POTTIER Antonin

< Retour à ILB Patrimoine
Affiliations
  • 2012 - 2020
    Centre international de recherche sur l'environnement et le développement
  • 2013 - 2020
    Ecole des hautes études en sciences sociales
  • 2013 - 2019
    Centre d'économie industrielle
  • 2013 - 2014
    Ecole des hautes etudes en sciences sociales
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • Atteindre la neutralité carbone en France en 2050 : choix optimal des sources d'énergie, des vecteurs et des options de stockage.

    Behrang SHIRIZADEH GHEZELJEH, Philippe QUIRION, Anna CRETI BETTONI, Anna CRETI BETTONI, Stefan AMBEC, Aude POMMERET, Tom BROWN, Fabrice DEVAUX, Antonin POTTIER, Stefan AMBEC, Aude POMMERET
    2021
    Pour contribuer à l’objectif de contenir le réchauffement climatique à 1,5°C, le gouvernement français a adopté l'objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre d'ici 2050. Le principal gaz à effet de serre étant le dioxyde de carbone, et la plupart des émissions de CO2 étant dues à la combustion d'énergies fossiles, cette thèse porte sur l'atteinte de la neutralité carbone des émissions françaises de CO2 liées à l'énergie d'ici 2050. Cette thèse vise à étudier le rôle relatif des différentes options bas-carbone dans le secteur de l'énergie pour atteindre la neutralité carbone. Plus précisément, cette thèse étudie d'abord le secteur électrique français, d'abord dans un système entièrement renouvelable, et ensuite dans un en intégrant d'autres options d'atténuation, c'est-à-dire l'énergie nucléaire et la capture et le stockage du carbone. J'étudie l'impact des incertitudes liées au développement des coûts des énergies renouvelables et des options de stockage et j'aborde la question de la robustesse d'un système électrique entièrement renouvelable face aux incertitudes liées aux coûts. Plus tard, en ajoutant d'autres options bas-carbone dans le secteur de l'électricité, j'analyse le rôle relatif des différentes options. De même, pour encourager les investissements dans des sources d'énergie renouvelables telles que l'énergie éolienne et solaire, j’étudie le risque d'investissement lié à la volatilité des prix et des volumes des technologies d'électricité renouvelable, et les performances de différents régimes de soutien publique. L'analyse de cette thèse va au-delà du système électrique et considère également l'ensemble du système énergétique en présence d'un couplage sectoriel. Au cours de cette thèse, j’ai développé une famille de modèles d'optimisation de l’investissement et du fonctionnement pour répondre à différentes questions concernant la transition énergétique française. Ces modèles minimisent le coût du système considéré (système électrique ou système énergétique dans son ensemble) en satisfaisant l'équilibre offre/demande à chaque heure pendant au moins un an, en respectant les principales contraintes techniques et opérationnelles et liées aux ressources et à l'usage des sols. Ainsi, la variabilité à court et à long terme des énergies renouvelables est prise en compte. En utilisant ces modèles, je réponds aux questions soulevées ci-dessus. Ces modèles ne sont pas utilisés pour trouver une seule solution optimale, mais plusieurs solutions optimales en fonction de différents scénarios de conditions météorologiques, de coûts, de demande énergétique et de disponibilité des technologies. Par conséquent, l'importance de la robustesse face aux incertitudes est au centre de la méthodologie utilisée, ainsi que l'optimalité. Les résultats de ma thèse montrent que les sources d’énergie renouvelable sont les principaux facilitateurs de la transition énergétique, non-seulement dans le système électrique mais aussi dans l'ensemble du système énergétique. Bien que l'élimination de l'énergie nucléaire n'augmente que marginalement le coût d'un système énergétique neutre en carbone, l'élimination des énergies renouvelables est associée à des inefficacités élevées tant du point de vue des coûts que des émissions. En fait, si le gaz renouvelable n'est pas disponible, même un coût social du carbone de 500 €/tCO2 ne suffira pas pour atteindre la neutralité carbone. Cela est dû en partie aux émissions négatives qu'il peut produire avec le captage et le stockage du carbone, et en partie à la rentabilité des moteurs à combustion interne alimentés au gaz renouvelable. Le message central de cette thèse est que pour atteindre la neutralité carbone au moindre coût, il faut un système d'énergie largement renouvelable. Par conséquent, si nous voulons donner la priorité aux investissements dans les options à faible émission de carbone, les technologies de gaz et d'électricité renouvelables sont de la plus haute importance.
  • Faire l'économie de l'environnement.

