HOLLARD Guillaume

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Affiliations
  • 2020 - 2021
    Institut polytechnique de paris
  • 2013 - 2019
    Centre d'économie de la Sorbonne
  • 2014 - 2015
    Centre national de la recherche scientifique
  • 2014 - 2015
    Pôle de Recherche en Economie et Gestion de l'Ecole polytechnique
  • 2012 - 2014
    Maison des sciences de l'homme
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 2012
  • 2011
  • 2009
  • Quatre ans de recherche urbaine 2001-2004.

    Emilie BAJOLET, Marie flore MATTEI, Jean marc RENNES, Florence AIGROT, Louis ASSIER ANDRIEU, Jean francois AUGOYARD, Cyprien AVENEL, Marie helene BACQUE, Fabienne BARTHELEMY, Michel BATTIAU, Ginette BATY TORNIKIAN, Gerard BAUDIN, Boris BEAUDE, Ewa BERARD, Jean samuel BORDREUIL, Dominique BOULLIER, Alain BOURDIN, Claire BROSSAUD, Louis jean CALVET, Georges CAZES, Basile CHAIX, Olivier COUTARD, Francoise CREZE, Paul CUTURELLO, Christophe DAUM, Christine DELPAL, Eric DENIS, Ghislaine DEYMIER, Dana DIMINESCU, Nicolas DUHAUT, Francoise DUREAU, Elisabeth DURY, Emmanuel EVENO, Jean louis FABIANI, Didier FASSIN, Yankel FIJALKOW, Jean marie FIRDION, Jean christophe FOLTETE, David GARBIN, Ghislaine GARIN FERRAZ, Jean pierre GAUDIN, Bernard GAUTHIEZ, Renaud LE GOIX, Sophie GONNARD, Anne GOTMAN, Pascal GRISET, Marianne GUEROIS, Vincent HOFFMANN MARTINOT, Guillaume HOLLARD, Wandrille HUCY, Mathieu JAHNICH, Marie christine JAILLET, Bernard JOUVE, Claire JUILLARD, Georges henry LAFFONT, Didier LAPEYRONNIE, Marie pierre LEFEUVRE, Christian LEFEVRE, Eva LELIEVRE, Bertrand claude LEMENNICIER BUCQUET, Jacques LEVY, Francois MADORE, Nicole MATHIEU, Marie flore MATTEI, Sandrine MERCIER, Franck MERMIER, Bruno MORISET, Gabriel MOSER, Numa MURARD, Catherine NEVEU, Gilles NOVARINA, Marco OBERTI, Michele de LA PRADELLE, Edmond PRETECEILLE, Alain RALLET, Jean marc RENNES, Christian RINAUDO, Stephane ROCHE, Gilles ROTILLON, Nadine ROUDIL, Cecile ROY, Sandrine RUI, Jean louis RULLIERE, Jefferey m. SELLERS, Yasmine SIBLOT, Yves SINTOMER, Jean pierre TREUIL, Jean didier URBAIN, Mathieu VIDAL, Agnes VILLECHAISE DUPONT, Elsa VIVANT, Agnes VAN ZANTEN, Olivier ZELLER, Monique BOUYAT, Jean marc ZULIANI
    2021
    Pas de résumé disponible.
  • Des différences micro à macro entre les sexes : Evidence from Field Tournaments.

    Jose DE SOUSA, Guillaume HOLLARD
    2021
    Les femmes sont sous-représentées dans les postes de haut niveau, comme dans les affaires, la politique et les sciences. La même sous-représentation se produit aux échecs, ce qui nous donne une occasion unique d'analyser ce phénomène. Nous trouvons un macro écart entre les sexes dans chaque pays : il y a moins de joueurs féminins que masculins, surtout au sommet, et les femmes ont des classements moyens inférieurs. L'une des contributions de cet article est de relier le macro écart entre les sexes aux micro différences entre les sexes. En comparant des millions de parties individuelles, nous constatons que les scores des femmes sont inférieurs d'environ 2 % à ceux attendus lorsqu'elles jouent contre un homme plutôt que contre une femme, à classement, âge et pays identiques. À l'aide d'un modèle théorique simple, nous expliquons comment un petit écart micro peut affecter la formation de capital à long terme des femmes. Une petite différence dans les résultats génère une petite différence dans l'effort, et donc un classement futur plus faible. En réduisant l'effort et en augmentant la probabilité d'abandon, ces deux effets se cumulent pour décourager les femmes de concourir pour les postes de haut niveau.
  • Qu'est-ce qui détermine la qualité des écoles en Afrique ? Démêler le capital social et les divisions ethniques.

