GOLLIER Christian

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Affiliations
  • 2012 - 2020
    Économie des ressources naturelles
  • 2013 - 2014
    Groupe de recherche en économie mathématique et quantitative
  • 2012 - 2015
    Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées
  • 2012 - 2013
    Université Toulouse 1 Capitole
  • 2012 - 2013
    Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 2011
  • 2007
  • 2004
  • 2000
  • 1999
  • 1998
  • 1997
  • 1996
  • Une analyse empirique et théorique des politiques publiques non linéaires.

    Stefan POLLINGER, Christian HELLWIG, Nicolas WERQUIN, Christian GOLLIER
    2021
    Cette thèse propose des méthodes empiriques et théoriques pour optimiser les politiques publiques et les appliquent aux subventions pour les énergies renouvelables et les mesures luttant contre les maladies infectieuses. En particulier, ma thèse se concentre sur les politiques non linéaires, qui, dans de nombreuses applications, sont plus efficaces que les politiques linéaires. Le principal défi dans la conception de politiques non linéaires optimales est de savoir comment les citoyens y réagissent. Théoriquement, j’aborde cette question en caractérisant ces politiques en fonction de statistiques observables. Empiriquement, je propose de nouveaux estimateurs quasi-expérimentaux qui estiment les réactions des citoyens. La thèse est organisée en trois chapitres.
  • Dominance stochastique du premier ordre et prise de risque : quelques nouveaux résultats.

    Louis EECKHOUDT, Christian GOLLIER
    2021
    Depuis Fishburn et Proter [1976], on sait qu'un changement dans la distribution du rendement de l'actif risqué qui est dominé au sens de la dominance stochastique du premier ordre ne génère pas nécessairement de réduction de la demande pour cet actif. Pour obtenir des résultats non-ambigus de statique comparative, on est obligé de faire des restrictions supplémentaires sur le changement de risque. On montre ici que le critère appelé "monotone probability ratio" satisfait cette propriété. Ce critère contient comme cas particulier celui plus connu de "monotone likelihood ratio".
  • Dominance du portefeuille, espérance conditionnelle inférieure et ordre monotone du rapport de vraisemblance.

    Christian GOLLIER
    2021
    Dans le modèle standard de choix de portefeuille, un changement dans la distribution du rendement de l'actif risqué est "portfolio-dominé" si il réduit le demande d'actif risqué de tous les investisseurs riscophobes, quelque soit le tau de l'actif sans risque. On présente dans ce papier la condition nécessaire et suffisante de portfolio-dominance. La portfolio-dominance est plus forte que la dominance stochastique du second degré.
  • L'aversion faible pour le risque propre et l'effet modérateur du risque de fond.

    Christian GOLLIER, John winsor PRATT
    2021
    On étudie dans ce papier une restriction naturelle sur les fonctions d'utilité. Plus spécifiquement, on cherche les fonction d'utilité telle que tout risque indésirable ne puisse jamais devenir désirable par l'introduction d'un autre risque indépendent [sic] d'espérance négative ou nulle. Cette condition - appelée "faiblement prope" - généralise le concept de "properness" et "standardness". Une propriété importante de cette famille de fonctions d'utilité est que l'introduction d'un risque sous-jacent à la richesse d'un agent rend nécessaiement cet agent plus riscophobe. On présente la condition nécessaire et suffisante pour décrire cette famille. L'ensemble des fonctions d'utilité avec une aversion absolue décroissante et convexe appartient à cette famille.
  • The Welfare Cost of Vaccine Misallocation, Delays and Nationalism.

    Christian GOLLIER
    Journal of Benefit-Cost Analysis | 2021
    Pas de résumé disponible.
  • Partage du risque au second degré avec des contrats incomplets.

    Christian GOLLIER
    2021
    Dans ce papier, on examine les allocations des risques Pareto-efficaces en présence de contraintes sur la forme des contrats. Dans un premier modèle, il y a deux sources de risque, mais le partage de risque ne peut se faire que sur la première. On cherche des conditions telles qu'il soit Pareto-efficace que l'agent qui supporte le risque non--transférable reçoive moins de 50% du risque transférable. On montre que la décroissance de la prudence absolue est nécessaire et suffisant [sic]. Dans un second modèle, on étudie les partages de risque dans une mutuelle dans laquelle certains membres n'ont pas accès aux marchés financiers qui permettent une diversification partielle.
  • Une théorie générale de la répartition des risques.

    Christian GOLLIER
    Journal of Economic Theory | 2021
    Pas de résumé disponible.
  • Finance responsable pour une société meilleure.

    Christian GOLLIER
    2021
    Pour le meilleur et pour le pire, dans notre société hyperfinanciarisée, les marchés orientent les comportements des épargnants, des entreprises et des gouvernements. Aujourd'hui, les experts de la finance s'interrogent sur la compatibilité de leurs décisions avec l'intérêt général, devenue incontournable dans un monde affrontant des défis majeurs tels que le changement climatique et la hausse des inégalités. Comment évaluer à l'aune du «?bien commun?» un projet d'investissement ou une politique publique ? Comment orienter le capital global vers les projets porteurs de valeur sociétale ? Dans cet ouvrage précis et accessible, Christian Gollier développe une méthode novatrice pour transformer nos aspirations morales en outils efficaces de gestion financière et bâtit ainsi un pont salutaire entre la théorie moderne de la finance, l'économie du bien commun et la théorie du choix social.
  • Essais sur l'économie comportementale et la prise de décision en situation d'incertitude.

    Jiakun ZHENG, Christian GOLLIER, Astrid HOPFENSITZ
    2020
    Le résumé en français n'a pas été communiqué par l'auteur.
  • Économie des pandémies : confinement dynamique optimal en cas d'incertitude et d'apprentissage.

    Christian GOLLIER
    The Geneva Risk and Insurance Review | 2020
    La plupart des modèles intégrés de la pandémie de covidés ont été élaborés en partant de l'hypothèse que le nombre de reproduction sensible aux politiques est certain. La décision de sortir de l'isolement a été prise dans la plupart des pays sans connaître le taux de reproduction qui prévaudrait après le déconfinement. Dans cet article, j'explore le rôle de l'incertitude et de l'apprentissage sur la politique optimale de confinement dynamique. Je limite l'analyse aux stratégies de suppression où la dynamique du SIR peut être approximée par une décroissance exponentielle de l'infection. En l'absence d'incertitude, la politique optimale de confinement consiste à imposer un taux constant de confinement jusqu'à la suppression du virus dans la population. Je montre que l'introduction d'une incertitude sur le nombre de reproduction des personnes déconfinées réduit le taux initial optimal de confinement.
  • Si l'objectif est l'immunité du troupeau, sur qui doit-il être construit ?