    Eve CHIAPELLO, Dominique PESTRE, Juliette ROUCHIER, Julien VINCENT, Harold LEVREL, Brice LAURENT, Liliana DOGANOVA, Sara ANGELI AGUITON, Philippe QUIRION, Antoine MISSEMER, Antonin POTTIER, Alain NADAI
    2020
    Le souci environnemental né du constat d’une pression dommageable exercée par les activités économiques sur la biosphère a conduit à la multiplication d’initiatives et de régulations destinées à endiguer les destructions. À la mise en économie qu’effectuent de fait les acteurs économiques quand ils interagissent avec la nature (prélèvement de ressources, transformation des milieux, rejet de déchets, etc.), répondent les efforts de la théorie économique pour penser ces interactions, et l’élaboration d’instruments de politique économique pour les encadrer. Cet ouvrage pluridisciplinaire (économie, sociologie, histoire, études sociales des sciences et techniques) explore les multiples facettes de ces mises en économie de l’environnement (par son exploitation, par la théorie économique et par les politiques environnementales) à partir d’analyses historiques et contemporaines qui en montrent les enjeux, limites et opportunités. Le bilan demeure contrasté, ces différentes façons de faire l’économie de l’environnement pouvant tendre à négliger les spécificités biogéochimiques de la nature jusqu’à faire l’économie d’une prise en compte réelle de l’environnement.
  • Ressources naturelles, thermodynamique et théorie économique de la production : une perspective historique et méthodologique.

    Quentin COUIX, Jerome LALLEMENT, Annie louise COT, Jerome LALLEMENT, Christophe GOUPIL, Antoine MISSEMER, Antonin POTTIER, Jean charles HOURCADE, Muriel DAL PONT LEGRAND
    2020
    Cette thèse examine les questions méthodologiques soulevées par la prise en compte de la dimension physique du processus économique dans la théorie économique. Pour cela, elle s'intéresse principalement à la conception thermodynamique de l'économie, développée notamment par Nicholas Georgescu-Roegen et Robert Ayres. Plus précisément, cette thèse étudie la façon dont la conception thermodynamique de l'économie s'incarne dans deux représentations formelles de la production, la théorie néo-thermodynamique et la théorie flux-fonds, et comment ces approches se confrontent à la théorie néoclassique des ressources. Pour appréhender les enjeux méthodologiques associés à ces diverses théories, la thèse met l'accent sur les questions liées à la modélisation et à l'interdisciplinarité. Elle montre que la théorie néoclassique des ressources et la théorie néo-thermodynamique partagent une même conception de la modélisation, qui se traduit par le recours aux fonctions de production agrégées. Or, cette représentation de la production se révèle inadéquate pour rendre compte de la dimension physique de la production, tant sur le plan conceptuel que sur le plan empirique. La théorie flux-fonds constitue au contraire une rupture méthodologique radicale vis-à-vis de la fonction de production agrégée. Elle s'avère plus à même d'appréhender la dimension physique de la production d'un point de vue conceptuel, mais souffre d'un manque d'application. Dans l'ensemble, la thèse montre que les enjeux méthodologiques liés à la modélisation devraient faire l'objet de davantage d'attention lorsqu'il s'agit de rendre compte de la dimension physique du processus économique.
  • Faire l'économie de l'environnement.

    Eve CHIAPELLO, Antoine MISSEMER, Antonin POTTIER
    2020
    Le souci environnemental né du constat d’une pression dommageable exercée par les activités économiques sur la biosphère a conduit à la multiplication d’initiatives et de régulations destinées à endiguer les destructions. À la mise en économie qu’effectuent de fait les acteurs économiques quand ils interagissent avec la nature (prélèvement de ressources, transformation des milieux, rejet de déchets, etc.), répondent les efforts de la théorie économique pour penser ces interactions, et l’élaboration d’instruments de politique économique pour les encadrer. Cet ouvrage pluridisciplinaire (économie, sociologie, histoire, études sociales des sciences et techniques) explore les multiples facettes de ces mises en économie de l’environnement (par son exploitation, par la théorie économique et par les politiques environnementales) à partir d’analyses historiques et contemporaines qui en montrent les enjeux, limites et opportunités. Le bilan demeure contrasté, ces différentes façons de faire l’économie de l’environnement pouvant tendre à négliger les spécificités biogéochimiques de la nature jusqu’à faire l’économie d’une prise en compte réelle de l’environnement.
  • Faire l'économie de l'environnement.