    Guillaume HOLLARD, Omar SENE
    Economics of Education Review | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • La surconfiance comme stratégie interpersonnelle.

    Alice SOLDA, Marie claire VILLEVAL, Changxia KE, Lionel PAGE, Beatrice BOULU RESHEF, Marc WILLINGER, Benoit TARROUX, Guillaume HOLLARD, Christiane SCHWIEREN
    2020
    Les modèles économiques standard supposent que les individus collectent et traitent l'information d'une manière qui leur donne une perception relativement précise de la réalité. Cependant, cette hypothèse est souvent remise en question. Les données montrent que les individus forment souvent des préjugés positifs à leur égard, ce qui peut avoir des conséquences économiques néfastes. Cette thèse vise à expliquer la persistance de la surconfiance dans les interactions sociales en montrant l'existence d'avantages stratégiques de la surconfiance qui compensent son coût social.À l'aide d'une série d'expériences en laboratoire, cette thèse montre que (i) la surconfiance se manifeste principalement lorsqu'elle procure un avantage dans les interactions sociales (chapitre 2) et (ii) identifie les situations dans lesquelles la surconfiance est susceptible de nuire à la société (chapitres 3 et 4). Cette thèse contribue à la littérature en améliorant notre compréhension des déterminants situationnels de la surconfiance dans les interactions sociales et posent les bases pour améliorer les politiques visant à prévenir ou à limiter les effets négatifs.
  • Quelle est la gravité du problème des erreurs de mesure dans une tâche populaire d'aversion au risque ?

    Fabien PEREZ, Guillaume HOLLARD, Radu VRANCEANU, Delphine DUBART
    2019
    Cet article utilise les données de test/retest de l'expérience de Holt et Laury (2002) pour fournir des estimations de l'erreur de mesure dans cette tâche populaire d'aversion au risque. L'estimation du maximum de vraisemblance suggère que la variance de l'erreur de mesure est approximativement égale à la variance du nombre de choix sûrs. Les simulations confirment que le coefficient de la mesure du risque dans les régressions MCO univariées est environ la moitié de sa valeur réelle. Contrairement à l'erreur de mesure, la transformation discrète de l'aversion au risque continue n'est pas un problème majeur. Nous discutons des mérites de différentes solutions : augmentation du nombre d'observations, IV et la méthode ORIV développée par Gillen et al. (2019).
  • L'ordre compte : l'effet de la présentation séquentielle sur la prise de décision économique.

    Chen HU, Mathias PESSIGLIONE, Guillaume HOLLARD, Mehdi KHAMASSI, Mael LEBRETON, Sebastian GLUTH, Thibault GAJDOS
    2019
    Les théories standard de la décision supposent que les choix sont basés sur une lecture de valeurs instantanée à partir de fonctions d’utilité stables. Par conséquent, les résultats de la prise de décision devraient être indépendants de la manière dont les informations sont acquises. Cependant, les informations liées à un choix sont souvent rencontrées de manière séquentielle. Au cours de cette thèse, nous avons tenté de caractériser l’influence des présentations séquentielles sur la prise de décision économique. Dans notre première étude, nous avons utilisé une tâche de choix entre options multiples, impliquant une présentation séquentielle des différentes options. Nous avons démontré que l'ordre de présentation pouvait influencer la direction de la comparaison de valeur : les sujets étaient plus susceptibles de choisir la meilleure option lorsqu'elle était présentée au début d'un essai. Nous supposons que cela est dû à un processus actif mais implicite de comparaison par paires au cours du processus d'échantillonnage séquentiel. Nous avons validé ce modèle formellement via une comparaison de modèles bayésienne. Dans la deuxième étude, nous avons comparé la présentation simultanée d'informations sur deux options à deux attributs avec diverses présentations séquentielles. Nous avons constaté que les informations précoces, relatives à une première option ou d’un premier attribut, peuvent moduler le poids donné aux informations plus tardives et expliquer les variations du temps de réponse. Dans l’ensemble, nous avons démontré que l’ordre de présentation influence le choix, ce qui invite à une révision de la théorie de la décision standard.
  • Richard H. Thaler et les limites de la rationalité.

    Gwen jiro CLOCHARD, Guillaume HOLLARD, Fabien PEREZ
    Revue d'économie politique | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Augmenter le taux de participation au dépistage du cancer du sein : Une expérience randomisée et contrôlée.

    Leontine GOLDZAHL, Guillaume HOLLARD, Florence JUSOT
    Journal of Health Economics | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Le rôle des anticipations sur le comportement des épargnants.