    Christian GOLLIER
    Environmental and Resource Economics | 2020
    En supposant qu'il n'y ait pas d'autre solution que l'immunité collective face à la pandémie actuelle, sur quels groupes de citoyens devrions-nous construire cette immunité collective ? Étant donné que les jeunes sont confrontés à un taux de mortalité au moins mille fois inférieur à celui des personnes âgées de 70 ans et plus, il est tout à fait rationnel de la construire sur ces jeunes générations. Le transfert d'une partie du risque de mortalité des personnes âgées vers les jeunes soulève des questions éthiques difficiles. Cependant, aucune des directives morales ou opérationnelles familières (égalité des droits, VSL, QALY, .) qui ont été utilisées dans le monde occidental au cours du siècle dernier ne pondère la valeur des jeunes vies 1000 fois ou plus que celle des aînés. Cela suggère que la société pourrait offrir une protection contre le covide aux aînés en leur recommandant de rester confinés tant que cette immunité collective n'a pas été atteinte par les jeunes générations. Il s'agirait d'une puissante démonstration de solidarité intergénérationnelle envers les personnes les plus vulnérables de notre communauté. Le gain en termes de bien-être que représente cette stratégie de déconfinement en fonction de l'âge est énorme, puisqu'elle permet de réduire le nombre de décès dans le monde de plus de 80 % par rapport à une stratégie d'immunité collective non ciblée.
  • Économie des pandémies : Confinement dynamique optimal sous incertitude et apprentissage.

    Christian GOLLIER
    Covid Economics | 2020
    La plupart des modèles intégrés de la pandémie de Covid ont été élaborés en partant du principe que le nombre de reproduction sensible aux politiques est certain. La décision de sortir de l'isolement a été prise dans la plupart des pays sans connaître le taux de reproduction qui prévaudrait après le déconfinement. Dans cet article, j'explore le rôle de l'incertitude et de l'apprentissage sur la politique optimale de confinement dynamique. Je limite l'analyse aux stratégies de suppression. En l'absence d'incertitude, la politique optimale de confinement consiste à imposer un taux constant de confinement jusqu'à la suppression du virus dans la population. Je montre que l'introduction d'une incertitude sur le nombre de reproduction des personnes déconfinées réduit le taux initial optimal de confinement.
  • Partage des risques intergénérationnels et prise de risque d'un fonds de pension.

    Christian GOLLIER
    2020
    En utilisant efficacement leurs réserves financières, les fonds de pension peuvent lisser les chocs sur les rendements des actifs, et peuvent ainsi faciliter le partage des risques entre les générations. Outre l'avantage principal d'une meilleure diversification temporelle, cette forme d'allocation des risques offre l'avantage supplémentaire de permettre à ces fonds de mieux profiter de la prime d'équité, ce qui favorise également les consommateurs. Dans cet article, notre objectif est double. Premièrement, nous caractérisons les règles de politique socialement efficientes d'un régime de retraite collectif en termes de gestion de portefeuille, de paiements de capital aux retraités et de paiements de dividendes aux actionnaires. Nous examinons à la fois les règles de premier ordre et les règles de second ordre, où, dans ce dernier cas, le fonds est contraint par un ratio de solvabilité et par un rendement minimum garanti aux contributions des travailleurs. Ensuite, nous mesurons le surplus social du système par rapport à une situation dans laquelle chaque génération épargnerait et investirait de manière isolée pour sa propre retraite. L'un des principaux résultats de l'article est qu'un meilleur partage des risques entre les générations ne réduit pas le risque supporté par chaque génération. Au contraire, il augmente le rendement attendu des cotisations des travailleurs.
  • Sortie de secours et contrôle de l'épidémie de Covid-19 : les tests de groupe peuvent être plus efficaces.

    Elie GERSCHEL, Christian GOLLIER, Olivier GOSSNER
    2020
    L'absence d'outils efficaces de dépistage de masse du virus SRAS-CoV-2 à l'origine de la Covid-19 a contribué à la propagation accélérée de l'épidémie. Les personnes infectées ne sont pas conscientes qu'elles propagent la maladie pendant la période d'incubation ainsi que dans les cas asymptomatiques ou présentant des symptômes légers. Pour limiter le nombre de victimes de l'épidémie, la stratégie adoptée par la plupart des pays touchés est donc l'éloignement social ou le confinement complet, une stratégie qui ne peut être bénéfique que pendant une durée limitée, compte tenu de son coût économique et social. Aujourd'hui, la solution la plus envisageable pour sortir de l'impasse passe par un dépistage généralisé de la population. Ce dépistage permettrait d'isoler les personnes infectées et de permettre aux autres de sortir de l'isolement. Cependant, la capacité de production des tests de dépistage du SRAS-CoV-2 est limitée. Bien que la production augmente, elle ne permettra pas un dépistage suffisamment systématique et fréquent pour permettre la levée des restrictions sanitaires. Nous décrivons ici comment l'utilité de chaque test peut être amplifiée en l'appliquant au mélange d'échantillons provenant de plusieurs individus. Cette technique, appelée test de groupe, a déjà été appliquée avec succès sur le SARS-CoV-2. Nous montrons comment la méthode du test de groupe doit être calibrée pour maximiser l'utilité de chaque test disponible.
  • Déconfinement et lutte contre l’épidémie de Covid-19 : grouper les tests pour plus d’efficacité.

    Elie GERSCHEL, Christian GOLLIER, Olivier GOSSNER
    Notes IPP | 2020
    La propagation de l’épidémie de Covid-19 est d’autant plus rapide qu’il est difficile de détecter les porteurs du virus. Pendant la durée d’incubation, et plus longtemps encore en cas d’absence de symptômes forts, ceux-ci ignorent qu’ils propagent la maladie. Pour limiter le nombre de victimes de l’épidémie, la stratégie adoptée par la plupart des pays touchés est donc la distanciation sociale voire le confinement, stratégie qui ne peut qu’être limitée dans le temps, étant donné son coût économique, social et humain. Aujourd’hui, la voie la plus praticable pour sortir de l’impasse semble requérir un dépistage généralisé de la population. Ce dépistage permettrait d’isoler les personnes porteuses du virus, et d’autoriser les autres à sortir du confinement. Les capacités de production des tests PCR (Polymerase Chain Reaction) sont néanmoins limitées. Bien qu’elles augmentent, elles ne permettent pas d’envisager un dépistage suffisamment systématique et fréquent pour permettre la levée des lourdes mesures sanitaires. L’utilité de chaque test peut cependant être multipliée, en l’appliquant sur le mélange des prélèvements de plusieurs individus. Cette technique déjà éprouvée dans un autre contexte a été l’objet de premières expérimentations fructueuses sur le coronavirus. Nous montrons comment la méthode de test doit être calibrée pour maximiser l’utilité de chaque test disponible.
  • Les entreprises et la finance face à leurs responsabilités climatiques.

    Christian GOLLIER
    Revue d'économie financière | 2020
    Comme le montre le mouvement des gilets jaunes, beaucoup de concitoyens pensent que le changement climatique est grave, mais ne sont pas prêts à contribuer à l'effort collectif pour le prévenir. Les entreprises et le monde de la finance peuvent-ils se substituer à ce somnambulisme des citoyens et des politiques ? Malgré l'enthousiasme ambiant pour la finance verte, c'est loin d'être gagné. La concurrence empêche les entreprises courageuses de s'engager sans perdre des parts de marché. De plus, quand un épargnant ou une banque désinvestit du charbon, deux autres investissent. Au mieux, les marchés financiers peuvent anticiper l'émergence d'une politique climatique ambitieuse qui tarde à venir. En attendant, les acteurs de la finance responsable devraient utiliser un prix interne du carbone pour optimiser leur portefeuille.
  • Si l'objectif est l'immunité de groupe, sur qui doit-elle reposer ?

