LE PEN Yannick

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Thématiques des productions
Affiliations
  • 2012 - 2017
    Laboratoire d'économie de Dauphine
  • 2012 - 2017
    Laboratoire d'économie de dauphine
  • 1995 - 1996
    Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • 2020
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2013
  • 2012
  • 2010
  • 2009
  • 1996
  • Quatre essais en finance et macroéconomie : la contribution de l'économétrie non linéaire.

    Quentin LAJAUNIE, Yannick LE PEN, Benoit SEVI, Yannick LE PEN, Benoit SEVI, Christophe HURLIN, Valerie MIGNON, Jean baptiste HASSE, Christophe HURLIN, Valerie MIGNON
    2020
    Cette thèse sur articles est composée de quatre chapitres autonomes, contribuant au domaine de l’économétrie non linéaire. Le premier chapitre s’intéresse à l’apport de l’économétrie non-linéaire à travers la mesure de la performance financière en utilisant une variable dichotomique comme variable indépendante. Les trois chapitres suivants sont basés sur les modèles de régression non-linéaire où la variable dichotomique est la variable dépendante de l’équation. Compte tenu des liens entre le risque financier et le contexte macroéconomique, cette partie est liée au thème de l’allocation optimale via l’étude des crises et récessions. Cette classe de modèle (probit / logit) est utilisée dans le second chapitre pour étudier empiriquement le rôle du développement financier dans la probabilité d’occurrence de crises bancaires. Ensuite les deux derniers chapitres se concentrent sur le cadre méthodologique développé par Kauppi et Saikkonen (2008) et Candelon, Dumitrescu et Hurlin (2012 . 2014) au sujet de la prévision des cycles économiques à partir de modèles probit / logit. Ainsi, le troisième chapitre étudie la relation empirique liant l’évolution du spread de taux et la probabilité future d’expansion / récession dans un panel de données élargi tout en testant l’homogénéité de cette relation. Enfin le quatrième chapitre propose une contribution théorique en dérivant les fonctions de réponse des modèles probit / logità partir de l’approche de Kauppi et Saikkonen (2008). Ces fonctions de réponse sont ensuite utilisées dans un cadre empirique afin d’estimer l’impact d’un choc exogène sur le cycle expansion / récession.
  • Une analyse empirique du risque systémique sur les marchés à terme de matières premières.

    Julien LING, Delphine LAUTIER, Rene AID, Delphine LAUTIER, Rene AID, Olivier BARB BRANDOUY, Benoit SEVI, Yannick LE PEN, Frederic ABERGEL, Olivier BARB BRANDOUY, Benoit SEVI
    2018
    Cette thèse vise à analyser le risque systémique sur les marchés futures de matières premières. En effet, plusieurs travaux de recherche mettent en évidence l'importance de ces futures dans la détermination du prix physique des matières premières. Leur incorporation dans la finance traditionnelle en tant qu'actif diversifiant a entraîné une évolution de leurs prix similaire à celles de différents actifs financiers depuis environ 2004. La question ayant motivé cette thèse a donc été de quantifier ce risque systémique (puisqu'affectant les matières premières, directement impliquées dans l'économie réelle), d'en voir précisément les moyens de transmission (quels marchés affectent quels autres marchés) et enfin de permettre d'en évaluer les conséquences, par exemple à partir de scénarii (stress tests). Elle permet donc de développer des outils de surveillance des marchés et pourrait donc contribuer à la régulation de ces marchés.
  • L'impact de la production renouvelable intermittente et du couplage des marchés sur la convergence des prix de l'électricité en France et en Allemagne.