    Kevin TRACOL, Luc ARRONDEL, Guillaume HOLLARD, Luc ARRONDEL, Guillaume HOLLARD, Hector fernando CALVO PARDO, Thierry KAMIONKA, Herve LE BIHAN, Andre MASSON
    2016
    Cette thèse étudie la formation des anticipations et leur influence sur la consommation et les choix de portefeuille des épargnants français. Tout d'abord, nous étudions l'effet de richesse, c'est-à-dire l'effet des variations d'actifs financiers et immobiliers sur la consommation des ménages. Pendant la crise de 2008-2009 qui a affecté la richesse et les anticipations, les ménages qui avaient subi des pertes sur leur richesse immobilière ou financière étaient d'avantage susceptibles de réduire leur consommation. Ensuite, nous abordons l'hétérogénéité des anticipations concernant le rendement des actions. Précisément, nous montrons que l'expérience personnelle joue un rôle primordial dans la formation des anticipations. En effet, ceux qui ont subi un gain sur leurs actifs financiers par le passé anticipent un rendement boursier plus élevé. Toutefois, les résultats soulignent aussi l'importance de la connaissance financière dans la formation des anticipations. Enfin, nous examinons dans quelle mesure l'hétérogénéité des anticipations peut expliquer les différences de choix de portefeuille. Dans ce contexte, nous montrons que les individus qui anticipent un rendement boursier plus élevé détiennent une part d'actions plus importante dans leur patrimoine. Néanmoins, l'effet du risque anticipé n'est pas significatif, contrairement aux prédictions de la théorie standard des choix de portefeuille. Enfin, l'imprécision des réponses, que nous interprétons comme un indicateur de la confiance du répondant dans ses propres anticipations, est négativement corrélée avec la part d'actions dans le patrimoine.
  • Mécanismes neuronaux sous-jacents à l'impact du travail cognitif d'une journée sur les décisions économiques.

    Bastien BLAIN, Guillaume HOLLARD, Mathias PESSIGLIONE
    Proceedings of the National Academy of Sciences | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Capital social et accès aux soins de santé primaires dans les pays en développement : Evidence from Sub-Saharan Africa.

    Guillaume HOLLARD, Omar SENE
    Journal of Health Economics | 2016
    Nous testons le rôle causal du capital social, mesuré par la confiance autodéclarée, dans la détermination de l'accès aux services de santé de base en Afrique sub-saharienne. Pour contourner les problèmes de causalité inverse entre le capital social et la santé de base, nous nous appuyons sur des estimations à variable instrumentale (IV). Une augmentation d'un écart-type de la confiance est censée entraîner une baisse de 0,22 écart-type de l'absentéisme des médecins, une baisse de 0,31 écart-type du temps d'attente et une baisse de 0,30 écart-type des pots-de-vin. À titre de vérification de la robustesse, nous utilisons également une autre base de données concernant un autre problème de santé, l'accès à l'eau potable. Nous constatons qu'une augmentation d'un écart-type de la confiance entraîne une augmentation de 0,33 écart-type de l'accès à l'eau potable. La variété des biens publics pris en compte donne un aperçu des canaux possibles par lesquels le capital social est converti en améliorations de la santé.
  • Une approche comportementale de la décision de dépistage du cancer du sein.

    Leontine GOLDZAHL, Guillaume HOLLARD, Florence JUSOT, Lise ROCHAIX, Guillaume HOLLARD, Florence JUSOT, Fabrice ETILE, Jerome WITTWER, Matteo m. GALIZZI
    2015
    Cette thèse étudie les facteurs d’offre et de demande associés au recours au dépistage du cancer du sein. Parmi les facteurs d’offre, j’examine comment la coexistence du dépistage organisé au côté du dépistage individuel influence le contenu de l’examen de dépistage ainsi que le recours régulier au dépistage. En plus des facteurs de demande tels les caractéristiques socioéconomiques, une attention particulière est portée à la possibilité d’expliquer le recours régulier au dépistage par les préférences face au risque et temporelles ainsi que les perceptions. À partir de régularités psychologiques identifiées dans les travaux d’économie comportementale et de psychologie, trois interventions de type nudge sont testées dans le cadre d’une expérience randomisée sur le terrain visant à augmenter le taux de dépistage dans le programme national.
  • Capital social et accès aux soins de santé primaires dans les pays en développement : Evidence from Sub-Saharan Africa.

    Guillaume HOLLARD, Omar SENE
    SSRN Electronic Journal | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Des incohérences cohérentes ? Les preuves de la décision sous risque.