    Christian GOLLIER
    Covid Economics | 2020
    En supposant qu'il n'y ait pas d'autre solution que l'immunité collective face à la pandémie actuelle, sur quelles catégories de citoyens devons-nous construire cette immunité collective ? Étant donné que les jeunes sont confrontés à un taux de mortalité au moins mille fois inférieur à celui des personnes âgées de 70 ans et plus, il est tout à fait rationnel de la construire sur ces jeunes générations. Le transfert d'une partie du risque de mortalité aux plus jeunes soulève des questions éthiques difficiles. Cependant, aucune des directives morales ou opérationnelles familières (égalité des droits, VSL, QALY, .) qui ont été utilisées dans le monde occidental au cours du siècle dernier ne pondère la valeur des jeunes vies 1000 fois ou plus que celle des aînés. Cela suggère que la société pourrait offrir une protection contre le covidium aux aînés en les confinant tant que cette immunité de troupeau n'a pas été atteinte par les jeunes générations. Il s'agirait d'une puissante démonstration de solidarité intergénérationnelle envers les personnes les plus vulnérables de notre communauté. Le gain de bien-être de cette stratégie de déconfinement en fonction de l'âge est énorme, puisqu'elle peut réduire de plus de 80 % le nombre de décès dans le monde.
  • Test de groupe contre Covid-19.

    Christian GOLLIER, Olivier GOSSNER
    Covid Economics | 2020
    Il est bien connu que le test de groupe est une stratégie efficace pour dépister la présence d'un virus. Il consiste à regrouper n échantillons individuels avec un seul test utilisant la RT-PCR. Si aucun individu du groupe n'est infecté, le test de groupe est négatif. Ainsi, un seul test peut révéler cette information cruciale. Nous montrons comment le test de groupe peut être optimisé dans trois applications pour multiplier la puissance des tests contre le Covid-19 : L'estimation de la prévalence du virus pour mesurer l'évolution de la pandémie, le retour au travail des groupes négatifs pour sortir du confinement actuel, et le test du statut infectieux individuel pour traiter les malades. Pour un niveau d'infection autour de 2%, le test de groupe pourrait multiplier la puissance du test par un facteur 20. La mise en œuvre de cette stratégie à court terme nécessite des investissements limités et pourrait contourner l'immense pénurie actuelle de capacités de dépistage.
  • Analyse coûts-avantages des stratégies de déconfinement en fonction de l'âge.

    Christian GOLLIER
    Journal of Public Economic Theory | 2020
    Je calibre un modèle à risques multiples Susceptible-Infecté-Récouvert sur la pandémie de covidés pour analyser l'impact des politiques de confinement par âge et de test de réaction en chaîne par polymérase (PCR) sur les revenus et la mortalité. Deux stratégies polaires apparaissent comme potentiellement optimales. La politique de suppression écraserait la courbe en confinant 90% de la population pendant 4 mois pour éradiquer le virus. La politique d'aplatissement de la courbe réduirait le confinement à 30 % de la population pendant 5 mois, suivi de près d'un an de libre circulation du virus pour atteindre l'immunité de troupeau sans submerger les hôpitaux. Les deux stratégies ont un coût total d'environ 15% du produit intérieur brut (PIB) annuel si l'on combine le coût économique du confinement et la valeur des vies perdues. Je montre que l'hésitation entre les deux stratégies peut avoir un coût sociétal énorme, en particulier si la politique de suppression est arrêtée trop tôt. Parce que les personnes âgées sont beaucoup plus vulnérables, une recommandation simple émerge : les mettre à l'abri pendant que l'on déconfine les jeunes et les personnes d'âge moyen pour renforcer notre immunité collective de groupe. Ce faisant, on réduit le nombre de décès de la pandémie ainsi que le coût économique du confinement, et le coût total est divisé par un facteur 2. Je montre également que l'extension de la capacité de test de masse pour dépister les personnes renvoyées au travail présente un avantage important dans divers scénarios. Cette analyse dépend fortement de paramètres épidémiologiques, sociologiques, économiques et éthiques très incertains.
  • L'évaluation éthique des actifs et la bonne société.

    Christian GOLLIER
    2019
    Pas de résumé disponible.
  • Finance responsable pour une société meilleure.

    Christian GOLLIER, Laurent BURY
    2019
    La 4e de couverture indique : "Pour le meilleur et pour le pire, dans notre société hyperfinanciarisée, les marchés orientent les comportements des épargnants, des entreprises et des gouvernements. Aujourd'hui, les entreprises de la finance s'interrogent sur la compatibilité de leurs décisions avec l'intérêt général, devenue incontournable dans un monde affrontant des défis majeurs tels que le changement climatique et la hausse des inégalités. Comment évaluer à l'aune du "bien commun" un projet d'investissement ou une politique publique ? Dans cet ouvrage précis et accessible, Christian Gollier développe une méthode novatrice pour transformer nos aspirations morales en outils efficaces de gestion financière et bâtit ainsi un pont salutaire entre la théorie moderne de la finance, l'économie du bien commun et la théorie du choix social.".
  • Le climat après la fin du mois.

    Christian GOLLIER
    2019
    Pas de résumé disponible.
  • Une biographie personnelle de Marty Weitzman.

    Christian GOLLIER
    Environmental and Resource Economics | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Le climat après la fin du mois.

    Christian GOLLIER
    2019
    Pas de résumé disponible.
  • Le prix du risque climatique et le prix du carbone.

    Christian GOLLIER
    Revue d'économie financière | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Évaluation du capital naturel en cas de substituabilité incertaine.

    Christian GOLLIER
    Journal of Environmental Economics and Management | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Introduction.

    Christian GOLLIER, Philippe TRAINAR
    Revue d'économie financière | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Ordres stochastiques à variance.

    Christian GOLLIER
    Journal of Mathematical Economics | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Essays in Financial Economics.

