avec l'économie expérimentale. A cette fin, nous proposons un jeu original de RPC composé d'une période d'investissement et d'une période d'extraction. Notre résultat montre clairement que la réduction du risque dans le projet privé diminue sans ambiguïté l'investissement dans le RPC, alors qu'elle n'a pas d'impact sur l'extraction du RPC. Nous montrons également qu'une stratégie de réduction des risques est bien comprise comme étant plus flexible et influencée par le résultat en termes de rendement du projet privé.
  • Une histoire de projets REDD+. Comment l'emplacement et la certification influent-ils sur l'additionnalité ?

    Philippe DELACOTE, Gwenole LE VELLY, Gabriela SIMONET
    2018
    Depuis l'émergence du mécanisme REDD+, des centaines de projets ont vu le jour dans le monde. Les projets REDD+ ont fait l'objet d'une grande attention dans la littérature, mais les conditions dans lesquelles ils sont susceptibles d'être efficaces sont encore mal connues. Dans cet article, nous étudions comment la localisation des projets REDD+ est choisie et comment ces choix de localisation influencent l'additionnalité des projets. Sur la base d'un échantillon de six projets REDD+ au Brésil, nous proposons une analyse empirique des choix de localisation et estimons l'additionnalité au cours des premières années de mise en œuvre en utilisant des techniques d'évaluation d'impact. Afin d'expliquer l'hétérogénéité des résultats empiriques, nous présentons un modèle théorique simple et montrons que la localisation des projets est fortement influencée par le type de promoteur du projet, qui semble être un bon proxy pour ses objectifs, qu'ils soient orientés vers des impacts environnementaux, des impacts de développement ou des financements externes. Nos résultats suggèrent que (1) les incitations qui sous-tendent les mécanismes de certification REDD+ peuvent conduire à de faibles efforts environnementaux ou à un investissement dans des domaines qui ne sont pas additionnels, (2) les biais de localisation dépendent du type du responsable du projet REDD+, et (3) l'existence d'un biais de localisation n'exclut pas nécessairement l'additionnalité.
  • Biens produits par l'écosystème.

    EFESE, services écosystémiques rendus par les écosystèmes agricoles | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • Volet "écosystèmes agricoles" de l’Evaluation Française des Ecosystèmes et des Services Ecosystémiques.

    2017
    L’ambition de l’étude Inra "EFESE-EA" est de décrire les mécanismes et déterminants de la fourniture des services écosystémiques par les écosystèmes agricoles sur la base d'une revue des connaissances existantes, et de procéder à leur évaluation à l’échelle nationale sur la base d’indicateurs définis dans le cadre de l’étude. L’organisation du travail, telle que prévue en début d’étude, se voulait séquentielle : (1) identification et spécification biophysiques d’une liste de biens agricoles et services écosystémiques . (2) évaluation biophysique : quantification du niveau de fourniture des biens et services identifiés à l’étape (1) (3) évaluation économique : quantification de la valeur économique des services (le plus souvent dans une unité monétaire) Dans le temps imparti à l’étude, le collectif d’experts a donné la priorité aux volets biophysiques (1) et (2) afin : - d’instruire de façon robuste la conceptualisation des biens et services (volet 1) : ce travail constitue un front de recherche actuel, associé à une littérature académique abondante mais parfois non stabilisée, que le collectif d’experts s’est attaché à analyser de façon à proposer des choix de conceptualisation argumentés . - de pousser au maximum l’exercice d’évaluation biophysique (volet 2) dans le cadre de la demande initiale formulée par le MEEM : cartographier la production d’un large panel de biens agricoles et les SE rendus par les écosystèmes agricoles à la résolution spatiale la plus fine possible, et à l’échelle France entière. A noter que le présent exercice ne constituant pas un projet de recherche mais bien une étude institutionnelle Inra (au sens des procédures DEPE), l’ensemble des évaluations développées dans le présent rapport est réalisée à partir de données existantes, aucun travail d’expérimentation visant à acquérir de nouvelles données de terrain n’ayant été conduit. Il résulte de ce choix de priorisation que : - le volet d’évaluation économique (3) est initié pour quelques SE mais peu développé en comparaison des volets (1) et (2) . - tout en veillant à élaborer des méthodologies d’évaluation biophysiques traçables et robustes, les experts ont pris le parti de proposer des méthodologies plus exploratoires pour quelques SE pour lesquels les données actuelles ne permettent pas d’évaluer directement le niveau de fourniture à l’échelle France entière : dans ces cas particuliers (signalés explicitement dans les sections du rapport dont ils font l’objet), les méthodologies ont été mises en œuvre jusqu’à la réalisation des cartographies dans le but de donner à voir le potentiel qu’offrent ces méthodologies et la nature des résultats qu’elles peuvent produire sous condition de leur validation France entière, plutôt que dans le but d’interpréter pour eux-mêmes les résultats obtenus. Les experts se sont alors particulièrement attachés à relativiser les résultats quantitatifs ainsi produits, et à accompagner les cartographies d’un descriptif détaillé des protocoles de validation qu’il faudrait mettre en œuvre dans les suites de l’étude pour stabiliser et valider ces méthodologies exploratoires. Ce parti pris du groupe de travail EFESE-écosystèmes agricoles est compatible avec l’objectif poursuivi dans le programme EFESE, qui se donne pour objectif de produire un guide méthodologique pour l’évaluation des biens et SE en en pointant les limites, difficultés, précautions et améliorations possibles associées à chacune des pistes avancées.
  • Trois essais sur l'économie des forêts tropicales : le cas du Gabon.