    Guillaume HOLLARD, Hela MAAFI, Jean christophe VERGNAUD
    Theory and Decision | 2015
    La théorie économique conventionnelle suppose que les agents doivent être cohérents d'une décision à l'autre. Cependant, on observe souvent que les sujets expérimentaux ne font pas état de préférences cohérentes. Jusqu'à présent, ces incohérences sont presque toujours examinées de manière isolée. Nous nous demandons donc si les individus les plus incohérents dans une tâche le sont également dans d'autres tâches. Nous proposons une expérience dans laquelle il est demandé aux sujets de rapporter leurs préférences sur des paris risqués afin d'obtenir, pour chaque sujet, trois mesures d'incohérence : les inversions de préférences classiques, les effets de cadrage et l'instabilité des préférences. En accord avec les résultats expérimentaux précédents, les sujets sont largement inconsistants selon chacune de ces trois mesures et il existe des différences individuelles considérables. Le résultat principal est que nous ne trouvons aucune corrélation entre ces trois mesures d'incohérence.
  • Mécanismes neuronaux sous-tendant la dépendance contextuelle des valeurs subjectives : Converging Evidence from Monkeys and Humans.

    Raphaelle ABITBOL, Mael LEBRETON, Guillaume HOLLARD, Barry j RICHMOND, Sebastien BOURET, Mathias PESSIGLIONE, B. j. RICHMOND
    Journal of Neuroscience | 2015
    Un défi majeur pour la théorie de la décision est de rendre compte de l'instabilité des préférences exprimées à travers le temps et le contexte. Une telle variabilité pourrait découler de propriétés spécifiques du système cérébral utilisé pour attribuer des valeurs subjectives. Des preuves croissantes ont identifié le cortex préfrontal ventromédial (VMPFC) comme un nœud clé du système d'évaluation du cerveau humain. Ici, nous répliquons d'abord cette observation avec une étude IRMf chez l'homme qui montre que les valeurs subjectives des images de peinture, telles qu'exprimées dans les évaluations explicites du caractère agréable, sont spécifiquement encodées dans le VMPFC. Nous établissons ensuite un pont avec l'électrophysiologie du singe, en comparant l'activité mono-unitaire évoquée par des indices visuels entre le VMPFC et le cortex orbitofrontal. Au niveau de la population neuronale, l'ampleur de la récompense attendue n'est encodée que dans le VMPFC, qui reflète également les valeurs subjectives des indices, telles qu'exprimées dans les réponses appétitives pavloviennes. En outre, nous démontrons chez les deux espèces que l'effet additif de l'activité préstimulus sur l'activité évoquée a un impact significatif sur les valeurs subjectives. Chez les singes, le facteur dominant de l'activité VMPFC préstimulus était le nombre d'essais, ce qui indexait probablement les variations des dispositions internes liées à la fatigue ou à la satiété. Chez les humains, l'activité du VMPFC avant le stimulus a été manipulée de manière externe par des changements dans le contexte musical, ce qui a induit un biais systématique dans les valeurs subjectives. Ainsi, l'apparente stochasticité des préférences pourrait être liée à l'agrégation automatique par le VMPFC des valeurs des caractéristiques contextuelles, ce qui biaiserait l'évaluation ultérieure en raison de l'autocorrélation temporelle de l'activité neuronale.
  • In search of good probability assessors : an experimental comparison of elicitation rules for confidence judgments.

    Guillaume HOLLARD, Sebastien MASSONI, Jean christophe VERGNAUD
    Theory and Decision | 2015
    Dans cet article, nous utilisons un plan expérimental pour comparer la performance des règles d'élicitation des croyances subjectives. Contrairement aux travaux précédents dans lesquels les croyances élicitées sont comparées à un repère objectif, nous considérons un cadre de croyances purement subjectives (confiance en sa propre performance dans une tâche cognitive et une tâche perceptive). La performance de différentes règles d'élicitation est évaluée en fonction de la précision des croyances déclarées pour prédire le succès. Nous mesurons cette exactitude à l'aide de deux facteurs principaux : la calibration et la discrimination. Pour chacun d'eux, nous proposons deux indices statistiques et nous comparons les performances des règles pour chaque mesure. La méthode de la probabilité d'appariement fournit des croyances plus précises en termes de discrimination, tandis que la règle de notation quadratique réduit la surconfiance et la règle libre, une règle simple sans incitation, qui parvient à susciter des croyances précises. Néanmoins, la probabilité d'appariement semble être le meilleur mécanisme pour éliciter des croyances en raison de ses performances en termes de calibration et de discrimination, mais aussi de sa capacité à éliciter des croyances cohérentes entre les mesures et entre les tâches, ainsi que de ses propriétés empiriques et théoriques.
  • Qu'est-ce qui détermine la qualité des écoles en Afrique ? Démêler le capital social et les divisions ethniques.