    Jules valery TINANG NZESSEU, Christian GOLLIER, Nour MEDDAHI
    2018
    Cette thèse est composée de quatre chapitres autonomes visant à contribuer à une meilleure compréhension de la formation et de la dynamique des prix des actifs dans un modèle d’évaluation des actifs financiers fondé sur la consommation (C-MEDAF). Le chapitre 1 examine la structure par terme du rendement des actions dans les principaux modèles C-MEDAF et montre que permettre aux flux de consommation et de dividendes d’être affectés négativement par les chocs de volatilité comme observés empiriquement (“effet de levier”) pourrait rendre les actifs de court terme plus risqués que les actifs de long terme comme on l’a récemment découvert dans certaines études empiriques. Cette modification donne plus de souplesse à ces modèles pour saisir différentes formes de la structure par termes des taux de rendement d’actifs risqués tout en respectant les niveaux observés de la prime de risque et du taux de rendement sans risque. Le chapitre 2 propose un modèle à changement de régimes pour s’adapter au comportement changeant de la pente de la structure par termes des rendements d’actifs risqués tel qu’observé dans les données. Nous montrons qu’un tel modèle permet de combiner les propriétés spécifiques à chaque régime des modèles à un régime telles qu’une pente en moyenne positive ou négative de la structure par termes des rendements, et donne plus de flexibilité dans la forme de la structure à terme des rendements d’actifs risqués. Le chapitre 3 étudie l’hypothèse d’anticipation sur le marché d’actions. Selon cette hypothèse, les rendements courant sur les actifs de long terme sont une moyenne pondérée de l’espérance des rendements futurs de court terme. Ce test a principalement été réalisé sur le marché des bons du trésor et dans beaucoup de cas rejeté. Cette hypothèse n’est pas rejetée sur le marché d’actions mais les rendements futurs sont aussi prévisibles. Le chapitre 4 examine l’estimation et l’inférence dans le modèle de risques de long terme en utilisant la méthode généralisée des moments.
  • Le bêta climatique.

    Simon DIETZ, Christian GOLLIER, Louise KESSLER
    Journal of Environmental Economics and Management | 2018
    Comment l'atténuation du changement climatique affecte-t-elle le risque global de consommation supporté par les générations futures ? En d'autres termes, quel est le "bêta climatique" ? Dans cet article, nous soutenons, en combinant la théorie et les modèles d'évaluation intégrée, que le bêta climatique est positif et proche de l'unité pour les échéances allant jusqu'à une centaine d'années. Cela s'explique par le fait que l'effet positif sur le bêta climatique de l'incertitude sur le progrès technologique exogène, neutre en termes d'émissions, écrase l'effet négatif sur le bêta climatique de l'incertitude sur la réponse carbone-climat, en particulier la sensibilité climatique, et l'intensité des dommages du réchauffement. L'atténuation du changement climatique n'a donc aucune valeur d'assurance pour couvrir le risque de consommation globale supporté par les générations futures. Au contraire, elle augmente ce risque, ce qui justifie un taux d'actualisation relativement élevé sur les bénéfices attendus des réductions d'émissions. Cependant, le flux des bénéfices attendus non actualisés augmente également dans le bêta climatique, ce qui domine l'effet d'actualisation, de sorte que, globalement, la valeur actuelle nette de la réduction des émissions de carbone augmente dans le bêta climatique.
  • L'évaluation éthique des actifs et la bonne société.

    Christian GOLLIER
    2018
    Le 1er rabat de jaquette indique : "Malgré toute l'attention qu'ils portent aux prix des actifs, les économistes financiers se demandent rarement si ces derniers sont évalués de manière éthique, c'est-à-dire si leurs prix sont compatibles avec le bien public. Pourtant, dans un monde confronté à des problèmes majeurs, voire catastrophiques - le réchauffement climatique, par exemple, et l'accroissement des inégalités -, il est plus important que jamais d'allouer les capitaux à des projets qui bénéficieront à l'ensemble de la société, non seulement aujourd'hui mais aussi dans un avenir lointain. Dans ce livre, Christian Gollier développe une méthode puissante pour transformer nos objectifs sociétaux de prospérité collective en pierre angulaire de nos décisions financières. Ethical Asset Valuation and the Good Society commence par énoncer des principes moraux transparents et, à partir de ceux-ci, dérive des règles simples qui peuvent être utilisées pour évaluer les décisions d'épargne et d'investissement en termes de bien public. Plutôt que d'essayer d'expliquer les prix observés des actifs, Gollier déduit ce que ces prix devraient être afin d'orienter les capitaux vers des investissements socialement souhaitables. Il se concentre en particulier sur les deux prix qui déterminent la plupart des décisions financières - le prix du temps tel qu'il est reflété par le taux d'intérêt et le prix du risque - et explore le rôle qu'ils jouent dans notre planification à long terme. Si les projets d'investissement dans les énergies renouvelables pouvaient être financés à un taux d'intérêt plus faible que ceux liés aux combustibles fossiles, par exemple, la transition énergétique serait plus facile à réaliser. S'appuyant sur la critique de la pensée à court terme des marchés financiers, Gollier propose des moyens de réorienter les investissements vers l'avenir en actualisant l'évaluation des actifs et des investissements présentant des avantages à long terme. Dans cet ouvrage sophistiqué mais accessible, Gollier jette un pont entre l'économie du bien-être et la théorie de la finance pour fournir un cadre d'évaluation éthique capable d'établir ce que devraient être les prix des actifs sur la base de nos valeurs morales communes".
  • Nouvelles méthodes dans l'économie classique de l'incertitude : comparer les risques.

    Christian GOLLIER, Miles s. KIMBALL
    The Geneva Risk and Insurance Review | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • La volatilité stochastique implique une dominance du risque du quatrième degré : Applications to asset pricing.

    Christian GOLLIER
    Journal of Economic Dynamics and Control | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Aversion pour le risque de regret et préférence pour les risques positivement asymétriques.

    Christian GOLLIER
    Economic Theory | 2018
    Nous supposons que l'utilité ex post d'un agent confronté à un menu de loteries dépend du gain réel et de la meilleure alternative à laquelle il a renoncé, ce qui permet de tenir compte de l'émotion ex post du regret. Le risque de regret augmente lorsque le gain réel et la meilleure alternative à laquelle on renonce sont statistiquement moins concordants au sens de Tchen (1980). L'aversion pour un tel risque de regret est donc équivalente à la supermodularité de la fonction d'utilité bivariée. Nous montrons que les agents les plus averses au risque de regret sont plus disposés à choisir l'acte risqué dans un menu un-risque-une-sécurité, en particulier lorsque le gain du choix risqué est fortement asymétrique. Ceci est compatible avec "l'effet de possibilité" qui est bien documenté dans la théorie des perspectives. Symétriquement, nous définissons l'aversion au risque d'exaltation qui peut prévaloir lorsque l'utilité ex post est alternativement sensible au pire gain abandonné. Nous montrons que l'aversion au risque d'exaltation est compatible avec l'"effet de certitude". Nous montrons enfin que les personnes ayant une aversion pour le risque de regret et la recherche du risque d'élation se comportent comme si elles avaient des préférences d'utilité dépendantes du rang avec une fonction de pondération des probabilités en forme de S inverse qui reproduit les estimations existantes dans la littérature.
  • Symposium sur les choix dans l'incertitude : au-delà de l'aversion au risque.

    Louis EECKHOUDT, Christian GOLLIER
    Journal of Risk and Insurance | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Fixer le prix de l'avenir de la planète.

    Christian GOLLIER
    Princeton University Press | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • Valorisation des investissements ultra-longs et dÉveloppement durable.