    Eve CHIAPELLO, Antonin POTTIER, Antoine MISSEMER, Sara ANGELI AGUITON, Liliana DOGANOVA, Brice LAURENT, Harold LEVREL, Alain NADAI, Dominique PESTRE, Philippe QUIRION, Juliette ROUCHIER, Julien VINCENT
    2020
    Le souci environnemental né du constat d’une pression dommageable exercée par les activités économiques sur la biosphère a conduit à la multiplication d’initiatives et de régulations destinées à endiguer les destructions. À la mise en économie qu’effectuent de fait les acteurs économiques quand ils interagissent avec la nature (prélèvement de ressources, transformation des milieux, rejet de déchets, etc.), répondent les efforts de la théorie économique pour penser ces interactions, et l’élaboration d’instruments de politique économique pour les encadrer.Cet ouvrage pluridisciplinaire (économie, sociologie, histoire, études sociales des sciences et techniques) explore les multiples facettes de ces mises en économie de l’environnement (par son exploitation, par la théorie économique et par les politiques environnementales) à partir d’analyses historiques et contemporaines qui en montrent les enjeux, limites et opportunités. Le bilan demeure contrasté, ces différentes façons de faire l’économie de l’environnement pouvant tendre à négliger les spécificités biogéochimiques de la nature jusqu’à faire l’économie d’une prise en compte réelle de l’environnement.
  • No-regret Pollution Abatement Options : Une correction de Bréchet et Jouvet (2009).

    Antonin POTTIER, Adrien NGUYEN HUU
    Ecological Economics | 2020
    Dans "Why environmental management may yield no-regret pollution abatement options", Ecological Economics, 2009, Bréchet et Jouvet prétendent avoir démontré théoriquement que les entreprises maximisant leurs profits peuvent réduire la pollution par rapport au laisser-faire et augmenter leurs profits. Nous corrigeons plusieurs erreurs dans leur article, avec la conclusion que leur affirmation n'est plus valable.
  • Quand les opposés s'attirent : éviter une catastrophe climatique malgré des opinions éthiques divergentes.

    Aurelie MEJEAN, Antonin POTTIER, Stephane ZUBER, Marc FLEURBAEY
    EAERE Conference | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Valeur sociale des activités d'atténuation et formes de tarification du carbone.

    Jean charles HOURCADE, Antonin POTTIER, Etienne ESPAGNE
    International Economics | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Les SCC et l'utilisation des IAM : Séparons le bon grain de l'ivraie.

    Franck NADAUD, Etienne ESPAGNE, Antonin POTTIER, Patrice DUMAS, Baptiste perrissin FABERT
    International Economics | 2018
    Cet article soutient que les modèles d'évaluation intégrée (MIA) sont des outils utiles pour construire des corridors de coûts sociaux du carbone (CSC) reflectant des visions du monde divergentes.Au lieu de poursuivre la quête insaisissable du bon CSC, les MIA pourraient en effet être des outils utiles pour rationaliser les croyances différentes sur les paramètres liés au climat (ou visions du monde) dans le débat climatique et aider à construire des corridors de CSC politiquement cohérents. Nous prenons d'abord l'exemple de la controverse Stern-Nordhaus pour illustrer l'impossible quête du bon CCS. En démêlant les moteurs de cette controverse, nous montrons que les principales differences dans les résultats proviennent d'un mélange de choix éthiques de leur agent représentatif (préférence pour le temps pur), d'hypothèses à long terme sur les paramètres techniques (dynamique des coûts de réduction) et d'inconnues liées au climat (sensibilité climatique). Nous soutenons ensuite que ces sources de désaccord peuvent être mieux comprises comme des visions du monde differing plutôt que des incertitudes purescientificées. Cela implique que les MIA sont d'une aide limitée pour déterminer le bon CSC, dans la lignée de Pindyck (2017).Mais contrairement à lui, nous considérons qu'il est nécessaire de séparer le bon grain de l'ivraie, et plaidons pour une voie médiane entre la confidence aveugle dans les résultats des MIA et leur rejet total en ce qui concerne le débat sur le CSC. Au contraire, nous montrons comment elles pourraient contribuer à rationaliser les débats sur le climat autour d'un corridor de CCS. Nous analysons donc les moteurs de ces corridors de valeurs, ou comment les sources de visions du monde divergentes ont un impact différent sur l'espace des abbatements de CSC au fil du temps.Tout compte fait, le débat politique sur le climat autour de la tarification du carbone peut bénéficier d'une compréhension renouvelée du rôle des MII, moinsdivinatoireetplusinstitutionnellementcentré.
  • L'occupation du monde : conférence enregistrée au Salon de lecture Jacques Kerchache le vendredi 29 juin 2018.

    Sylvain PIRON, Antonin POTTIER, Philippe DESCOLA
    2018
    "L’Occupation du monde, de Sylvain Piron, est le premier volume d’une série de deux (le second tome paraîtra en mai 2019) consacrés à l’anthropologie économique occidentale et à son histoire, au sein de laquelle la pensée des scolastiques médiévaux tient une place centrale. Avec Sylvain Piron, centre de recherches historiques - CRH / Groupe d’anthropologie scolastique – GAS, directeur d’études de l’EHE SS, Antonin Pottier (sous réserve) université Paris I, économiste de l’environnement, Philippe Descola, anthropologue, professeur au Collège de France (sous réserve)." (Source : quaibranly.fr).
  • Marx et Kalecki sur l'instabilité globale et la lutte des classes.