    Jan horst KEPPLER, Sebastien PHAN, Yannick LE PEN, Charlotte BOUREAU
    2017
    L'interconnexion de deux zones adjacentes de production d'électricité génère des avantages en termes de surplus du consommateur et de bien-être combinés en permettant à l'électricité de circuler de la zone à faible coût vers la zone à coût élevé. Elle fera baisser les prix dans la zone à coût élevé, les fera augmenter dans la zone à faible coût et fera donc converger les prix dans les deux zones. Si la capacité d'interconnexion n'est pas limitée, la convergence des prix est, bien entendu, complète et les deux zones sont fusionnées en une seule. Avec une capacité d'interconnexion limitée, le défi pour les gestionnaires de réseaux de transport (GRT) et les opérateurs de marché consiste à utiliser la capacité disponible de manière optimale. C'est la logique qui sous-tend le mécanisme de "couplage des marchés" mis en place par les opérateurs européens du marché de l'électricité en novembre 2009 sur le marché de l'électricité d'Europe centrale et occidentale (CWE), dont la France et l'Allemagne constituent de loin les deux plus grands membres. Le couplage des marchés vise à optimiser le bien-être en garantissant que les acheteurs et les vendeurs échangent de l'électricité au meilleur prix possible en tenant compte des carnets de commandes combinés de toutes les bourses d'électricité concernées ainsi que des capacités de transfert disponibles entre les différentes zones d'enchères. Ce faisant, la capacité d'interconnexion est attribuée à ceux qui l'apprécient le plus.
  • Influences fondamentales et financières sur le co-mouvement des prix du pétrole et du gaz.

    Yannick LE PEN, Derek BUNN, Julien CHEVALLIER, Benoit SEVI
    The Energy Journal | 2017
    Les flux spéculatifs sur les contrats à terme de matières premières étant censés lier plus fortement les prix des matières premières aux indices boursiers, nous cherchons à savoir si ce processus crée également des corrélations accrues entre les matières premières elles-mêmes. En considérant les contrats à terme américains sur le pétrole et le gaz, nous cherchons à savoir si des facteurs communs, dérivés d'un large ensemble de données internationales de variables macroéconomiques réelles et nominales au moyen de la méthodologie des grands modèles factoriels approximatifs, sont capables d'expliquer les deux rendements et si, au-delà de ces facteurs communs fondamentaux, les résidus restent corrélés. Nous étudions en outre une explication possible de cette corrélation résiduelle en utilisant certaines approximations de l'intensité des transactions dérivées des données publiques de la CFTC, montrant notamment que l'approximation de la spéculation sur le marché pétrolier augmente la corrélation pétrole-gaz. Nous identifions ainsi le rôle central des activités financières dans le façonnement du lien entre les rendements du pétrole et du gaz.
  • Financialization of Commodity : the Role of Financial Investors in Commodity Markets.

    Mohammad ISLEIMEYYEH, Bertrand VILLENEUVE, Delphine LAUTIER, Jean francois JACQUES, Bertrand VILLENEUVE, Delphine LAUTIER, Jean francois JACQUES, Benoit SEVI, Yannick LE PEN, Erik TAFLIN, Jean francois JACQUES, Benoit SEVI
    2017
    Cette thèse étudie le rôle joué par les investisseurs financiers sur les marchés des matières premières, connu sous le nom de financiarisation des matières premières. Elle est constituée d’une partie théorique et d’une autre empirique. Les recherches menées visent à étudier la participation des investisseurs, détenant des portefeuilles d’actions, aux marchés à terme de matières premières, pour des raisons de diversification. De plus, cette diversification peut être obtenue en investissant dans un panier de produits de base. Le premier chapitre analyse théoriquement l’interaction entre le marché des matières premières et celui des actions. Le deuxième chapitre étudie empiriquement l’impact du choix des investisseurs financiers sur la prime de risque des contrats à terme sur les matières premières. Il s’intéresse principalement à trois produits de base : pétrole brut (WTI), fioul pour chauffage et gaz naturel. Le troisième chapitre étudie théoriquement l’intégration de deux marchés de matières premières. Nous clarifions certaines considérations concernant l’effet de la financiarisation sur lesquelles la littérature existante reste hésitante. Nous démontrons le pouvoir d’influence qu’exercent les investisseurs sur le marché des matières premières. Toutefois, ceci dépend de la nature de la position de l’investisseur sur le marché à terme. De manière générale, la financiarisation entraîne la hausse des prix spot, des prix des contrats à terme et des niveaux des stocks. Nous montrons aussi que les investisseurs représentent un canal de transmission entre les marchés de matières premières. Leurs effets étendus se limitent à la corrélation croisée des marchés de matières premières. Enfin, nous montrons que les rendements des marchés d’actions sont devenus un déterminant de la prime de risque des contrats à terme après la crise financière de 2008. Cet effet des rendements des actions est indifférent entre les maturités courtes et longues.
  • Les opérations à terme et l'excès de co-mouvement des prix des produits de base*.