    Christian GOLLIER
    L'Actualité économique | 2017
    En faisons-nous assez pour l'avenir ? Cette question est liée à de nombreux sujets d'actualité, de la réduction de la dette souveraine en Europe à la réforme des retraites, en passant par la lutte contre le changement climatique, la préservation des ressources naturelles, le niveau d'investissement public dans les infrastructures ou le traitement fiscal de l'épargne à long terme, par exemple. Notre responsabilité sociale envers les générations futures est décentralisée par le choix du taux d'actualisation, qui détermine le compromis entre les sacrifices présents et les bénéfices futurs. Comment définir le niveau efficace de long terme ? Dans cet article, je résume les évolutions les plus importantes de l'analyse économique de cette question au cours des dernières années. Compte tenu des fortes incertitudes qui prévalent quant à l'évolution à long terme de notre société, je recommande d'utiliser un taux d'actualisation allant de 2 fois le taux de croissance anticipé de la consommation pour les horizons courts, jusqu'à 1 % pour les horizons supérieurs à 100 ans. La prime de risque systématique devrait également avoir une structure par terme, allant d'environ 1 % pour les maturités courtes à 3 % pour les maturités très longues.
  • Évaluation des actifs à longue échéance : Le rôle de l'incertitude des paramètres.

    Christian GOLLIER
    Journal of Monetary Economics | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Analyse du risque systémique dans le secteur de l'assurance.

    Catherine BOBTCHEFF, Thomas CHANEY, Christian GOLLIER
    The Geneva Risk and Insurance Review | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Les rabatteurs gamma sont court-termistes.

    Christian GOLLIER
    Journal of Public Economics | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Actualisation, inégalité et convergence économique.

    Christian GOLLIER
    Journal of Environmental Economics and Management | 2015
    L'objectif de cet article est d'examiner l'impact des inégalités et de la convergence économique sur le taux d'actualisation efficace lorsque les marchés internationaux du crédit et du partage des risques sont inefficaces. Nous considérons une économie dans laquelle les niveaux de consommation initiaux et les anticipations de croissance sont hétérogènes. Dans le cas de référence où les inégalités relatives sont permanentes et l'aversion au risque relative est constante, les inégalités n'affectent pas le taux d'actualisation. Nous dérivons des conditions nécessaires et suffisantes sous lesquelles les inégalités permanentes réduisent le taux d'actualisation. Nous montrons également que l'anticipation de la convergence économique augmente le taux d'actualisation efficace lorsque la prudence relative est supérieure à l'unité.
  • Dans quel sens la révolution numérique affecte-t-elle l’assurabilité des risques ?

    Christian GOLLIER
    Revue d'économie financière | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Aversion décroissante en cas d'ambiguïté.

    Frederic CHERBONNIER, Christian GOLLIER
    Journal of Economic Theory | 2015
    Sous quelle condition l'ensemble des perspectives incertaines souhaitables s'étend-il lorsque la richesse augmente ? Nous montrons que la concavité décroissante (DC) de la fonction d'utilité u est nécessaire et suffisante dans le modèle d'utilité espérée alpha-maxmin. Dans le modèle d'aversion à l'ambiguïté lisse avec la fonction d'évaluation de l'ambiguïté phi, la DC de u et de phi o u est nécessaire et suffisante. Une définition classique alternative de l'aversion décroissante est basée sur l'hypothèse que l'investissement dans un actif risqué est croissant en richesse. Nous montrons que cette hypothèse ne tient pas en général en cas d'aversion pour l'ambiguïté, et qu'il faut contraindre la structure de l'ambiguïté pour obtenir des résultats non ambigus.
  • Taux d’actualisation et rémunération du capital.

    Christian GOLLIER
    Revue française d'économie | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Insurance.

    Christian GOLLIER
    International Encyclopedia of the Social & Behavioral Sciences | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Trois essais sur la prise de décision dans un contexte de risque et d'équité.

    Maddalena FERRANNA, Christian GOLLIER
    2015
    Le résumé en français n'a pas été communiqué par l'auteur.
  • La pertinence et les limites du théorème d'Arrow-Lind.

    Luc BAUMSTARK, Christian GOLLIER
    Journal of Natural Resources Policy Research | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • Risque de fond.

    Christian GOLLIER
    Wiley StatsRef: Statistics Reference Online | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • Conception optimale de l'assurance pour les risques ambigus.

    Christian GOLLIER
    Economic Theory | 2014
    Nous examinons les caractéristiques du contrat d'assurance optimal sous un coût de transaction linéaire et une distribution ambiguë des pertes. Dans le cadre du modèle standard d'utilité espérée, nous savons grâce à Arrow (1965) qu'il contient une franchise directe. Dans cet article, nous supposons que le titulaire de la police est ambiguë-averse au sens de Klibanoff, Marinacci et Mukerji (2005). Le contrat optimal dépend de la structure de l'ambiguïté. Par exemple, si l'ensemble des antécédents possibles peut être classé selon l'ordre du rapport de vraisemblance monotone, le contrat optimal contient une franchise qui disparaît. Nous montrons également que l'aversion de l'assuré pour l'ambiguïté peut réduire la couverture d'assurance optimale.
  • Escompte et croissance.

    Christian GOLLIER
    American Economic Review | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • La pertinence et les limites du théorème d'Arrow-Lind.

    Luc BAUMSTARK, Christian GOLLIER
    Journal of Natural Resources Policy Research | 2014
    Lorsqu'un projet d'investissement génère des bénéfices nets socio-économiques incertains mais indépendants du risque systématique de l'économie, ces bénéfices doivent être actualisés au taux sans risque s'ils sont diffusés au sein d'une large population de parties prenantes. Cela peut être le cas d'un projet public dont les avantages sont répartis au sein de la grande population des contribuables. C'est l'essence du théorème d'Arrow-Lind, qui a joué un rôle crucial dans l'évaluation des politiques publiques dans le monde entier depuis sa publication en 1970. En raison du traitement différencié de l'évaluation des investissements que ce résultat soutient, il a également été extrêmement controversé. En réduisant le taux d'actualisation pour évaluer les projets risqués dans la sphère publique, il a certainement contribué à l'expansion du secteur public dans plusieurs pays occidentaux au cours des quatre dernières décennies. Nous expliquons ci-après pourquoi cela a été une erreur due à une interprétation fallacieuse du théorème.
  • Susciter l'aversion pour l'ambiguïté dans les loteries inconnues et dans les loteries composées : une étude expérimentale du modèle d'ambiguïté lisse.

    Giuseppe ATTANASI, Christian GOLLIER, Aldo MONTESANO, Noemi PACE
    Theory and Decision | 2014
    L'aversion pour l'ambiguïté cohérente est définie dans le modèle d'ambiguïté lisse (Klibanoff et al., Econometrica 73:1849-1892, 2005) comme la combinaison de l'aversion pour l'ambiguïté du choix et de l'aversion pour l'ambiguïté de la valeur. Cinq tâches de décision ambiguës sont analysées théoriquement, où un individu est confronté à des loteries en deux étapes avec des probabilités de second ordre binomiales, uniformes ou inconnues. Les prédictions théoriques sont ensuite testées par une expérience de 10 tâches. Dans les tâches 1 à 5 (non ambiguës), l'aversion pour le risque est suscitée à la fois par une méthode de choix de portefeuille et par un mécanisme BDM. Dans les tâches 6 à 10 (ambiguës), l'aversion pour l'ambiguïté du choix est provoquée par la méthode de choix de portefeuille, tandis que l'aversion pour l'ambiguïté de la valeur est provoquée par le mécanisme BDM. Le comportement de plus de 75 % des sujets classés est conforme au modèle KMM dans toutes les tâches 6-10, indépendamment de leur degré d'aversion au risque. De plus, le pourcentage de sujets cohérents-ambiguïstes-averses est plus faible dans le traitement binomial que dans les traitements uniforme et inconnu, seule cette dernière différence étant significative. La plupart des sujets aimant la cohérence-ambiguïté montrent une forte aversion au risque.
  • La controverse sur le taux d'actualisation à long terme.