    Marie luce BIA ZAFINIKAMIA, Pascale PHELINAS, Alain DESDOIGTS, Pascale PHELINAS, Alain KARSENTY, Guillaume LESCUYER, Philippe DELACOTE, Pascale COMBES MOTEL
    2017
    Les trois essais suivants portent sur la gestion de la forêt au Gabon. L’hétérogénéité des pays et des contextes ne permet pas d’avoir un modèle unique d’allocation des terres forestières ni de gestion des terres forestières. Par conséquent, la validité externe des résultats de recherche spécifiques à un pays est fragile. Cependant, la difficulté à obtenir des résultats généraux ne devrait pas entraver la recherche monographique, car les politiques forestières doivent être évaluées dans leur contexte national. C’est pourquoi ce travail de recherche se focalise sur un pays un particulier : le Gabon. Elle propose au travers de trois essais, une réflexion sur la difficile conciliation des enjeux de développement économique et l’allocation des ressources forestières. La thèse est structurée comme suit : un premier chapitre analyse la politique d’interdiction des exportations de grumes et ses résultats, le deuxième chapitre étudie le lien entre les pratiques des sociétés forestières et leurs impacts sur la population locale, enfin le dernier chapitre examine la situation des travailleurs du secteur du caoutchouc naturel et celle des producteurs indépendants.
  • Services culturels et récréatifs.

    EFESE, services écosystémiques rendus par les écosystèmes agricoles | 2017
    Les écosystèmes agricoles sont l’un des six volets de l’Evaluation française des écosystèmes et des services écosystémiques (EFESE), programme lancé en 2012 par le Ministère en charge de l’Environnement pour apporter des connaissances sur l’état actuel et l’utilisation durable des écosystèmes (voir encadré 2). En 2014, le Ministère de l’Environnement a sollicité l’Inra pour prendre en charge le volet relatif aux écosystèmes agricoles. Le programme fédérateur de recherche EcoSerV (Services rendus par les écosystèmes), lancé par l’Inra en 2013, a également soutenu cette étude qu’il va ensuite compléter et étendre. L’écosystème agricole, vu comme l’ensemble des parcelles dédiées à la production de biomasse agricole, est configuré et géré par l’agriculteur qui combine, dans ses pratiques de production, processus écologiques et apports d’intrants exogènes. L’un des enjeux forts associés à l’analyse des services écosystémiques est la conception de systèmes de production reposant sur la valorisation de ces services, donc peu consommateurs en intrants exogènes et répondant aux enjeux de société tels que la conservation de la biodiversité ou la limitation des impacts environnementaux.
  • Modélisation de la consommation et du commerce des produits forestiers européens dans un contexte de changement structurel.