    Michael ASSOUS, Antonin POTTIER
    The European Journal of the History of Economic Thought | 2018
    Michal Kalecki a développé son modèle original du cycle économique au début des années 1930. Plusieurs versions, appelées versions I, II et III, ont été développées jusqu'à la fin des années 1960. Kalecki en a tiré trois propositions centrales sur l'instabilité et la lutte des classes : (1) le système capitaliste "ne peut pas sortir de l'impasse des fluctuations autour d'une position statique" à moins d'être choqué par des "facteurs semi-exogènes", (2) la dynamique du taux de profit et de l'investissement - comme dans les versions I et II - peut être déconnectée de la "lutte des classes" et (3) lorsque la lutte des classes a un impact sur la dynamique de l'économie - comme dans la version III - cela se produit dans un contexte où la rentabilité attendue des nouveaux projets d'investissement est négativement liée à la part des profits. Dans cet article, nous voulons montrer que chacune de ces trois propositions représente des différences clés avec Marx.
  • Social Value of Mitigation Action, un point d'ancrage pour de nouvelles formes de tarification du carbone ?

    Etienne ESPAGNE, Jean charles HOURCADE, Emilio ROVERE, Baptiste PERRISSIN FABERT, Antonin POTTIER, Priyadarshi SHUKLA
    2017
    Après l'accord de Paris, un nouveau regard est nécessaire sur le rôle des prix du carbone dans les politiques climatiques. Le paragraphe 136 de la décision, qui souligne l'importance du prix du carbone, ne s'applique qu'aux "entités non parties" et n'est pas contraignant pour les parties à la convention. Les prix du carbone resteront donc spécifiques à chaque pays. Cela va à l'encontre de l'idée selon laquelle, dans un monde de " first best ", les prix du carbone devraient représenter les coûts sociaux du changement climatique (SCC) et être égaux dans tous les pays et secteurs, moyennant des transferts compensatoires pour les perdants. De facto, l'Accord de Paris donne un rôle central aux INDCs pour aligner l'objectif de +2°C et les objectifs de développement durable (SDGs). Les prix du carbone seront l'un des outils possibles de leur déploiement mais leur niveau sera limité par le rythme auquel chaque pays pourra les intégrer dans les réformes de son système fiscal et de ses politiques publiques. Ce rythme ne sera probablement pas compatible avec l'urgence du défi climatique et ne permettra pas de répondre à l'article 2 de l'accord, à savoir "rendre les flux financiers compatibles avec une trajectoire vers de faibles émissions de gaz à effet de serre et un développement résilient au changement climatique". La réponse habituelle à ce manque de prix du carbone réside dans des signaux complémentaires autres que les prix. Mais, ces outils comportent le risque d'arbitraire politique et d'inefficacité économique conduisant à une méfiance politique envers les politiques climatiques. La solution consiste à fonder les compléments au prix du carbone sur la légitimité du paragraphe 108 de la Décision de l'Accord de Paris qui " reconnaît la valeur sociale, économique et environnementale des activités d'atténuation et leurs co-bénéfices pour l'adaptation, la santé et le développement durable " (ci-après SVMA).
  • Comment utiliser les SVMA pour réduire l'écart entre la tarification du carbone et le financement du climat : illustrations numériques.

    Jean charles HOURCADE, Etienne ESPAGNE, Dominique FINON, Amaro PEREIRA, Shukla PRYADARSHI, Emilio ROVERE, Subash DHAR, Antonin POTTIER
    2017
    Pas de résumé disponible.
  • Dommages climatiques sur la production ou sur la croissance : Quel impact sur le coût social du carbone ?

    Celine GUIVARCH, Antonin POTTIER
    Environmental Modeling & Assessment | 2017
    Des articles récents ont étudié, à l'aide de modèles d'évaluation intégrée, la possibilité que les dommages climatiques portent sur la croissance de la productivité (PTF) et non sur la production. Ici, nous comparons l'impact de ces représentations alternatives des dommages sur le coût social du carbone (SCC). Nous nous demandons si les dommages sur la croissance de la PTF conduisent à un CCS plus élevé que les dommages sur la production, ceteris paribus. Pour rendre possible une comparaison contrôlée, nous introduisons une mesure des dommages agrégés, ou force des dommages, basée sur les variations de bien-être. À l'aide d'un modèle climat-économie simple, nous comparons trois structures de dommages : dommages quadratiques sur la production, dommages linéaires sur la croissance et dommages quadratiques sur la croissance. Nous montrons que lorsque la force des dommages est la même, le classement du SCC entre un modèle avec des dommages sur la production et un modèle avec des dommages sur la croissance de la PTF n'est pas univoque. Il dépend de paramètres de bien-être tels que le taux d'actualisation de l'utilité ou l'élasticité de l'utilité sociale marginale de la consommation.
  • Une enquête sur la justice climatique mondiale : Des positions de négociation aux enjeux moraux et inversement.