    Guillaume HOLLARD, Omar SENE
    SSRN Electronic Journal | 2015
    En raison des ressources gouvernementales limitées, les communautés en Afrique s'appuient souvent sur l'action collective pour fournir des biens publics de base tels que les écoles. Qu'est-ce qui motive la capacité des communautés à produire de meilleures écoles ? Deux lignes de recherche importantes ont façonné notre compréhension de la capacité des communautés à s'engager dans une action collective. La première ligne propose la division ethnique comme un déterminant clé, les pays plus hétérogènes sur le plan ethnique ayant des performances économiques et des niveaux de biens publics inférieurs. On s'attend donc à trouver de meilleures écoles là où le fractionnement ethnique est faible. La deuxième ligne de recherche se concentre sur le capital social en tant que déterminant majeur de la capacité à s'engager dans une action collective. Nous pensons que la confiance entre les membres de la communauté, une mesure largement utilisée du capital social, est un déterminant important et positif de la qualité des écoles. Le présent travail vise à démêler les effets relatifs de la fractionnalisation ethnique et du capital social sur la qualité des écoles. Nous utilisons des estimations de variables instrumentales pour aborder la causalité inverse et d'autres problèmes d'endogénéité. Nous instrumentons à la fois le capital social et la fractionnalisation ethnique en utilisant des informations historiques sur les schémas d'implantation des groupes ethniques en Afrique sub-saharienne. Notre stratégie empirique est mise en œuvre en combinant quatre ensembles de données, y compris Afrobaromètre, couvrant 16 pays subsahariens.Nous trouvons un effet important et positif de la confiance sur les aspects pratiques de la scolarité, tels que l'entretien des bâtiments ou la fourniture de manuels scolaires. Nous constatons un effet important et positif de la confiance sur les aspects pratiques de la scolarité, tels que l'entretien des bâtiments ou la fourniture de manuels scolaires. Une augmentation d'un pour cent du niveau de confiance accroît la qualité des biens publics locaux de 0,18 à 1,05 pour cent, selon la mesure de la qualité scolaire considérée. En revanche, on constate que le fractionnement ethnique a un effet très limité, voire nul. Nos résultats suggèrent que les politiques visant à renforcer le capital social sont susceptibles d'avoir un effet positif sur les écoles et les biens publics locaux en général.
  • Le cerveau social bayésien : La mentalisation fait-elle une différence lorsque nous apprenons ?

    Marie DEVAINE, Guillaume HOLLARD, Jean DAUNIZEAU
    PLoS Computational Biology | 2014
    Lorsqu'il s'agit d'interpréter le comportement des autres, nous nous engageons presque irrépressiblement dans l'attribution d'états mentaux (croyances, émotions...). Cette "mentalisation" peut devenir très sophistiquée et nous doter de compétences hautement adaptatives telles que convaincre, enseigner ou tromper. Ici, la sophistication peut être capturée en termes de profondeur de nos croyances récursives, comme dans "Je pense que tu penses que je pense...". Dans ce travail, nous testons si de telles croyances récursives sophistiquées sous-tendent l'apprentissage dans le contexte de l'interaction sociale. Nous avons demandé aux participants de jouer à des jeux répétés contre des agents de mentalisation artificiels (bayésiens), qui diffèrent dans leur sophistication. Nous avons fait croire aux participants soit qu'ils jouaient les uns contre les autres, soit qu'ils jouaient comme dans un casino. Bien que les deux cadrages soient aussi trompeurs l'un que l'autre, les participants gagnent contre les agents de mentalisation artificiels (sophistiqués) dans le cadrage social de la tâche, et perdent dans le cadrage non social. De plus, nous constatons que les séquences de choix des participants sont mieux expliquées par des modèles d'apprentissage bayésiens sophistiqués de mentalisation uniquement dans le cadre social. Cette étude est la première démonstration de la valeur ajoutée de la mentalisation sur l'apprentissage dans le contexte d'interactions sociales répétées. De manière importante, nos résultats montrent que nous ne serions pas en mesure de déchiffrer un comportement intentionnel sans attribuer a priori des états mentaux aux autres.
  • La théorie de l'esprit : L'évolution nous a-t-elle trompés ?