    Paul ROUGIEUX, Philippe DELACOTE, Olivier DAMETTE, Peichen GONG, Anoh kodje blaise GNIMASSOUN, Phu NGUYEN VAN, Peichen GONG, Maarit KALLIO
    2017
    Les forêts de l'Union Européenne croissent de 1.2 milliards de m³ par an. La moitié de ce volume reste en forêt. L'autre moitié alimente trois filières industrielles: la filière matériaux, la filière papiers et la filière énergie. Ces flux de produits industriels sont mis en mouvement et financés par divers consommateurs. Or depuis 2000, la consommation change de régime, au point de perturber fortement certains flux de bois et d'impacter l'emploi et la balance commerciale du secteur. Pour prévoir l'impact de ces changements, les économistes modélisent les relations entre l'offre de matières premières, la demande de produits finis, les prix, la production et le commerce international. Cette thèse construit un modèle empirique à même d'évaluer l'impact de ces changements pour le secteur forêt-bois en Europe.Un chapitre introductif définit le contexte des ressources forestières et des produits analysés au niveau macroéconomique. Puis je présente les principaux modèles en équilibre partiel utilisés pour les études prospectives du secteur forêt-bois. A partir d'un cadre général incluant la production et le commerce international, je détaille les problèmes spécifiques rencontrés lors de l'estimation des fonctions de demande. Un deuxième chapitre étudie l'impact potentiel d'un accord commercial entre l'Union Européenne et les États-Unis sur le secteur forestier. Nous avons trouvé que le bien-être total augmenterait dans la région de l'accord et diminuerait légèrement ailleurs. De plus l'accord est plus avantageux pour les consommateurs que pour les producteurs. Les résultats montrent aussi que des pays tiers sont impactés par l'accord, ce qui souligne l'importance d'utiliser un modèle mondial. Dans un troisième chapitre, j'estime les élasticités prix et revenu de la demande en produits forestiers sur un panel de pays européens. Je traite des problèmes de non stationnarité en panel et j'estime les élasticités au sein de panels cointégrés. Les élasticités de demande sont inférieures aux estimations précédentes dans la littérature. Ces élasticités robustes insérées dans un modèle secteur forêt-bois projettent une demande plus faible sur une période de 20 ans. Dans un quatrième chapitre, j'analyse les changements structurels dans la consommation de papier. J'utilise un modèle économétrique sur données de panel permettant d'estimer les effets de seuil dans la relation entre l'utilisation des technologies de l'information et la consommation de papier: papier journal, papier d'impression et papier d'écriture. Je montre comment l'élasticité de demande de papier dépend de la pénétration d'internet dans la population. Un effet de seuil a lieu lorsque la majorité d'une population a accès à internet. Après le seuil, les coefficients liant la consommation et ses variables explicatives (prix et revenu) diminuent en valeur absolue ou changent de signe. A partir d'une projection du nombre d'utilisateurs d'internet par pays, les projections de consommation de papier pourraient être mises à jour avec ce type de modèles à transition. Une plus faible demande de papier libère des ressources et les rend disponibles pour le développement d'autres produits et services forestiers innovants.
  • D'ici 2050, les effets d'atténuation des forêts de l'UE pourraient presque doubler grâce à une sylviculture intelligente sur le plan climatique.

    Gert jan NABUURS, Philippe DELACOTE, David ELLISON, Marc HANEWINKEL, Lauri HETEMAKI, Marcus LINDNER, Markku OLLIKAINEN
    Forests | 2017
    En juillet 2016, la Commission européenne (CE) a publié une proposition législative visant à intégrer les émissions et les absorptions de gaz à effet de serre dues à l'utilisation des terres, au changement d'affectation des terres et à la foresterie (UTCATF) dans son cadre climatique et énergétique 2030. Le cadre pour le climat et l'énergie vise une réduction totale des émissions de 40 % d'ici 2030, tous secteurs confondus, dans le cadre de l'accord de Paris. La proposition LULUCF réglemente un objectif de "non-débit" pour LULUCF (forêts et sols agricoles), et réglemente la comptabilisation de tout potentiel d'atténuation supplémentaire que l'on pourrait en attendre. Nous constatons que la part de la forêt dans le secteur LULUCF peut permettre d'atteindre bien plus que ce qui est prévu par la réglementation actuelle. Nous élaborons une stratégie visant à libérer les forêts de l'Union européenne (UE) et le potentiel du secteur forestier sur la base du concept de "foresterie intelligente face au climat" (CSF). Nous constatons qu'à ce jour, la politique européenne n'a pas fermement intégré le potentiel forestier dans le cadre de la politique climatique de l'UE. Les objectifs climatiques n'ont pas non plus été fermement intégrés à ceux de la forêt et du secteur forestier, que ce soit au niveau européen ou national. Pourtant, un large éventail de mesures peut être appliqué afin de fournir des incitations positives pour intégrer plus fermement ces objectifs climatiques dans le cadre de la forêt et du secteur forestier. Avec le bon ensemble d'incitations en place au niveau de l'UE et des États membres, nous constatons que la littérature actuelle soutient l'idée que l'UE a le potentiel d'atteindre un impact d'atténuation combiné supplémentaire par le biais du CSF de 441 Mt CO2/an d'ici 2050. En outre, le CSF, en réduisant et/ou en supprimant les émissions de gaz à effet de serre, en s'adaptant et en renforçant la résilience des forêts, et en augmentant durablement la productivité et les revenus des forêts, répond à de multiples objectifs politiques.
  • Le coût de l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre liées à la fertilisation des cultures.