    Antonin POTTIER, Aurelie MEJEAN, Olivier GODARD, Jean charles HOURCADE
    International Review of Environmental and Resource Economics | 2017
    Le changement climatique pose d'immenses problèmes de justice intergénérationnelle, intragénérationnelle et internationale. Cette étude critique décrit le paysage intellectuel de la justice climatique mondiale et clarifie les défis, les positions, les arguments et le contexte théorique de ce concept. Pour ce faire, nous examinons comment l'équité est mobilisée dans la littérature économique sur le changement climatique et nous confrontons les arguments sur la justice utilisés au sein ou à la périphérie des négociations climatiques à ceux des philosophes moraux et politiques. Nous présentons les positions des États, des ONG et des experts. Nous discutons des principes de justice qui sous-tendent le partage équitable d'un budget carbone et de leurs justifications morales. Nous examinons les concepts de dommage climatique et de responsabilité et soulignons les obstacles à la prise en compte des émissions historiques dans la justice climatique. Nous concluons sur certaines implications de l'Accord de Paris pour la justice climatique et sur la voie à suivre.
  • Coût social du carbone : devoir global.

    Celine GUIVARCH, Aurelie MEJEAN, Antonin POTTIER, Marc FLEURBAEY
    Science | 2016
    Dans leur lettre "Social cost of carbon : Domestic duty" (5 février, p. [569][1]), A. Fraas et al. soutiennent que les réglementations visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis devraient être évaluées à la lumière des avantages nationaux qu'elles procurent plutôt que des avantages mondiaux, comme le recommande l'Interagency Group on the Social Cost of Carbon (2010) ([ 1 ][2]). Cette idée, qui a déjà été mise en pratique par certains ([ 2 ][3]), peut sembler raisonnable. Cependant, le changement climatique est un cas particulier. Quel que soit l'endroit où une tonne de carbone est émise, elle a le même impact sur l'atmosphère, et elle conduit finalement aux mêmes dommages dus au changement climatique. Par conséquent, si les États-Unis évitent les émissions, les autres pays en bénéficieront également, tout comme les États-Unis bénéficieront de la réduction des émissions des autres pays. Si chaque pays adhérait à la proposition de Fraas et al. de se concentrer uniquement sur ses avantages nationaux, tous les pays se retrouveraient dans une situation plus défavorable. Cela a été démontré au début de l'économie du changement climatique ([ 3 ][4]). . Cette situation est similaire au dilemme du prisonnier ([ 4 ][5]), dans lequel des prisonniers placés dans des pièces séparées ont la possibilité de se trahir mutuellement en échange d'une réduction de peine. La trahison offre une plus grande récompense que la coopération, sauf si les deux prisonniers coopèrent. Compte tenu des règles du scénario, tous les prisonniers rationnels et intéressés se trahiraient mutuellement, ce qui entraînerait un résultat pire que s'ils avaient coopéré. Dans le cas du changement climatique, nous sommes dans une meilleure position que les prisonniers d'une certaine manière : Nous pouvons nous parler et décider de coopérer. En fait, nous l'avons déjà fait. À Paris, en décembre dernier, 195 pays ont décidé de maintenir "l'augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre les efforts pour limiter l'augmentation de la température à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, en reconnaissant que cela réduirait considérablement les risques et les impacts du changement climatique" ([ 5 ]6]). Il ne sera pas possible d'atteindre cet objectif si chaque pays se concentre uniquement sur ses avantages nationaux. L'Interagency Group on the Social Cost of Carbon a raison de recommander d'utiliser les avantages mondiaux pour évaluer les projets et les réglementations d'atténuation, et tous les pays qui ne le font pas devraient suivre l'exemple. . 1. [↵][7]Groupe de travail interagences sur le coût social du carbone, Document de soutien technique : Social Cost of Carbon for Regulatory Impact Analysis Under Executive Order 12866 (Maison Blanche, Washington, DC, 2013). . . . 2. [↵][8]1. P. Watkiss, 2. C. Hope. , Wiley Interdiscip. Rev. Clim. Change 2, 886 (2011). [OpenUrl][9][CrossRef][10]. . 3. [↵][11]1. W. D. Nordhaus, 2. Z. Yang. , Am. Econ. Rev. 86, 741 (1996). [OpenUrl][12]. . 4. [↵][13]1. E. Rasmusen. 1. A. W. Tucker. "A two-person dilemma" (Université de Stanford, 1950), reproduit dans Readings in Games and Information, E. Rasmusen, Ed. (Wiley-Blackwell, Oxford, 2001). . . 5. [↵][14]Accord de Paris, tel qu'il figure dans le rapport de la Conférence des Parties sur sa 21e session, FCCC/CP/2015/10/Add.1. [http://unfccc.int/meetings/paris\_nov\_2015/items/9445.php][15]. . [1] : http://www.
  • Dette et investissement dans le modèle Keen : une réévaluation de la modélisation de Minsky.