    Marie DEVAINE, Guillaume HOLLARD, Jean DAUNIZEAU
    PLoS ONE | 2014
    La théorie de l'esprit (ToM) est la capacité d'attribuer des états mentaux (par exemple, des croyances et des désirs) à d'autres personnes afin de comprendre et de prévoir leur comportement. Si les autres sont récompensés pour entrer en compétition ou coopérer avec vous, alors ce qu'ils feront dépend de ce qu'ils croient à votre sujet. C'est la raison pour laquelle l'interaction sociale induit une ToM récursive, du type " je pense que tu penses que je pense, etc. De manière critique, la récursion est la notion commune derrière la définition de la sophistication du langage humain, de la pensée stratégique dans les jeux et, sans doute, de la ToM. Bien que la ToM sophistiquée soit considérée comme ayant une grande capacité d'adaptation, de nombreuses preuves expérimentales issues de l'économie comportementale, de la psychologie expérimentale et de la linguistique indiquent une récursivité limitée dans la représentation des croyances des autres. Dans ce travail, nous vérifions si une telle limitation apparente peut en fait s'avérer adaptative, c'est-à-dire optimale dans un sens évolutif. Premièrement, nous proposons une approche méta-Bayesienne qui peut prédire le comportement des phénotypes de sophistication de la ToM qui s'engagent dans des interactions sociales. Ensuite, nous mesurons leur aptitude à s'adapter en utilisant la théorie des jeux évolutifs. Notre principale contribution est de montrer qu'il n'est pas nécessaire de faire appel aux coûts biologiques pour expliquer notre sophistication limitée de la ToM. En fait, le rapport coût/bénéfice évolutif de la sophistication de la ToM n'est pas trivial. Cela est dû en partie au fait qu'un coût informationnel empêche les phénotypes de ToM très sophistiqués d'exploiter pleinement les phénotypes moins sophistiqués (dans un contexte de compétition). En outre, la coopération favorise étonnamment les niveaux inférieurs de sophistication de la ToM. Ensemble, ces corollaires quantitatifs de l'hypothèse du "cerveau social bayésien" fournissent une explication évolutive de la limitation de la sophistication de la ToM chez les humains ainsi que de la persistance de faibles niveaux de sophistication de la ToM.
  • Les sources neuronales de l'instabilité des préférences : une enquête de neuroéconomie.

    Raphaelle ABITBOL, Guillaume HOLLARD, Mathias PESSIGLIONE, Louis LEVY GARBOUA, Guillaume HOLLARD, Mathias PESSIGLIONE, Vincent ROGER DE GARDELLE, Benedetto de MARTINO, Emmanuel PROCYK, Andreas KLEINSCHMIDT
    2014
    La théorie économique standard postule que les préférences individuelles sont stables. Cependant, de nombreux résultats en psychologie et en économie expérimentale montrent que le comportement humain contrevient régulièrement à ce principe fondamental. Certains facteurs connus pour influencer la valeur, comme le contexte affectif, ne sont pas pris en compte en économie. Leurs effets sont encore considérés comme des phénomènes contingents– des anomalies en marge de la rationalité, qui en tant que telles n’informent pas la théorie. Aujourd’hui que l’imagerie cérébrale permet de formuler et tester de nouvelles hypothèses, nous interrogeons le caractère contingent de l’influence du contexte sur les préférences, avec en tête l’idée que ces « biais » découleraient de propriétés inhérentes à la structure physique qui génère le comportement, à savoir le cerveau. Parce qu’ils reflètent les conditions a priori de tout jugement de valeur, ils ne sont pas contingents mais nécessaires, ce qui explique leur prévalence. Notre première étude fait la preuve de cette hypothèse dans le cas des biais de contexte : nous montrons que l’inertie de l’activité cérébrale combinée à l’automaticité de l’évaluation permet d'expliquer les effets du contexte sur la valeur chez le singe et l’être humain. Notre deuxième étude montre que la confiance est codée dans la même région cérébrale que la valeur, suggérant que la peut être comprise comme un jugement de valeur de second ordre. Enfin, notre troisième étude montre un biais d’attribution comportemental menant à des interférences entre valeur et confiance, ce qui était prédit par la combinaison des résultats de la première et de la deuxième étude.
  • Quatre ans de recherche urbaine 2001-2004.