    Yannick LE PEN, Benoit SEVI
    Review of Finance | 2017
    Nous réexaminons empiriquement la question de l'excès de co-mouvement des prix des produits de base initialement soulevée par Pindyck et Rotemberg (1990). L'excès de co-mouvement apparaît lorsque les prix des matières premières restent corrélés même après ajustement de l'impact des fondamentaux. Nous utilisons les développements récents des grands modèles factoriels approximatifs pour considérer un ensemble d'informations plus riche et modéliser adéquatement ces fondamentaux. Nous considérons un ensemble de huit matières premières non liées ainsi que 184 variables macroéconomiques réelles et nominales, provenant d'économies développées et émergentes, dont nous extrayons neuf facteurs sur la période 1993-2013. Nos estimations mettent en évidence un excès de co-mouvement qui varie dans le temps et qui est particulièrement élevé après 2007. Nous montrons en outre que l'intensité spéculative est un facteur déterminant de l'excès de co-mouvement estimé, car les opérations spéculatives sont à la fois corrélées entre les marchés à terme de matières premières et corrélées avec les prix à terme. Nos résultats peuvent être considérés comme une preuve directe de l'impact significatif de la financiarisation sur les moments croisés des prix des produits de base.
  • Facteurs de risque extra-financiers et coût de la dette.

    Florian BERG, Yannick LE PEN, Patricia CRIFO, Patricia CRIFO, Loredana URECHE RANGAU, Sebastien POUGET, Marielle DE JONG, Patricia CRIFO, Loredana URECHE RANGAU
    2016
    Cette thèse a pour ambition d’analyser si la performance environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) est intégrée par les marchés de la dette d'entreprise et souveraine. Le premier chapitre se concentre sur les informations ESG publiés à contenu négatif et leur impact négatif sur le coût de la dette. Plus exactement, dans les secteurs industriels et utilitaires les événements négatifs sociaux et de gouvernance font augmenter le coût de la dette. Également, un bon niveau général de performance ESG agit comme un mécanisme d'assurance contre ces événements négatifs. Dans un deuxième chapitre seront présentés les résultats d’une simulation de portefeuille intégrant la performance ESG d'entreprise. Un gérant de portefeuille peut améliorer le niveau agrégé de la performance ESG du portefeuille de 1,5 écart-type sans faire baisser la performance financière. Ainsi, le gérant peut combiner cette intégration avec des stratégies d'allocation d'actif financiers ou des stratégies de rendement absolu. Dans un troisième chapitre les résultats sur la réduction du coût de la dette dû à une bonne performance environnementale et sociale de souverains émergents seront analysés. Enfin dans le quatrième chapitre je décris comment la performance de gouvernance des souverains influence la différence entre le yield émis en devise étrangère et celui émis en devise locale. Dans les pays développés cette différence augmente avec le risque politique, i.e. le yield étranger augmente plus rapidement que le yield domestique. Dans les pays émergents, c'est l’effet inverse qui est observé. Cette différence entre les deux yields varie plus fortement avec un taux croissant de la dette domestique détenue par des investisseurs étrangers.
  • Analyse empirique du marché italien de l'électricité.

    Faddy ARDIAN, Anna CRETI BETTONI, Duc khuong NGUYEN, Anna CRETI BETTONI, Jean pierre PONSSARD, Francesco VALLONE, Yannick LE PEN
    2016
    Dérégulation du marché de l'électricité a affiché de nombreux changements dans l'économie et a influencé les chercheurs à initier des études dans ce domaine. Italie fournit une étude de cas intéressante pour explorer le marché de l'électricité en raison de ses spécifications. Notre projet se compose de trois études quantitatives indépendant pour voir le marché de l'électricité Italien en trois angles différents. La première étude permet de répondre la question de la prévision causée par la volatilité du marché de l'électricité. Le résultat suggère une méthode de prévision alternative pour la modélisation de prix de l'électricité sur l'Italie. La deuxième recherche examine l'impact des énergies renouvelables sur l'apparition de la congestion et ses coûts. Nous analysons les propriétés quantitatives de l'estimation économétrique afin de comprendre le mécanisme économique et d'en tirer la suggestion de la politique. Enfin, la recherche finale analyse l'interdépendance des prix dans six macro-zones du marché italien de l'électricité.
  • Les impacts de la production variable d'énergies renouvelables et du couplage des marchés sur la convergence des prix de l'électricité en France et en Allemagne.