    Christian GOLLIER, James k. HAMMITT
    Annual Review of Resource Economics | 2014
    Le choix du taux auquel il convient d'actualiser les avantages à long terme de l'atténuation du changement climatique est très controversé. Tant le niveau que la pente de la structure des taux d'actualisation ont fait l'objet d'intenses discussions dans le cadre de la détermination du coût social du carbone. Bien que certains paramètres du problème soient d'ordre éthique et sortent du cadre de l'analyse économique, nous affirmons qu'il existe des arguments convergents et convaincants en faveur de l'utilisation d'un taux d'actualisation annuel réel sans risque allant d'environ 4 % à environ 1 % pour des échéances allant de zéro à l'infini. Investir dans l'atténuation du changement climatique génère des bénéfices futurs très incertains. Cette incertitude devrait également être prise en compte dans le choix du taux d'actualisation, bien que l'approche appropriée soit très controversée.
  • Les approches économiques de la précaution : présentation et discussion critique.

    Christian GOLLIER, Nicolas TREICH
    Natures Sciences Sociétés | 2014
    Le principe de précaution est très populaire aujourd’hui. Mais a-t-il un fondement économique ? Nous présentons deux théories économiques de la précaution. La première se base sur le cadre classique d’espérance d’utilité avec révision bayésienne des croyances. La seconde se fonde sur l’aversion à l’ambiguïté. Nous discutons l’intérêt, mais aussi les limites de ces deux approches.
  • L'assurabilité.

    Christian GOLLIER
    Wiley StatsRef: Statistics Reference Online | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • L'économie du risque et du temps.

    Christian GOLLIER
    2013
    "Cet ouvrage actualise et fait progresser la théorie de l'utilité espérée appliquée à l'analyse du risque et à la prise de décision financière. Von Neumann et Morgenstern ont été les premiers à utiliser la théorie de l'utilité espérée dans les années 1940, mais la plupart des fonctions d'utilité utilisées en gestion financière sont encore relativement simplistes et supposent un monde de moyenne-variance. Tenant compte des avancées récentes dans l'économie du risque et de l'incertitude, ce livre se concentre sur des applications plus riches de l'utilité espérée en finance, en macroéconomie et en économie de l'environnement. Le livre couvre les sujets suivants : la théorie de l'utilité espérée et les concepts connexes. le problème standard du choix de portefeuille en cas d'incertitude impliquant deux actifs différents. P le théorème de base de séparation des hyperplans et les fonctions log-supermodulaires en tant qu'outils techniques pour résoudre divers problèmes de décision en incertitude. le choix de s impliquant des risques multiples. le problème de portefeuille d'Arrow-Debreu. la consommation et l'épargne. le prix d'équilibre du risque et du temps dans une économie d'Arrow-Debreu. et les modèles dynamiques de prise de décision lorsqu'un flux d'informations sur les risques futurs est attendu dans le temps. L'ouvrage convient aussi bien aux étudiants qu'aux professionnels. Les concepts sont présentés aussi bien intuitivement que formellement, et la théorie est équilibrée par des considérations empiriques. Chaque chapitre se termine par un ensemble de problèmes.".
  • L'effet de l'aversion pour l'ambiguïté sur l'assurance et l'autoprotection.

    David ALARY, Christian GOLLIER, Nicolas TREICH
    The Economic Journal | 2013
    Dans cet article, nous dérivons un ensemble de conditions simples telles que l'aversion pour l'ambiguïté augmente toujours la demande d'auto-assurance et la couverture d'assurance, mais diminue la demande d'autoprotection. Nous caractérisons également la conception optimale de l'assurance en cas d'aversion pour l'ambiguïté et présentons un cas dans lequel le contrat à franchise directe est optimal comme dans le modèle d'utilité espérée.
  • Les effets de l'évolution du risque sur la prise de risque : Une enquête.

    Louis EECKHOUDT, Christian GOLLIER
    Handbook of Insurance | 2013
    Nous examinons une classe importante de problèmes de décision en situation d'incertitude qui comprend le problème de portefeuille standard et la demande de coassurance. L'agent fait face à un risque contrôlable - sa demande d'un actif risqué, par exemple - et à un risque de fond. Nous déterminons comment un changement dans la distribution de l'un de ces deux risques affecte l'exposition optimale au risque contrôlable. Des restrictions sur les ordres de dominance stochastique de premier et de second ordre sont en général nécessaires pour obtenir une propriété de statique comparative non ambiguë. Nous passons également en revue une autre ligne de recherche dans laquelle les restrictions sont faites sur les préférences plutôt que sur les ordres de dominance stochastique.
  • The Economics of Optimal Insurance Design.

    Christian GOLLIER
    Handbook of Insurance | 2013
    Ce chapitre présente une étude sur l'assurance optimale lorsque les assureurs et les assurés ont des informations symétriques sur la distribution des dommages potentiels. Sous des conditions générales sur l'aversion au risque des assurés et sur les coûts de transaction, le contrat d'assurance optimal contient une assurance complète des pertes au-delà d'une franchise fixe. Ceci est prouvé sans supposer l'utilité attendue. L'utilisation de l'utilité attendue génère des résultats supplémentaires, par exemple, dans le cas de coûts de transaction non linéaires.
  • Comment les avantages et les coûts doivent-ils être actualisés dans un contexte intergénérationnel ? Le point de vue d'un groupe d'experts.

    Kenneth j. ARROW, Maureen l. CROPPER, Christian GOLLIER, Ben GROOM, Geoffrey m. HEAL, Richard g. NEWELL, William d. NORDHAUS, Robert s. PINDYCK, William a. PIZER, Paul r. PORTNEY, Thomas STERNER, Richard s. j. TOL, Martin l. WEITZMAN
    SSRN Electronic Journal | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Risque et choix : Une saga de la recherche.

    Christian GOLLIER, James k. HAMMITT, Nicolas TREICH
    Journal of Risk and Uncertainty | 2013
    La théorie économique de la prise de décision en situation de risque a connu des avancées remarquables au cours des 50 années qui se sont écoulées depuis la caractérisation par Pratt (1964) de l'aversion pour le risque dans le cadre de l'utilité espérée. Nous passons en revue les développements dans trois domaines clés auxquels Louis Eeckhoudt a apporté des contributions importantes : (1) l'augmentation du risque et la prise de risque. (2) l'autoprotection et l'aversion au risque. et (3) les dérivés d'ordre supérieur (et inférieur) de l'utilité. Pour chacun de ces sujets, nous identifions les articles séminaux, les énigmes et les développements récents. La saga de la recherche sur ces sujets révèle que d'importantes contributions ont été apportées il y a longtemps et que des progrès significatifs en matière de compréhension continuent d'être réalisés. Les avancées récentes trouvent souvent leur origine dans les premiers résultats et les chercheurs peuvent tirer profit de l'examen des anciens et des nouveaux articles.
  • Essais sur l'économie de l'environnement et le rôle du risque, de l'inégalité et du temps.