    Emilie BAJOLET, Marie flore MATTEI, Jean marc RENNES, Florence AIGROT, Louis ASSIER ANDRIEU, Jean francois AUGOYARD, Cyprien AVENEL, Marie helene BACQUE, Fabienne BARTHELEMY, Michel BATTIAU, Ginette BATY TORNIKIAN, Gerard BAUDIN, Boris BEAUDE, Ewa BERARD, Jean samuel BORDREUIL, Dominique BOULLIER, Alain BOURDIN, Benoit BOUSSINESQ, Claire BROSSAUD, Louis jean CALVET, Georges CAZES, Basile CHAIX, Olivier COUTARD, Francoise CREZE, Paul CUTURELLO, Christophe DAUM, Christine DELPAL, Eric DENIS, Ghislaine DEYMIER, Dana DIMINESCU, Nicolas DUHAUT, Francoise DUREAU, Elisabeth DURY, Emmanuel EVENO, Jean louis FABIANI, Emmanuelle FARAUT, Didier FASSIN, Yankel FIJALKOW, Jean marie FIRDION, Jean christophe FOLTETE, David GARBIN, Ghislaine GARIN FERRAZ, Jean pierre GAUDIN, Bernard GAUTHIEZ, Renaud LE GOIX, Sophie GONNARD, Anne GOTMAN, Pascal GRISET, Marianne GUEROIS, Vincent HOFFMANN MARTINOT, Guillaume HOLLARD, Wandrille HUCY, Mathieu JAHNICH, Marie christine JAILLET, Bernard JOUVE, Claire JUILLARD, Georges henry LAFFONT, Didier LAPEYRONNIE, Marie pierre LEFEUVRE, Christian LEFEVRE, Eva LELIEVRE, Bertrand LEMENNICIER BUCQUET, Jacques LEVY, Francois MADORE, Nicole MATHIEU, Marie flore MATTEI, Sandrine MERCIER, Franck MERMIER, Bruno MORISET, Gabriel MOSER, Numa MURARD, Anne jeanne NAUDE, Catherine NEVEU, Gilles NOVARINA, Marco OBERTI, Michele de LA PRADELLE, Edmond PRETECEILLE, Alain RALLET, Jean marc RENNES, Christian RINAUDO, Stephane ROCHE, Gilles ROTILLON, Nadine ROUDIL, Cecile ROY, Sandrine RUI, Jean louis RULLIERE, Jefferey m. SELLERS, Yasmine SIBLOT, Yves SINTOMER, Jean pierre TREUIL, Jean didier URBAIN, Diane VANBERGUE, Mathieu VIDAL, Teresa cristina VILAN, Agnes VILLECHAISE DUPONT, Elsa VIVANT, Agnes VAN ZANTEN, Olivier ZELLER, Monique BOUYAT, Jean marc ZULIANI
    2013
    Destinée à promouvoir une recherche fondamentale pluridisciplinaire, l’Action Concertée Incitative Ville (ACIV) créée par le Ministère de la Recherche visait au renouvellement des problématiques, afin de mieux comprendre les enjeux urbains contemporains, les transformations en cours et d’anticiper les évolutions. Cet ouvrage dresse l’inventaire des recherches soutenues lors des quatre années de programmation de l’ACIV. Les deux tomes rassemblent 143 contributions qui manifestent, de la part d’équipes « confirmées », de « jeunes » chercheurs ou de doctorants, le foisonnement et la richesse des thèmes, des problématiques, des méthodes et des terrains. Ces contributions qui rendent compte des recherches financées par l’ACIV et des allocations de thèse soutenues par elle, s’organisent autour de six thématiques : « Formes urbaines, cultures et modes de », « Cohésion sociale et citoyenne », Modifications d’échelles, recomposition des systèmes territoriaux et », « Cultures urbanistiques » : des sources de l’histoire urbaine au développement urbain durable », « Milieux physiques, ambiances urbaines et », « Management, gestion et systèmes techniques ». La postface ouvre, quant à elle, une réflexion critique et prospective « à plusieurs » sur le devenir de la recherche urbaine.
  • Sur l'origine de la divergence WTA-WTP dans l'évaluation des biens publics.

    Emmanuel FLACHAIRE, Guillaume HOLLARD, Jason f. SHOGREN
    Theory and Decision | 2013
    Cet article teste si la perception individuelle des marchés comme bons ou mauvais pour un bien public est corrélée avec la propension à signaler des écarts entre la volonté de payer et la volonté d'accepter révélés dans un mécanisme compatible avec les incitations. En identifiant les personnes sur la base d'une notion d'affinité avec le marché, nous constatons qu'une partie substantielle de l'écart peut être expliquée en contrôlant certaines variables qui n'étaient pas contrôlées auparavant. Ce résultat suggère que l'écart d'évaluation des biens publics peut être réduit grâce à des variables bien définies.
  • Amélioration de la performance des étudiants par le biais d'un retour sur la performance relative : preuves de trois expériences sur le terrain.