    Jan HORST KEPPLER, Yannick LE PEN, Sebastien PHAN
    The Energy Journal | 2016
    Les flux spéculatifs sur les contrats à terme de matières premières étant censés lier plus fortement les prix des matières premières aux indices boursiers, nous cherchons à savoir si ce processus crée également des corrélations accrues entre les matières premières elles-mêmes. En considérant les contrats à terme américains sur le pétrole et le gaz, nous cherchons à savoir si des facteurs communs, dérivés d'un large ensemble de données internationales de variables macroéconomiques réelles et nominales au moyen de la méthodologie des grands modèles factoriels approximatifs, sont capables d'expliquer les deux rendements et si, au-delà de ces facteurs communs fondamentaux, les résidus restent corrélés. Nous étudions en outre une explication possible de cette corrélation résiduelle en utilisant certaines approximations de l'intensité des transactions dérivées des données publiques de la CFTC, montrant notamment que l'approximation de la spéculation sur le marché pétrolier augmente la corrélation pétrole-gaz. Nous identifions ainsi le rôle central des activités financières dans le façonnement du lien entre les rendements du pétrole et du gaz.
  • Impact de la régulation sur le financement des opérateurs de télécommunications européens : une analyse du risque systématique.

    Olivier CHALMEAU, Patrice GEOFFRON, Yannick LE PEN, Patrice GEOFFRON, Yannick LE PEN, Philippe BARBET, Marc BOURREAU, Francois JEANJEAN, Philippe BARBET, Marc BOURREAU
    2015
    La thèse analyse les effets de la régulation sur le risque systématique d’un panel de 17 grands opérateurs de télécommunications européens entre 1997 et 2012. La relation régulation/risque est étudiée sous trois angles : (i) via la modification de la distribution des revenus de la firme, (ii) la promotion de l’intensité concurrentielle, et (iii) les choix de structure financière des opérateurs. Une modélisation de l’impact de la régulation sur la structure financière de la firme met en évidence que la hausse stratégique de l’endettement peut accroitre ou décroitre le risque systématique. Trois méthodologies d’estimations du risque sont utilisées : les MCO et le filtre de Kalman sans et avec effet TGARCH. Les trois aspects de la relation risque/régulation sont ensuite abordés via une étude en données de panel (couvrant les ratios financiers, l’intensité concurrentielle, l’intensité et le régime de régulation) puis en évaluant la réaction du risque aux annonces d’évolutions du cadre réglementaire européen (étude d’évènements).
  • Prix du pétrole : bonne ou mauvaise nouvelle pour la croissance ?

    Yannick LE PEN
    Problèmes économiques. Hors-série | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Les marchés des obligations d'entreprises et des swaps sur défaillance de crédit valorisent-ils les événements environnementaux, sociaux ou de gouvernance d'entreprise ?

    Florian BERG, Yannick LE PEN
    30th International French Finance Association Conference | 2013
    Nous mesurons l'impact des nouvelles négatives en matière d'environnement, de société et de gouvernance sur les prix des obligations d'entreprises et les primes des swaps sur défaillance de crédit pour le marché de la zone euro. Chaque entreprise est affectée par au moins une nouvelle liée à ses pratiques environnementales, sociales et de gouvernance. Chaque nouvelle est alors marquée d'un indicateur d'importance. Les rendements anormaux des obligations sont calculés en soustrayant le rendement d'un portefeuille correspondant au rendement de l'obligation observée. Le rendement anormal des swaps de défaut de crédit est calculé par une régression du rendement observé des obligations sur un indice équi-pondéré construit pour transposer notre univers obligataire sur le marché des swaps de défaut de crédit. Plusieurs tests paramétriques et non paramétriques ne montrent pas d'impact significatif de ces événements négatifs dans leur ensemble sur les prix des obligations d'entreprises, même s'il existe des preuves d'un certain impact de deux sous-catégories d'événements sociaux. En considérant tous les événements, nous trouvons une diminution légère mais contre-intuitive de la prime des swaps de défaut de crédit dans les 5 jours qui suivent l'événement. REMARQUE : Nous avons terminé la base de données et avons maintenant plus de 2000 événements associés à 212 entreprises. Malheureusement, le calcul des portefeuilles d'appariement prend plus de temps que prévu en raison des diverses contraintes. Cependant, nous avons joint les premiers résultats pour le marché des swaps de défaut de crédit (tableau 7). Cela ne change pas les résultats que nous avons trouvés avec notre sous-échantillon de 85 firmes.
  • Les marchés des obligations de sociétés et des swaps sur défaillance de crédit valorisent-ils les événements environnementaux, sociaux ou de gouvernance d'entreprise ?