    Johannes EMMERLING, Christian GOLLIER
    2011
    Cette thèse étudie plusieurs aspects du risque, de l’inégalité et des préférences temporelles appliquées aux sujets en économie de l’environnement et des ressources. Elle est divisée en trois chapitres indépendants. Le premier chapitre consiste de l’étude de l’extraction optimale d’une ressource non renouvelable dans l’incertitude. Une approche stylisée de temps discret dérivé de la littérature sur l’épargne de précaution et proposée. Cette approche est comparée aux études classiques du type Hotelling. Nous constatons que la bornitude de la fonction d’utilité et en particulier de l’hypothèse sur U(0) amène à des résultats très différents avec les deux approches. Nous montrons que la prudence d’agent ne suffit plus pour assurer une politique plus conservatrice d’extraction par rapport à la situation de certitude. Notre explication de ce résultat étonnant est que l’agent considère le compromis entre aujourd’hui et la consommation de demain seulement pour le cas où il a une quantité de la ressource strictement positive demain. Cet effet contrecarre l’effet de la prudence. Par contre, pour une infinité de périodes, le résultat est contraire à auparavant. La prudence n’est plus nécessaire et l’aversion pour le risque est suffisante pour une politique d’extraction plus conservatrice. Dans le deuxième chapitre, le taux optimal d’actualisation est étudié en tenant en compte l’inégalité des revenus entre des pays. Nous montrons que si la dispersion du revenu diminue avec le temps, le taux de consommation mondiale d’actualisation doit être inférieur par rapport aux cas sans inégalité, sous certaines conditions. En employant les projections de croissance utilisées dans le contexte du changement climatique, nous constatons que le taux d’actualisation devrait être d’environ deux fois plus élevé pour les horizons courts que sans considérer l’inégalité, néanmoins il devrait être décroissant sur l’horizon du temps. De plus, ces résultats sont supportés de forme qualitative nous permettons ainsi des paramètres différents pour l’aversion à l’inégalité, l’aversion pour le risque et la préférence temporelle. Le troisième chapitre (co-écrit avec David Anthoff) analyse les rôles du coefficient d’équité et du taux d’actualisation permettant ainsi le développement d’une méthode pour l’étude séparée de leur impact sur le coût social du carbone. Nous appliquons notre méthode à l’aide du modèle FUND pour calculer la CSC et arriver à trois conclusions. La première est que l’impact du coefficient d’équité est réduit considérablement si les coefficients utilisées ne modifient pas le taux d’actualisation. La deuxième est que les estimations pondérées sont sensibles à la résolution des estimations d’impact utilisées. La troisième est que l’hypothèse des dégâts constants semble être déraisonnable dans ce contexte. Si on relaxe cette hypothèse, l’impact de pondération devient moins important que dans des études précédentes.
  • Decision-Making under Risk : Three Experimental Essays.

    Marcela TARAZONA GOMEZ, Christian GOLLIER
    2007
    Utilisant la méthodologie expérimentale en laboratoire, cette thèse contribue au débat sur l'attitude des individus face au risque dans trois domaines : le premier essai présente les résultats d'une expérience destinée à éliciter la prudence et l'aversion au risque. Les réponses révèlent qu'une majorité des sujets sont prudents, et qu'une grande proportion sont à la fois averses au risque et prudents, sans que l'aversion au risque et le comportement de prudence soient corrélés. Le second essai analyse l'impact du risque sur la décision de financement d'un bien public. En théorie, les individus averses au risque devraient réduire leurs contributions en cas d'incertitude. Cette prédiction est vérifiée pour les économistes, mais pas pour les non économistes, qui au contraire augmentent leurs contributions. Dans le dernier essai, on analyse les préférences sociales, tant sur le risque individuel que sur le bien-être social. Nous trouvons que les attitudes sociales face au risque sont similaires aux attitudes individuelles.
  • Quelques interprétations et applications du concept de Prudence.

    Minh phuong BUI, Christian GOLLIER
    2004
    Cette thèse en économie du risque et de l'incertitude comprend quatre essais. Les deux premiers traitent de choix de portefeuille et les deux derniers du concept de Prudence. La thèse est construite dans le cadre structurel du modèle d'espérance d'utilité pour définir et étudier des généralisations du concept d'aversion au risque. Le premier essai étudie un problème de choix de portefeuille en présence d'une "externalité de consommation" : la consommation des autres agents rentre dans la fonction d'utilité de l'agent considéré. Le deuxième essai porte sur un problème de choix de portefeuille Arrow-Debreu en présence de marchés incomplets : l'actif est dépendant du signal vérifiable, pas de l'état réalisé. L'analyse du troisième essai reprend celle de Eeckhouudt & Schlesinger (2003) et l'étend au cadre multidimensionnel. Le dernier essai introduit deux notions de "prime de prudence" et de "restriction sur la fonction de densité du risque" pour préserver les propriétés en espérance.
  • Antisélection et sanction : application aux marchés du crédit et de l'assurance.

    David ALARY, Christian GOLLIER
    2000
    L'objet de cette thèse est de fournir une étude des effets des mécanismes de lutte contre les comportements criminels appliqués à des problèmes d'anti sélection sur les marchés de l'assurance et du crédit. La première partie de cette thèse analyse le problème de l'antisélection sur le marché de l'assurance. Les assurés disposent d'informations sur le risque à assurer qui sont inconnues des assureurs. Ceux-ci peuvent, après la réalisation du risque, réaliser un audit coûteux mais parfait du type de chaque assuré. Dans le premier chapitre, nous présentons un modèle de marché d'assurance concurrentiel. La vérifiabilité du type des assurés permettent aux assureurs d'exiger des déclarations de risque aux assurés et imposer des sanctions en cas de fraude. L'utilisation de l'audit et des sanctions permet d'augmenter la couverture du risque des assurés à faible risque. Dans le second chapitre, nous considérons un marché d'assurance monopolistique. Nous supposons que les assurés peuvent voter sur les niveaux de pénalité que l'assureur peut infliger à un fraudeur. Nous étudions les effets de ces votes sur les contrats d'équilibre. Nous montrons que la sanction votée (qui maximise l'utilité des assurés les plus risqués) peut être plus pénalisante que la nullité du contrat. Dans la seconde partie formée du troisième chapitre, nous présentons un modèle d'antisélection sur un marché concurrentiel du crédit. Nous considérons l'introduction de sanctions sociales dans les contrats de dette lorsque les emprunteurs ne peuvent fournir de garantie. Nous étudions les effets de ces sanctions au travers de deux types de contrats de prêts : les contrats de prêts individuels et les contrats de prêts liant plusieurs entrepreneurs. Nous montrons que la présence de sanctions sociales permet la discrimination des projets en fonction de leur qualité lorsque les entrepreneurs ne se connaissent pas. Nous obtenons que les contrats de prêts groupes peuvent dominer les contrats de prêts individuels.
  • Rôle de l'incertitude scientifique dans la prise de décision.