    Benjamin DEQUIEDT, Stephane de CARA, Philippe DELACOTE, Johanna ETNER, Johanna ETNER, Stephane COUTURE, Sylvain PELLERIN, Stephane COUTURE, Sylvain PELLERIN
    2016
    L’objectif de cette thèse est d’estimer le coût de mesures d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES) liée à la fertilisation des cultures qui représente en Europe et en France respectivement 38% et 44% des émissions de GES de l’agriculture. L’étude du coût et du potentiel d’abattement est effectuée sur deux mesures clés dans l’atténuation des émissions à savoir la mise en place de plantes fixatrices d’azote (i.e. légumineuses) et la réduction de la fertilisation par hectare. Le potentiel d’atténuation des légumineuses est étudié en simulant leur augmentation dans les assolements agricoles français et dans un deuxième temps à l’échelle de rotations de cultures pouvant durer jusqu’à six ans dans cinq régions européennes. Les résultats obtenus révèlent que des réductions importantes d’émissions sont possibles, tout en augmentant le profit des agriculteurs. Le rôle de l’aversion pour le risque est aussi étudié concernant la réduction de la fertilisation des cultures par hectare. Nous montrons analytiquement les conditions conduisant à une sur-application d’engrais par hectare permettant aux agriculteurs averses au risque de minimiser le risque de perte de rendement. Les simulations numériques effectuées spécifiquement sur les agriculteurs averses au risque démontrent qu’une assurance d’atténuation des émissions peut potentiellement déclencher des réductions importantes d’émissions de gaz à effet de serre.
  • Stratégies de subsistance, déforestation et conservation de la biodiversité : une analyse micro-économétrique utilisant une enquête sur les ménages ruraux dans le paysage de conservation transfrontalier de Tridom.

    Jonas NGOUHOUO POUFOUN, Philippe DELACOTE, Jens ABILDTRUP, Olivier DAMETTE, Julie SUBERVIE, Arild ANGELSEN, Pascale COMBES MOTEL
    2016
    Cette thèse examine les principaux déterminants des stratégies de subsistance des ménages ruraux. Elle cherche à comprendre comment ces stratégies impactent la déforestation à petite échelle et la conservation de la biodiversité suivant une approche paysagère. A partir d’une base de données unique obtenue grâce à une enquête en face-à-face auprès d’un échantillon représentatif de 1035 ménages dans le paysage transfrontalier de conservation du Trinational Dja-Odzala-Minkébé (Tridom-TCL)-Bassin du Congo, cette thèse vise à répondre à trois questions et s’organise en trois chapitres. Le premier chapitre analyse "comment les ménages autochtones et locaux formulent leurs préférences parmi les stratégies et moyens d’existence” à l’aide d’un model Probit autorégressif spatial. Le deuxième chapitre examine "comment et à quelle amplitude ces stratégies impactent la déforestation à petite échelle" à l’aide d’un modèle de décalage spatial. Compte tenu de la nature des interactions entre les ménages et de la faune, de leurs principales activités, le troisième chapitre examine "les préférences des ménages pour la conservation des éléphants de forêt” à l’aide des modèles à variable qualitatives limitées.Les actifs financiers (transfert d’argent et emprunts), la distance au marché, les dommages résultant des conflits homme-éléphant et l’ethnicité, plus précisément, l’autochtonie comptent parmi les facteurs déterminants des choix de stratégies de subsistance des ménages ruraux dans le Tridom-TCL. Nous montrons en outre que l’intensité de déforestation des ménages varie significativement en fonction de ces stratégies de subsistance. Par conséquent, les engagements en faveur de la réduction de la déforestation peuvent être favorisés par une bonne prise en compte des facteurs qui gouvernent les choix des modes de subsistance opérés par les ménages. Ils peuvent également être favorisés par la prise en compte les interactions entre ménages ainsi que leur localisation dans le paysage. En effet, nous trouvons qu’il existe des effets d’imitation, dans la décision de déforestation, entre les ménages d’un même voisinage, avec des effets spatiaux indirects susceptibles d’amplifier la déforestation à petite échelle.Les solutions transversales, aux trois questions abordées dans cette thèse, en faveur d’un paysage durable devraient viser l’optimisation des compromis entre les stratégies de subsistance des ménages, les forêts et/ou les habitats naturels de la faune. Les décideurs devraient, par exemple, procéder à l’intégration des corridors de mobilité de grands mammifères dont les éléphants de forêt, dans des zones à forte concentration de la faune et loin des espaces communautaires afin de réduire le risque de conflits hommes-faune.
  • Potentiel d'atténuation du carbone du secteur forestier français sous la menace d'impacts physiques et de marché combinés dus au changement climatique.