    Florian BERG, Yannick LE PEN
    SSRN Electronic Journal | 2013
    Nous mesurons l'impact des nouvelles négatives en matière d'environnement, de société et de gouvernance sur les prix des obligations d'entreprises et les primes des swaps sur défaillance de crédit pour le marché de la zone euro. Chaque entreprise est affectée par au moins une nouvelle liée à ses pratiques environnementales, sociales et de gouvernance. Chaque nouvelle est alors marquée d'un indicateur d'importance. Les rendements anormaux des obligations sont calculés en soustrayant le rendement d'un portefeuille correspondant au rendement de l'obligation observée. Le rendement anormal des swaps de défaut de crédit est calculé par une régression du rendement observé des obligations sur un indice équi-pondéré construit pour transposer notre univers obligataire sur le marché des swaps de défaut de crédit. Plusieurs tests paramétriques et non paramétriques ne montrent pas d'impact significatif de ces événements négatifs dans leur ensemble sur les prix des obligations d'entreprises, même s'il existe des preuves d'un certain impact de deux sous-catégories d'événements sociaux. En considérant tous les événements, nous trouvons une diminution légère mais contre-intuitive de la prime des swaps de défaut de crédit dans les 5 jours qui suivent l'événement. REMARQUE : Nous avons terminé la base de données et avons maintenant plus de 2000 événements associés à 212 entreprises. Malheureusement, le calcul des portefeuilles d'appariement prend plus de temps que prévu en raison des diverses contraintes. Cependant, nous avons joint les premiers résultats pour le marché des swaps de défaut de crédit (tableau 7). Cela ne change pas les résultats que nous avons trouvés avec notre sous-échantillon de 85 firmes.
  • Les opérations à terme et l'excès de covariation des prix des produits de base.

    Yannick LE PEN, Benoit SEVI
    30th International French Finance Association Conference | 2013
    Nous réexaminons empiriquement la question de la covariation excessive des prix des produits de base initialement soulevée par Pindyck et Rotemberg (1990) et montrons que la covariation excessive, lorsqu'elle existe, peut être liée à la couverture et à la pression spéculative sur les marchés à terme des produits de base. L'excès de covariation apparaît lorsque les prix des produits de base restent corrélés même après ajustement de l'impact des facteurs communs. Alors que Pindyck et Rotemberg et les contributions suivantes examinent cette question en utilisant un ensemble pertinent mais arbitraire de variables de contrôle, nous utilisons les développements récents dans les grands modèles factoriels approximatifs afin qu'un ensemble d'informations plus riche puisse être considéré et que les "fondamentaux" soient probablement modélisés de manière adéquate. Nous considérons un ensemble de 8 produits de base non liés ainsi que 187 variables macroéconomiques réelles et nominales à partir desquelles 9 facteurs sont extraits sur la période 1993-2010. Nos estimations mettent en évidence un excès de covariation dans le temps qui n'est qu'occasionnellement significatif, même après contrôle de l'hétéroscédasticité. Il est intéressant de noter que l'excès de covariation est surtout significatif ces dernières années, lorsqu'une forte augmentation des échanges de matières premières est observée, ainsi qu'en période de crise. Cependant, nous montrons que cette augmentation de l'activité de négoce n'a à elle seule aucun pouvoir explicatif de l'excès de comovement. Inversement, les mesures de la couverture et de la pression spéculative expliquent environ 60% de l'excès de comovement estimé, montrant ainsi le fort impact non seulement du processus de financiarisation, mais aussi l'impact du comportement de certaines catégories de traders sur le prix des matières premières et le fait que les variables d'offre et de demande ne sont pas les seuls facteurs de détermination des prix d'équilibre.
  • Futures Trading and the Excess Comovement of Commodity Prices.