    Adrien NGUYEN HUU, Antonin POTTIER
    2016
    Nous examinons dans quelle mesure le modèle de Keen (Keen 1995) est une modélisation fidèle de l'hypothèse d'instabilité financière de Minsky. Nous nous concentrons sur la dette, la monnaie et la crise induite par la dette. Nous proposons une interprétation claire de la dette : les ménages prêtent des revenus non consommés aux entreprises pour financer leurs investissements, et la création de monnaie n'est pas nécessaire. Nous offrons une description détaillée de l'effondrement économique et analysons ses causes grâce à des expériences numériques. La crise est déclenchée par des profits comprimés par les salaires et non par le surendettement. Nous testons des hypothèses alternatives sur le comportement des investisseurs pour montrer que le comportement à très bas profits est fondamental. Nous concluons que la crise de Keen a peu de saveurs minskiennes.
  • Debt-deflation versus the liquidity trap : the dilemma of nonconventional monetary policy.

    Gael GIRAUD, Antonin POTTIER
    Economic Theory | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • L'impact comparatif des structures des modèles d'évaluation intégrée sur les politiques d'atténuation optimales.

    Antonin POTTIER, Etienne ESPAGNE, Baptiste PERRISSIN FABERT, Patrice DUMAS
    Environmental Modeling & Assessment | 2015
    Cet article vise à fournir un cadre cohérent pour évaluer les choix de modélisation alternatifs qui ont alimenté la controverse dite de la "flexibilité du moment" depuis le début des années 1990, traitant du calendrier optimal des efforts d'atténuation et du coût social du carbone (SCC). La littérature a souligné l'impact critique des structures de modélisation sur la politique climatique optimale. Nous estimons dans un cadre unifié l'impact comparatif des structures de modélisation et étudions les facteurs de modélisation structurelle des différences dans les recommandations de politique climatique. Nous utilisons le modèle d'évaluation intégré (IAM) RESPONSE pour capturer un large éventail de choix de modélisation. Plus précisément, nous analysons quatre choix de modélisation emblématiques, à savoir les formes de la fonction de dommage (quadratique ou sigmoïde) et du coût de réduction (avec ou sans inertie), le traitement de l'incertitude et le cadre de décision, déterministe ou séquentiel, avec différentes dates d'arrivée des informations. Nous définissons une méthodologie originale basée sur un critère d'équivalence pour comparer les structures de modélisation, et nous estimons leur impact comparatif sur deux résultats : le SCC optimal et les trajectoires de réduction. Nous présentons trois résultats clés : (1) les MIE avec une fonction de dommage quadratique sont insensibles aux changements d'autres caractéristiques de la structure de modélisation, (2) les MIE impliquant une fonction de dommage non convexe entraînent des stratégies climatiques contrastées, (3) les comportements de précaution ne peuvent apparaître que dans les MIE avec des dommages non convexes.
  • La nature dans l'analyse économique - perspective historique.

    Antonin POTTIER
    Nature et richesses des nations | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Dominance temporelle-stochastique et fonctions d'utilité actualisées iso-élastiques.

    Antonin POTTIER
    2015
    Dietz et Matei (2015) introduisent la dominance temporelle-stochastique et l'appliquent pour évaluer l'atténuation du changement climatique. Ils calculent plusieurs classes de préférences pour lesquelles les politiques d'atténuation sont préférées au business-as-usual. L'objectif de la présente étude est de déterminer quelles fonctions d'utilité standard (avec un taux d'actualisation constant et une aversion au risque constante) en font partie. La principale contribution est de faire correspondre les classes de préférences étudiées par Dietz et Matei (2015) à l'espace du taux d'actualisation et de l'élasticité de l'utilité marginale de la consommation, espace dans lequel le débat sur le climat a été façonné jusqu'à présent.
  • Modélisation de la réorientation du changement technique : Les pièges des visions incorporelles de l'économie.