    Antonello LOBIANCO, Sylvain CAURLA, Philippe DELACOTE, Ahmed BARKAOUI
    Journal of Forest Economics | 2016
    Objectifs : Quantifier la contribution de la filière forêt-bois française en termes de séquestration et de substitution du carbone en tenant compte à la fois des impacts physiques (changements dans les taux de croissance et de mortalité des arbres) et des impacts du marché (demande accrue de produits ligneux récoltés (PLR)) du changement climatique (cc) et des adaptations subséquentes des gestionnaires forestiers. (2) Évaluer l'incertitude des impacts sur le bilan carbone ci-dessus et sur l'allocation forestière. et (3) Évaluer le rôle des attentes des gestionnaires vis-à-vis de ces impacts futurs, incertains mais hautement anticipés. Méthodologie : Nous avons utilisé un modèle bio-économique du secteur forestier français (FFSM++) qui est capable de considérer et d'intégrer : (a) les effets du changement climatique sur la dynamique forestière. (b) les décisions d'investissement forestier (parmi les groupes d'espèces) en fonction de la rentabilité attendue. et (c) les effets du marché en termes d'approvisionnement, de consommation et de commerce régionalisés des produits forestiers dangereux, en fonction des stocks de ressources forestières et des prix internationaux. En incluant à la fois la dynamique forestière et les produits forestiers, nous pouvons évaluer le bilan carbone en prenant en compte les éléments suivants : (a) le carbone piégé dans la biomasse vivante et morte de la forêt. (b) le carbone séquestré dans le bois de chauffage. (c) le carbone substitué lorsque le bois est utilisé à la place de combustibles fossiles ou de matériaux plus énergivores. et (d) le carbone libéré par les opérations forestières. Résultats : Lorsque le modèle est exécuté à conditions constantes pour le siècle prochain, le potentiel carbone moyen des forêts françaises est de 66,2-125,3 Mt CO2 y-1, selon que l'on considère uniquement les ressources en bois inventoriées, les gisements de PLH et la substitution énergétique directe, ou que l'on tient également compte du carbone stocké dans les branches et les racines des arbres et que l'on considère la substitution matérielle, plus indirecte mais aussi largement plus subjective. Ces valeurs correspondent respectivement à 18,3% et 34,7% des émissions françaises de 2010 (361 Mt CO2). Toutefois, si l'on tient compte à la fois de l'augmentation probable de la mortalité des conifères et des changements dans la croissance de la forêt, ainsi que de l'augmentation de la demande mondiale de bois d'œuvre, le taux de séquestration moyen de la forêt française diminue de 6,6 à 5,8 % pour atteindre 61,8 à 118,0 Mt de CO2 par an. En exécutant des scénarios partiels, nous pouvons évaluer l'interaction relative de ces deux facteurs, où le facteur prix augmente le stock de bois d'œuvre tout en diminuant les stocks forestiers (où ce dernier effet prévaut), tandis que l'impact physique du changement climatique réduit les deux, mais dans une moindre mesure. En considérant des gestionnaires forestiers à courte vue, dont le comportement est basé uniquement sur les conditions observées au moment où les décisions sont prises, nous obtenons un effet limité du bilan carbone global mais un impact relativement important sur l'allocation de surface des feuillus par rapport aux conifères.
  • Déforestation, fuites et politiques de déforestation évitée : Une analyse spatiale.

    Philippe DELACOTE, Elizabeth j.z. ROBINSON, Sebastien ROUSSEL
    Resource and Energy Economics | 2016
    Cet article analyse l'impact de plusieurs politiques de déforestation évitée dans un paysage forestier parcellaire. L'idée centrale est que les actions de déforestation d'un voisin peuvent avoir un impact sur le rendement de la déforestation dans les parcelles voisines. Nous déterminons l'impact de chaque politique en termes de déforestation évitée et de niveaux de fuite à l'échelle du paysage par le biais de modélisations et de simulations. Les politiques de déforestation évitée à l'échelle du paysage sont respectivement : deux politiques de paiement pour services environnementaux (PSE), l'une axée sur les points chauds de la déforestation, la seconde étant également disponible pour tous les agents. une zone de conservation. et, une prime d'agglomération. Comme notre modèle prend en compte les interactions spatiales en l'absence de politique de déforestation, il est possible qu'une politique spatiale puisse affecter à la fois les zones d'intervention et les retombées spatiales hors intervention en termes de fuites entre les parcelles forestières des différents propriétaires. Ces deux éléments différents de l'étendue totale du déplacement sur l'ensemble du paysage n'ont pas été considérés auparavant. Notre contribution est double. En termes de méthodologie, nous élargissons le concept de fuite en tenant compte des impacts directs sur les parcelles adjacentes et des retombées spatiales sur le paysage, et nous fournissons une mesure de la fuite d'une manière dynamique pour l'évaluation des politiques. À partir de notre modèle analytique et de nos simulations, nous montrons que les fuites sont sensibles à la distribution spatiale des types de parcelles forestières. Les deux politiques de PSE sont les politiques les plus rentables en matière de déforestation évitée. La politique de prime d'agglomération est efficace au prix d'un coût plus élevé, tandis que la politique de zone de conservation est efficace lorsque des parcelles aux caractéristiques similaires sont rassemblées.
  • L'importance d'introduire l'hétérogénéité spatiale dans les modèles forestiers bio-économiques : Insights gleaned from FFSM++.