    Mahmoud FARROKHI KASHANI, Guillaume HOLLARD
    2012
    De nos jours, les avantages de l'éducation ne font aucun doute. La vie sans elle est impossible dans la majorité des sociétés. La scolarisation n'est plus une option, c'est un "must" dans de nombreuses sociétés modernes. Les avantages de l'éducation sont également connus de la majorité des gens et ils savent que plus d'éducation signifie une meilleure préparation pour la vie future. Les gouvernements ont également reconnu qu'il y a beaucoup d'avantages et d'externalités positives dans l'éducation publique et presque dans tous les pays il y a un niveau d'éducation obligatoire que les enfants doivent fréquenter jusqu'à un niveau spécial. Comme il n'y a aucun doute sur l'importance et les avantages de l'éducation pour les sociétés, nous n'allons pas essayer de le prouver ici. Ce que nous voulons faire, c'est trouver un mécanisme sans coût, facile à mettre en œuvre et psychologiquement acceptable pour améliorer les performances des élèves dans leur situation actuelle. Ce mécanisme doit être conçu avec soin car les enfants, en particulier les filles, sont très sensibles à la conception (Croson et Gneezy 2009) et un petit changement ne permettrait pas d'atteindre l'objectif souhaité. Bien sûr, après une telle conception, il faut la tester dans le monde réel pour voir si elle fonctionne ou non.
  • Un étude économique de la préférence pour le pouvoir.

    Pierre jean COTTALORDA, Marc WILLINGER, Marc WILLINGER, Daniel SERRA, Guillaume HOLLARD, Bernard RUFFIEUX
    2011
    Ce travail étudie la préférence pour le pouvoir, de sa définition à sa rencontre en laboratoire ou sur le terrain, de manière expérimentale. Nous construisons cette thèse autour de trois questions : qu'est-ce que le pouvoir et la préférence pour le pouvoir ? Comment l'identifier, en la distinguant des autres types de préférences sociales ? Quels sont les éléments, conditions d'expériences ou situation des sujets, qui l'affectent ? Nous définissons le pouvoir comme une capacité à caractère dispositionnel, qui peut être mise en application, ou non. Ceci nous permet de définir ensuite la notion de préférence pour le pouvoir qui n'est autre qu'une version formalisée de celle de volonté de puissance que l'on rencontre depuis l'antiquité. Nous définissons alors quatre types de préférence : préférence pure ou instrumentale pour le pouvoir potentiel ou effectif. Dans la deuxième partie nous construisons un modèle de pouvoir que nous testons en laboratoire. Nous identifions cette préférence pour le pouvoir sous ses quatre aspects, ce qui est le résultat central de ce travail. Nous cherchons ensuite à comprendre ce qui impacte cette préférence, pour observer que seul le genre a un effet important. Nous mesurons enfin cette préférence, pour découvrir qu'il peut exister une relation importante de corrélation entre préférence pure pour le pouvoir potentiel et pour le pouvoir effectif. La troisième partie a pour but d'étudier ces comportements de préférence pour le pouvoir chez des décideurs dans le cadre du monde synthétique d'Eve Online qui, nous l'observons, constitue à ce titre un bon substitut au laboratoire. De manière contre intuitive, nos observations montrent que les décideurs du monde virtuel ne manifestent pas plus de préférence pour le pouvoir que les autres sujets.
  • Genre et goût pour la compétition : une approche par l'économie expérimentale.

    Marie pierre DARGNIES, Guillaume HOLLARD
    2009
    Cette thèse s'intéresse à une explication particulière pour l'effet de plafond de verre auquel sont confrontées les femmes sur le marché du travail: une différence hommes-femmes de préférence pour la compétition. L'approche expérimentale retenue ici permet de contrôler un certain nombre de facteurs qui influencent les comportements compétitifs et qui sont impossible à démêler en observant le marché du travail. Un premier chapitre traite de la surconfiance et propose plusieurs incitations pour réduire ce biais cognitif. Le deuxième chapitre étudie l'effet de la compétition en équipe sur la différence hommes-femmes de goût pour la compétition. Alors que les femmes ne sont pas plus attirées par la compétition en équipe que par la compétition individuelle, les hommes fuient la compétition en équipe alors qu'ils entraient massivement dans la compétition individuelle. La raison principale de cette désaffection des hommes pour la compétition en équipe est leur crainte d'être associé à un coéquipier moins performant qu'eux. L'effet de l'identité de groupe sur les comportements compétitifs est analysé dans le troisième chapitre. La volonté de concourir des femmes n'est pas nettement affecté par l'appartenance à un groupe tandis que les hommes deviennent plus enclins à entrer dans le tournoi en équipe sans connaître la qualité de leur coéquipier. Ils prennent donc des décisions qui bénéficient d’avantage à leur groupe quitte à augmenter le risque d’être associé à un coéquipier peu performant.
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