    Yannick LE PEN, Benoit SEVI
    2013
    Nous réexaminons empiriquement la question de la covariation excessive des prix des produits de base initialement soulevée par Pindyck et Rotemberg (1990) et montrons que la covariation excessive, lorsqu'elle existe, peut être liée à la couverture et à la pression spéculative sur les marchés à terme des produits de base. L'excès de covariation apparaît lorsque les prix des produits de base restent corrélés même après ajustement de l'impact des facteurs communs. Alors que Pindyck et Rotemberg et les contributions suivantes examinent cette question en utilisant un ensemble pertinent mais arbitraire de variables de contrôle, nous utilisons les développements récents dans les grands modèles factoriels approximatifs afin qu'un ensemble d'informations plus riche puisse être pris en compte et que les "fondamentaux" soient probablement modélisés de manière adéquate. Nous considérons un ensemble de 8 produits de base non liés ainsi que 187 variables macroéconomiques réelles et nominales à partir desquelles 9 facteurs sont extraits sur la période 1993-2010. Nos estimations mettent en évidence un excès de covariation dans le temps qui n'est qu'occasionnellement significatif, même après contrôle de l'hétéroscédasticité. Il est intéressant de noter que l'excès de covariation est surtout significatif ces dernières années, lorsqu'une forte augmentation des échanges de matières premières est observée, ainsi qu'en période de crise. Cependant, nous montrons que cette augmentation de l'activité de négoce n'a à elle seule aucun pouvoir explicatif de l'excès de comovement. A l'inverse, les mesures de couverture et de pression spéculative expliquent environ 60% de l'excès de comovement estimé, montrant ainsi le fort impact non seulement du processus de financiarisation, mais aussi l'impact du comportement de certaines catégories de traders sur le prix des matières premières et le fait que les variables d'offre et de demande ne sont pas les seuls facteurs de détermination des prix d'équilibre.
  • Prix du pétrole, tendance et cycles.

    Vincent BREMOND, Valerie MIGNON, Helene RAYMOND FEINGOLD, Valerie MIGNON, Helene RAYMOND FEINGOLD, Yannick LE PEN, Jacques PERCEBOIS, Julien CHEVALLIER, Emmanuel HACHE, Yannick LE PEN, Jacques PERCEBOIS
    2012
    Les relations entre variables macroéconomiques et prix du pétrole suscitent depuis de nombreuses années un fort intérêt de la part des économistes. Ces interactions dépendent non seulement des variables retenues, mais aussi de l’horizon temporel considéré. L’objet de cette thèse est ainsi d’étudier les relations entre le prix du pétrole et diverses variables macroéconomiques et financières en considérant des horizons temporels différents et en mobilisant diverses méthodologies économétriques complémentaires. Après avoir effectué un rappel historique sur l’industrie pétrolière depuis 1860, nous étudions les relations entre le prix du pétrole et le comportement des pays membres de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole en recourant aux techniques de séries temporelles et des données de panel. Par la suite, l’estimation de modèles VAR à paramètres temporels variables nous permet d’étudier l’impact du taux de change du dollar américain sur le prix du Brent. Enfin, nous analysons les mouvements joints entre prix des matières premières et prix du pétrole par le recours à l’économétrie des données de panel non stationnaires.
  • Essais empiriques sur la transition énergétique.

    Sondes KAHOULI BRAHMI, Dorothee BRECARD, Yannick LE PEN
    2010
    L'objet de cette thèse est l'analyse de la transition énergétique. En particulier, nous nous intéressons à l'apprentissage technologique en tant que moteur du changement technologique endogène, vecteur principal de la transition. Nous montrons dans le premier chapitre la difficulté de quantifier les effets d'apprentissage et nous identifions un ensemble de facteurs dont la prise en compte peut améliorer la fiabilité des estimations. Nous montrons aussi que, bien que l'incorporation de l'apprentissage technologique dans les modèles énergie-environnement-économie puisse poser des problèmes méthodologiques et mathématiques, elle permet d'améliorer la compréhension de la dynamique d'adoption et de diffusion des innovations énergétiques. Dans le deuxième chapitre, nous nous concentrons sur la question de la compétition entre technologies énergétiques concurrentes. Nous montrons que les effets dynamiques d'apprentissage et les effets statiques d'échelle sont responsables de la situation actuelle de verrouillage du système énergétique sur les sources d'énergies conventionnelles. Nous nous intéressons dans le troisième chapitre au cas controversé de l'énergie nucléaire en tant qu'alternative énergétique future possible. Nous analysons la question de sa compétitivité pour le cas de la France. Nous montrons que les effets d'apprentissage améliorent la compétitivité mais que des délais de construction longs peuvent l'entraver. Dans le quatrième chapitre, nous nous concentrons sur la question de l'offre primaire d'uranium Nous montrons que les prix de l'uranium exercent un effet positif significatif sur la production et les dépenses d'exploration mais pas sur les réserves. Nous montrons également que la production et les dépenses d'exploration sont plus sensibles à une hausse des prix qu'à une baisse.
  • Essais empiriques sur la relation entre la croissance économique et l'environnement.