    Antonello LOBIANCO, Philippe DELACOTE, Sylvain CAURLA, Ahmed BARKAOUI
    Ecological Modelling | 2015
    Étant donné l'importance des déterminants anthropiques dans les écosystèmes forestiers en Europe, l'objectif du modèle FFSM++ est de relier les preuves issues des modèles biologiques aux déterminants socio-économiques, où les rendements attendus des investissements forestiers représentent les principaux moteurs. Par conséquent, un modèle de chaîne de Markov à temps discret basé sur l'inventaire des ressources forestières est couplé à un modèle d'équilibre partiel du marché des produits forestiers et à un modèle microéconomique d'allocation de la zone exploitée pour former un modèle du secteur forestier au niveau national pour la France (FFSM++). Dans cet article, nous présentons le modèle en mettant l'accent sur ses aspects spatiaux, et nous montrons qu'en ne considérant que l'hétérogénéité environnementale et donc les caractéristiques locales de la forêt sous gestion, il est possible de modéliser de façon réaliste des décisions de gestion telles que les investissements forestiers. En particulier, nous proposons une application qui spatialise le taux de croissance de la forêt, normalement rapporté par les sources d'inventaire au niveau régional, et nous exécutons des scénarios à long terme (jusqu'en 2100) afin de simuler les effets sur la dynamique forestière d'une augmentation potentielle de la mortalité des conifères dans certaines zones en raison du changement climatique lorsque les interactions entre les stratégies de gestion forestière sont explicitement considérées.
  • Prise en compte de la gestion active et de l'attitude face au risque dans les modèles du secteur forestier.

    Antonello LOBIANCO, Philippe DELACOTE, Sylvain CAURLA, Ahmed BARKAOUI
    Environmental Modeling & Assessment | 2015
    Compte tenu de l'importance des déterminants anthropiques dans les écosystèmes forestiers en Europe, l'objectif de cet article est de relier les preuves issues des modèles biologiques aux déterminants socio-économiques, où les rendements attendus des investissements forestiers représentent le principal moteur. Un module micro-économique d'allocation de surface est donc couplé à un module de dynamique forestière basé sur l'inventaire et un module de marché d'équilibre partiel dans un modèle de secteur forestier au niveau national pour la France (FFSM++). En utilisant des scénarios à long terme (jusqu'en 2100), nous montrons l'implication d'une politique de gestion active sur la composition des forêts : lorsque l'option la plus rentable guide les investissements forestiers, les forêts de conifères sont généralement préférées aux forêts de feuillus. Ce résultat est toutefois réévalué lorsque l'aversion au risque des propriétaires forestiers est explicitement prise en compte dans le modèle, étant donné le risque plus élevé associé aux premiers. Nous montrons en outre la forte stabilité des écosystèmes forestiers qui, en raison des cycles très longs, subissent de très faibles variations des stocks de volume, même dans des scénarios où la régénération initiale de la forêt est fortement influencée.
  • Intégrer l'agriculture dans les politiques d'atténuation chinoises.