    Antonin POTTIER, Jean charles HOURCADE, Etienne ESPAGNE
    Energy Economics | 2014
    Cet article discute des tentatives de représenter le rôle de la R&D dans la transition vers une économie à faible émission de carbone par des modèles sans granularité significative pour informer le phénomène étudié. Au moyen d'une analyse critique de (Acemoglu et al., 2012), nous montrons que l'avantage de ces modèles, leur tractabilité analytique, ne compense pas leurs inconvénients, le manque de contrôle sur les implications politiques et les résultats numériques discutables. D'une part, une analyse complète des résultats d'Acemoglu et al. (2012) montre que même les subventions à la recherche n'ouvrent pas la voie à des politiques climatiques ambitieuses avec de faibles coûts transitoires, ce qui contredit leur message politique. D'autre part, des paramètres critiques tels que l'élasticité de substitution entre les technologies propres et sales, les puits de carbone ou la productivité des chercheurs ne sont pas en accord avec les connaissances scientifiques existantes. Nous montrons que l'utilisation de paramètres plus réalistes conduit à des conclusions encore plus pessimistes et que leur modèle ne fournit aucune marge de manœuvre pour les surmonter. Nous suggérons qu'un modèle trop fortement agrégé ne peut décrire qu'une économie incorporelle et aboutit à une impasse. Nous proposons une voie plus prometteuse pour la recherche économique afin de sortir de cette impasse.
  • Pourquoi les politiques climatiques de la présente décennie sont-elles si cruciales pour que l'objectif des 2 °C reste crédible ?

    Baptiste PERRISSIN FABERT, Antonin POTTIER, Etienne ESPAGNE, Patrice DUMAS, Franck NADAUD
    Climatic Change | 2014
    Les décideurs ont confirmé l'objectif à long terme de prévenir une augmentation de la température supérieure à 2 °C. Cet article vise à évaluer, au moyen d'une analyse coûts-avantages, si l'engagement des décideurs à atteindre l'objectif de 2 °C est crédible ou non. Dans le cadre d'un modèle d'évaluation intégrée de type coût-bénéfice, nous considérons que l'économie doit faire face à des dommages climatiques avec un seuil à 2 °C. Nous exécutons le modèle pour un large éventail de scénarios qui tiennent compte de la diversité des "visions du monde" dans le débat sur le climat. Pour une part importante des scénarios, nous observons qu'il est considéré comme optimal de dépasser le seuil. Parmi ces "non-compliquants", nous distinguons les "non-compliquants involontaires", qui ne peuvent éviter le dépassement en raison de contraintes physiques, des "compliquants délibérés", pour lesquels le dépassement résulte d'une analyse coûts-avantages délibérée. Un deuxième résultat est que plus les efforts d'atténuation commencent tard, plus il devient difficile d'empêcher le dépassement. En particulier, le nombre de "non-compliquants délibérés" augmente considérablement si les efforts d'atténuation ne commencent pas avant 2020, et l'afflux de non-compliquants involontaires devient écrasant si les efforts sont reportés à 2040. À la lumière de ces résultats, nous soutenons que la fenêtre d'opportunité pour atteindre l'objectif des 2 °C avec une chance crédible de succès se referme rapidement au cours de la présente décennie. Tout retard supplémentaire dans la conclusion d'un accord sur le climat compromet gravement la crédibilité de cet objectif.
  • Équilibres de berge-vaisman et de nash : transformation des jeux.

    Rabia NESSAH, Antonin POTTIER
    International Game Theory Review | 2014
    Dans cet article, nous reconsidérons le concept d'équilibre de Berge. Dans un travail récent, Colman et al. [(2011) J. Math. Psych.55, 166-175] ont proposé une correspondance pour les jeux à deux joueurs entre les équilibres de Berge et de Nash par permutation des fonctions d'utilité. Nous définissons ici des transformations plus générales des jeux qui conduisent à une correspondance avec les équilibres de Berge et de Nash et caractérisons toutes ces transformations.
  • Comment la poursuite de l'abondance annihile la culture.

    Antonin POTTIER
    Cahiers d'économie Politique | 2014
    Dans les Perspectives économiques pour nos petits-enfants, Keynes articule son raisonnement autour de trois thèmes : la croissance économique, l’occupation de l’homme et l’amour de l’argent. Les réceptions existantes soit se focalisent sur un thème spécifique, soit ignorent une partie du raisonnement. Si l’on considère le raisonnement dans son entier, Keynes propose en fait une critique du capitalisme, qui laisse libre cours à l’amour de l’argent, stimule les activités utilitaires et détruit la possibilité de profiter de l’abondance qu’il crée.
  • L'économie dans l'impasse climatique.