    Myriam NOURRY, Dorothee BRECARD, Yannick LE PEN
    2009
    Cette thèse contribue au débat sur la relation entre la croissance économique et l'environnement. La revue de la littérature sur la courbe de Kuznets environnementale, constituant le premier chapitre, est à l'origine des essais empiriques décrits dans les chapitres suivants. Le second examine huit indicateurs du développement durable et présente leurs évaluations numériques à l'échelle nationale entre 1990 et 2000. La confrontation de l'évolution des différentes mesures montre que le développement de la France était durable au sens faible, mais non soutenable au sens fort sur la décennie étudiée. Le troisième chapitre s'intéresse à la convergence stochastique des émissions individuelles de dioxyde de soufre (SO2) et de dioxyde de carbone (CO2) sur des échantillons composés respectivement de 81 nations de 1950 à 1990 et de 127 pays de 1950 à 2003. Nous testons cette hypothèse en appliquant une méthodologie économétrique, alternative et récente, développée par Pesaran (2007). Les résultats des tests de racine unitaire et de stationnarité suggèrent que le processus de convergence environnementale est limité, même entre les pays appartenant à l'OCDE. Dans le dernier chapitre, en nous appuyant sur l'étude de Hausmann et al. (2005), nous identifions les épisodes d'accélération de la croissance des rejets de CO2 et ceux de décroissance pour 124 économies de 1950 à 2004. Nous utilisons les méthodes de l'économétrie des variables binaires sur données de panel, afin de mettre en évidence les facteurs économiques, démographiques et institutionnels expliquant la survenue de ces épisodes. Comme le pouvoir explicatif des variables significatives est faible, notre analyse empirique suggère que le déclenchement des épisodes d'accélération et de décroissance reste fortement imprévisible.
  • Convergence des richesses des nations : une approche empirique.

    Yannick LE PEN, Jean pierre LAFFARGUE
    1996
    Cette thèse porte sur la vérification de l'hypothèse de convergence des PIB par tête entre nations. Dans le chapitre I, nous résumons les débats théoriques et présentons les principales approches suivies pour vérifier l'hypothèse de convergence des PIB par tête. Notre définition de la convergence correspond à l'hypothèse d'écarts de PIB par tête stationnaires de moyenne nulle. Dans le chapitre II, caractérisons une à une les séries de PIB par tête de 16 pays industrialises entre 1900 et 1989 et de 23 pays de l'OCDE entre 1950 et 1988 et montrons qu'elles contiennent une tendance stochastique. Dans le chapitre III, nous vérifions l'hypothèse de convergence proprement dite. Nous caractérisons les écarts de PIB séparément puis simultanément. Le rejet la stationnarité des écarts nous conduit à rechercher des relations de cointégration entre les PIB par tête afin de déterminer s'il n'existe pas de tendances stochastiques communes. Dans le chapitre IV, nous appliquons des tests de racine unitaire avec données de panel. Ces tests rejettent la stationnarité des écarts pour 100 pays entre 1960 et 1985. Nous acceptons la stationnarité des écarts avec une moyenne non nulle pour les pays de l'OCDE entre 1950 et 1988. Dans le chapitre V, nous considérons une définition de la convergence moins stricte : le taux de croissance par tête est d'autant plus élevé que le PIB par tête initial est faible si les pays ont des niveaux communs pour certaines variables. Nous estimons alors un modèle de panel dynamique hétérogène.
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