    Wen WANG, Christian de PERTHUIS, Patrice GEOFFRON, Philippe DELACOTE, Dominic MORAN
    2015
    Cette thèse est une évaluation du potentiel d'atténuation technique et économique global dans l'agriculture Chinoise et des conditions nécessaires à la formation d’un prix du carbone dans ce secteur. Le champ de recherche inclut les émissions venant de terres cultivées et en particulier celles liées à l'utilisation d'engrais azotés synthétiques. Il s'articule autour de la construction d'une courbe de coûts marginaux de réduction (MACC), qui offre un cadre rationnel pour combiner les données biophysiques et économiques afin de refléter les coûts d'atténuation. Cet outil permet d'agréger le potentiel d'atténuation découlant de l'application d'un sous-ensemble de mesures coût-efficacité en dessus d'un niveau de référence désignée. Une analyse des politiques climatiques chinoises révèle que l'agriculture est presque absente de la stratégie nationale d'atténuation. Nous avons donc l'intention d’examiner la faisabilité du point de vue technique, économique et politique, d’intégrer l'agriculture dans les politiques domestiques d’atténuation. En premier lieu, la tendance et les méthodes de calcul des émissions sont évaluées afin de déterminer une approche rigoureuse permettant de construire des scénarios de référence à partir de prévisions des activités ‘business-as-usual’ pour 2020. Deuxièmement, nous identifions neuf mesures d'atténuation des sols cultivés, nous évaluons leur taux d'abattement et leur applicabilité future au-delà du scénario de base pour obtenir un potentiel total d'atténuation techniquement faisable. Leur traduction en potentiel économique est alors faite en comparant les coûts de mise en œuvre des différentes options d'atténuation relatives aux pratiques agricoles conventionnelles. Les résultats des MACC montrent que l’agriculture offre un potentiel d'atténuation important, qui pourrait compenser environ un tiers des émissions de référence et dont un tiers pourrait être réalisé au coût négatif pour les agriculteurs. Nous examinons enfin l’utilisation des instruments économiques pour réduire les émissions au moindre coût dans le secteur agricole. Compte tenu des obstacles institutionnels, comportementaux et sociaux, nous suggérons fortement d’engager une réforme dans le système des subventions d'engrais afin d'envoyer un signal politique clair aux agriculteurs. L’utilisation de l’intensité du carbone comme référence normalisée est recommandé pour améliorer et élargir l'accès aux projets de compensation, et peut aussi préparer le terrain pour un possible programme expérimental d'échange de quotas d’émissions dans l'agriculture. En cohérence avec la priorité de protéger la sécurité alimentaire en Chine, des études de cas sur la production régionale de céréales sont introduites dans toutes ces étapes, y compris l'analyse de l'intensité des gaz à effet de serre de la production dans chaque province, le potentiel régional de réduction des émissions liées à l'utilisation d’engrais azotés ainsi que la disparité de coûts de mise en œuvre dans certaines régions.
  • Une analyse empirique de la transition forestière et du changement d'affectation des terres dans les pays en développement.

    Julien WOLFERSBERGER, Serge GARCIA, Philippe DELACOTE
    Ecological Economics | 2015
    La déforestation est un problème environnemental majeur dans les pays en développement, et l'expansion des terres agricoles en est la principale cause. L'objectif de ce document est double : (1) identifier les déterminants macroéconomiques de la fin de la déforestation et (2) expliquer le cumul de la déforestation et des autres utilisations des terres. Pour ce faire, nous étudions d'abord la probabilité d'un tournant pour la déforestation (c'est-à-dire le passage d'une diminution à une expansion des zones forestières), sur la base de l'hypothèse de la transition forestière. Ensuite, nous adaptons un modèle d'utilisation des terres pour expliquer le compromis entre la forêt et l'agriculture au cours du développement. Pour prendre en compte le lien entre les deux phénomènes, nous estimons un modèle de régression dynamique de panel apparemment non lié (SUR) ainsi qu'un modèle de régression de commutation, appliqué à un ensemble de données de 57 pays en développement observées sur quatre périodes. Les résultats de l'estimation révèlent que le développement économique et les institutions jouent un rôle significatif dans la déforestation à long terme. Nos résultats suggèrent également qu'après la première phase de développement, l'agriculture et la forêt ne sont pas toujours des utilisations concurrentes des terres. Ces résultats apportent un nouvel éclairage sur les politiques publiques telles que REDD+.
  • Dévoiler les informations sur les coûts d'opportunité dans le cadre de REDD : qui obtient le surplus lorsque les objectifs politiques diffèrent ?

    Philippe DELACOTE, Charles PALMER, Riyong kim BAKKEGAARD, Bo jellesmark THORSEN
    Resource and Energy Economics | 2014
    L'amélioration des informations sur les coûts d'opportunité individuels des agents de la déforestation a le potentiel d'accroître l'efficacité de la REDD lorsqu'elle prend la forme d'un système de paiement pour les services environnementaux. Cependant, les objectifs poursuivis dans les projets REDD peuvent varier selon les décideurs politiques. Dans un cadre théorique, cet article explore les impacts de différents objectifs politiques dans deux contextes de coûts d'opportunité : l'information asymétrique et l'information complète. Pour un décideur politique visant à maximiser le revenu net de la REDD, le fait de disposer d'une information complète peut ne pas augmenter la quantité de forêt conservée mais pourrait conduire à une redistribution des rentes au détriment des agents. En revanche, pour un décideur environnemental qui cherche à maximiser la quantité de forêt conservée dans le cadre de REDD, le fait de disposer d'informations complètes augmente la quantité de forêt conservée tout en réduisant les rentes perçues par les agents. Pour un décideur politique poursuivant des objectifs de réduction de la pauvreté dans les communautés touchées par la REDD, le fait de disposer d'informations complètes ne fait aucune différence en termes de bien-être global, car les rentes restent entre les mains des agents. Le montant de la déforestation évitée sera au moins aussi élevé que dans le cas d'une information asymétrique. Ces résultats sont illustrés par des données recueillies sur les coûts d'opportunité dans l'État d'Amazonas, au Brésil.
  • Les biens communs comme assurance : prédictions théoriques et test expérimental.