    Antonin POTTIER
    2014
    Pourquoi les émissions de gaz à effet de serre ne sont-elles pas contrôlées? La thèse interroge la boîte à outil de l'analyse économique néo-classique et pose la question ainsi: comment la théorie économique forme un cadrage mental inadéquat du problème climatique? La thèse identifie des basculements dans l'histoire de l'économie des ressources et montre un oubli récurrent du substrat matériel de la production. La fonction de la production, outil privilégié de modélisation des contraintes techniques, repose sur une méprise, comme l'a enseigné la controverse de Cambridge. L'analyse coût-bénéfice, seul moyen supposé d'avoir une approche non-normative, est privilégié pour traiter du changement climatique, quitte à modéliser des relations inconnues. La fonction des dommages extrapole à partir de préjugés partagés, et les controverses répétées sur l'actualisation font ressortir l'incohérence du cadre macro-économique en vigueur. L'analyse d'un article contemporain explicite le fonctionnement de ce rapport désinvolte au réel: les liens lâches entre la structure mathématique d'un modèle, les mots employés pour le décrire et ses résultats numériques donnent d'extraordinaires marges d'interprétation. Les rapports entre système économique, idéologie et discipline académique sont étudiées au prisme de deux symboles, l'homo economicus et le marché. L'inadéquation de la théorie économique pour traiter du changement climatique a une racine plus profonde dans l'organisation actuelle des sociétés occidentales, centrée sur le marché. Les effets bloquants se font voir aussi bien dans le phénomène sociologique du climato-scepticisme que dans la construction du marché carbone.
  • L’économie dans l’impasse climatique : développement matériel, théorie immatérielle et utopie auto-stabilisatrice.

    Antonin POTTIER, Jean charles HOURCADE, Eve CHIAPELLO, Bert DE VRIES, Pierre cyrille HAUTCOEUR, Gael GIRAUD, Olivier GODARD
    2014
    Pourquoi les émissions de gaz à effet de serre ne sont-elles pas contrôlées ? La thèse interroge la boîte à outil de l'analyse économique néo-classique et pose la question ainsi : comment la théorie économique forme un cadrage mental inadéquat du problème climatique? La thèse identifie des basculements dans l'histoire de l'économie des ressources et montre un oubli récurrent du substrat matériel de la production. La fonction de la production, outil privilégié de modélisation des contraintes techniques, repose sur une méprise, comme l'a enseigné la controverse de Cambridge. L'analyse coût-bénéfice, seul moyen supposé d'avoir une approche non-normative, est privilégié pour traiter du changement climatique, quitte à modéliser des relations inconnues. La fonction des dommages extrapole à partir de préjugés partagés, et les controverses répétées sur l'actualisation font ressortir l'incohérence du cadre macro-économique en vigueur. L'analyse d'un article contemporain explicite le fonctionnement de ce rapport désinvolte au réel: les liens lâches entre la structure mathématique d'un modèle, les mots employés pour le décrire et ses résultats numériques donnent d'extraordinaires marges d'interprétation. Les rapports entre système économique, idéologie et discipline académique sont étudiées au prisme de deux symboles, l'homo economicus et le marché. L'inadéquation de la théorie économique pour traiter du changement climatique a une racine plus profonde dans l'organisation actuelle des sociétés occidentales, centrée sur le marché. Les effets bloquants se font voir aussi bien dans le phénomène sociologique du climato-scepticisme que dans la construction du marché carbone.
  • Krachs financiers ou trappe à liquidité.

    Antonin POTTIER, Gael GIRAUD
    Revue économique | 2013
    Cet article examine les politiques monétaires non-conventionnelles dans un modèle d'équilibre général à deux périodes. Les agents échangent, par l'intermédiaire de monnaie, des biens et également des actifs financiers collatéralisés. Une politique non-conventionnelle d'augmentation de la quantité de monnaie entraîne l'existence de seulement trois scénarios compatibles avec les conditions d'équilibre: 1) l'économie rencontre une trappe à liquidité. 2) la création monétaire rend possible les échanges, au prix de l'inflation. 3) la création monétaire alimente une bulle qui provoque un {\it krach} financier. Ce trilemme met en valeur les canaux de transmission des politiques monétaires aux échanges réels. Il donne une fondation rigoureuse à la distinction entre déflation fishérienne par la dette et trappe à liquidité keynésienne.
  • Le discours climato-sceptique : une rhétorique réactionnaire.

    Antonin POTTIER
    Natures Sciences Sociétés | 2013
    L'article étudie les positions prises dans le débat public sur les politiques climatiques. Les arguments pour ou contre les politiques climatiques sont ordonnés en trois paires antagonistes, suivant la classification établie par Albert Hirschman. Le discours des climato-sceptiques apparaît calqué sur la rhétorique " réactionnaire ", tandis que celui des écologistes adopte la rhétorique " progressiste ".
Les affiliations sont détectées à partir des signatures des publications identifiées dans scanR. Un auteur peut donc apparaître affilié à plusieurs structures ou tutelles en fonction de ces signatures. Les dates affichées correspondent seulement aux dates des publications retrouvées. Pour plus d’informations, voir https://scanr.enseignementsup-recherche.gouv.fr