    Marielle BRUNETTE, Philippe DELACOTE, Serge GARCIA, Jean marc ROUSSELLE
    20. Annual Conference of the EAERE | 2013
    Dans cet article, nous traitons de l'impact de l'utilisation du filet de sécurité des ressources communes (Common Pool Resource - CPR) sur l'investissement individuel dans les biens communs et l'extraction de ces derniers. Nous proposons un modèle théorique en deux étapes : les agents de la communauté choisissent d'investir dans leur projet privé et dans le bien commun. Ensuite, ils choisissent la quantité à extraire de leur projet privé et du bien commun. Le modèle compare deux types d'outils de gestion des risques : RPC comme mécanismes d'adaptation aux risques et de diversification des risques. Il compare également deux types de risques : le risque sur un projet privé et le risque sur l'investissement en RPC par d'autres membres de la communauté. Dans une seconde partie du document, nous testons empiriquement les résultats théoriques par le biais de l'économie expérimentale. Un tel test nécessite de proposer un nouveau jeu de RPC composé de deux périodes, une période d'investissement et une période d'extraction. Nous proposons un tel jeu original inspiré des deux jeux de RPC existants, le jeu d'investissement (Olstrom et al.
  • Editorial.

    Philippe DELACOTE, A. maarit i. KALLIO, Patrice HAROU
    Journal of Forest Economics | 2013
    Dans l'ensemble, ce numéro spécial vise à montrer comment les modèles du secteur forestier peuvent aider à la prise de décision et fournir des informations utiles, lorsqu'il s'agit de politiques d'atténuation du changement climatique et de leur impact sur le secteur forestier.
  • FFSM : un modèle de la filière forêts-­bois française qui prend en compte les enjeux forestiers dans la lutte contre le changement climatique.

    Sylvain CAURLA, Philippe DELACOTE
    INRA sciences sociales | 2013
    Dans le cadre des politiques visant à atténuer les émissions de gaz à effets de serre, la France s’appuie aujourd’hui largement sur la substitution énergétique. Cela se traduit par la mise en place de plans d’aide à la mobilisation de bois-énergie ou à la production de chaleur issue de biomasse. En revanche, l’action de l’Etat ne repose pas, à ce jour, sur des mesures privilégiant la séquestration du carbone en forêt du fait de la prise en compte très partielle de la séquestration in situ dans les politiques climatiques internationales découlant du Protocole de Kyoto. Des chercheurs du laboratoire d’économie forestière de Nancy ont développé le French Forest Sector Model (FFSM), un modèle bioéconomique de la filière forêt-bois française, utilisé pour des simulations de politiques climatiques et l’analyse de leurs impacts. Les premiers résultats du modèle FFSM montrent que: (i)Une politique ambitieuse de substitution peut être à l’origine de tensions sur la ressource et sur les marchés du bois d’industrie. (ii) une politique de séquestration présente un meilleur bilan carbone à l’horizon 2020 qu’une politique de substitution. (iii) la mise en place d’une taxe carbone généralisée aurait un effet globalement positif sur la filière forêt-bois française.
  • Stimuler la consommation de bois de chauffage par des politiques publiques : Une évaluation des impacts sur l'économie et les ressources basée sur le modèle français de la filière bois.

    Franck LECOCQ, Sylvain CAURLA, Philippe DELACOTE, Ahmed BARKAOUI
    Energy Policy | 2013
    Stimuler les énergies renouvelables est un objectif crucial pour lutter contre le changement climatique et faire face à la future pénurie de combustibles fossiles. En France, le bois de chauffage semble être une source importante pour le mix énergétique renouvelable. En utilisant le modèle de secteur forestier français, notre article vise à évaluer les impacts de trois options politiques pour stimuler la consommation de bois de chauffage : une subvention au consommateur, une subvention au producteur et une politique de contrat à demande fixe. Nous avons exploré leurs impacts en fonction de cinq groupes de critères : (1) la dynamique des ressources forestières (2) variations des prix des produits du bois et des quantités consommées et produites. (3) la balance commerciale. (4) les coûts budgétaires. et (5) les variations des excédents des agents. Nous montrons qu'aucune option politique n'est plus souhaitable qu'une autre sur la base de tous ces critères et que des compromis détermineront quelle est la meilleure option politique à mettre en œuvre. © 2013 Elsevier Ltd.
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