    Giovanni IMMORDINO, Christian GOLLIER
    1999
    Cette thèse vise à apporter une contribution à l'économie de l'information en clarifiant le rôle de l'incertitude scientifique sur la prise de décision. La thèse est formée de 6 chapitres. Le chapitre 1 c'est une introduction générale. Le chapitre 2 est une introduction ou structures d'informations et une collection de résultats techniques qui sont utilisés dans les chapitres suivants. Le chapitre 3 traite de l'effet d'une meilleure structure d'information sur le niveau optimal d'irréversibilité dans un modèle avec plusieurs technologies. Dans ce chapitre on explore la possibilité que le choix d'une technologie moins irréversible quand plus d'informations est attendu dans le futur peut ne pas être optimal en toutes circonstances. Le chapitre 4 étudie l'effet de l'information sur l'investissement en self-protection. On démontre que si on interprète le principe de précaution comme devant entraîner plus de self-protection aujourd'hui, il est difficile de l'accepter comme efficace. Dans le chapitre 5 on montre que des patients rationnels et bien informés vont réduire leurs activités de prévention quand ils attendent des améliorations dans la technologie diagnostique. Le chapitre 6 étudie le commerce international des biens sujets à incertitude scientifique sur les effets sur la santé des consommateurs. On montre qu’une nouvelle forme de protectionnisme peut surgir à cause de l'incertitude scientifique.
  • La lutte contre la fraude à l'assurance est-elle efficace ?

    Laurence ABADIE, Christian GOLLIER
    1998
    Cette thèse propose une étude de la fraude en assurance. En particulier, l'analyse porte sur les moyens dont disposent les assureurs pour combattre la fraude. L'objectif du premier chapitre est de montrer comment l'incapacité des assureurs à s'engager dans des mesures de contrôle crédibles contribue à détériorer le système d'assurance. Dans un contexte de non-engagement, nous montrons que le comportement stratégique de chacune des parties altère le contrat d'assurance de façon inattendue. Deux résultats majeurs sont obtenus. A la différence de Mookherjee et Png (1989), nous montrons que le contrat d'assurance optimal procure une indemnité identique, que l'assuré soit ou non contrôlé. De plus, si le coût de l'audit est trop élevé, alors le contrat d'assurance optimal devient un contrat avec sur-assurance. Dans le deuxième chapitre, l'audit est supposé imparfait. D'une part, l'assureur n'est pas toujours capable de détecter la fraude. D'autre part, il existe une imperfection liée à une mauvaise évaluation du dommage par l'assureur et donc une probabilité positive de sanctionner injustement un assure honnête. L'analyse révèle que l'effet isolé du premier type d'erreur n'affecte pas de manière conséquente la forme du contrat d'assurance optimal. Mais l'assuré étant adverse au risque, la possibilité d'être sanctionné par erreur introduit un risque supplémentaire, qui peut l'inciter à ne pas déclarer son dommage. Cela nous amène à reconsidérer les différents équilibres possibles résultant des comportements stratégiques des deux parties. Nous montrons alors que la possibilité d'être sanctionné injustement permet de résoudre le problème de crédibilité de l'assureur en rendant crédible la menace de l'audit. Le dernier chapitre pose la question de l'efficacité des contrôles en présence d'assurés se différenciant par leur perception de la probabilité d'audit. Le marché d'assurance est un marché concurrentiel en présence de deux types d'assurés, un premier groupe sur-évaluant la probabilité de contrôle, et un second composé d'assurés qui la sous-évaluent. L'objectif de ce chapitre est alors d'analyser comment cette hétérogénéité dans les croyances peut modifier les relations entre un assureur et ses assures. Il apparait ainsi qu'il peut être optimal de ne dissuader que les assures les plus pessimistes, et laisser l'autre partie des individus frauder de façon systémique.
  • La gestion des risques de production en agriculture : le rôle de la prévention et de l'assurance.

    Olivier MAHUL, Christian GOLLIER
    1998
    Cette thèse propose une réflexion sur la gestion des risques de production en agriculture. Dans une première partie, nous analysons les investissements préventifs d'un agriculteur lorsqu'il fait face à un risque productif. Nous caractérisons sa demande optimale de facteur de production et nous examinons l'effet d'une seconde source de risque sur sa demande de facteur préventif (chapitre 1). Lorsque sa fonction de richesse finale est discontinue, nous montrons qu'un agent neutre au risque se comporte comme s'il était risquophobe ou risquophile selon le montant de sa richesse initiale (chapitre 2). Dans une seconde partie, nous analysons le rôle de l'assurance dans la gestion des risques sur récoltes. Après avoir comparé les systèmes d'indemnisation des agriculteurs victimes de calamités agricoles en France et aux Etats-Unis (chapitre 3), nous nous interrogeons sur le caractère assurable des risques sur productions végétales. Nous déterminons la forme optimale du contrat d'assurance des risques sur récoltes lorsque le prix du produit est aléatoire puis lorsque l'indemnité est basée sur une variable exogène telle que les rendements agrégés sur récoltes ou un paramètre climatique (chapitre 4). La troisième partie est consacrée aux risques épidémiques majeurs sur productions animales. A partir d'un modèle de la dynamique d'une maladie animale contagieuse (chapitre 5), nous proposons une analyse économique de la gestion collective des risques épidémiques (chapitre 6). La vaccination facultative s'avère socialement préférable à la vaccination obligatoire, sauf si l'immunité vaccinale est imparfaite. Des simulations sont effectuées à partir d'un modèle d'évaluation des conséquences économiques d'une épizootie aphteuse.
  • Incertitude sur la qualité des biens : gestion des risques et apprentissage.

    Carole HARITCHABALET, Christian GOLLIER
    1998
    Cette these s'attache a analyser les impacts economiques resultant d'une incertitude sur la qualite des biens. Le premier chapitre traite des biens dont la qualite n'est incertaine que pour le producteur. Lorsqu'un producteur doit determiner le nombre de biens a produire sans savoir quels biens seront de bonne qualite, son revenu est incertain. La surproduction par rapport a la demande (en produisant des biens de reserve) apparait alors comme un instrument permettant de gerer ces risques, cette strategie etant en effet une generalisation d'une strategie d'auto-protection. L'etude de cette strategie combinee a une strategie d'assurance permet de montrer la complementarite de ces deux instruments. Les deuxieme et troisieme chapitres de cette these s'interessent a des biens dont la qualite est inconnue des producteurs et des consommateurs. Il existe alors un probleme d'apprentissage sur la qualite de ces biens. Dans ces deux chapitres, nous souhaitons mettre en evidence un comportement strategique des consommateurs, a savoir un comportement d'attente pour acquerir de l'information par l'observation des consommations d'autres agents. L'objectif du second chapitre est d'analyser comment ce comportement strategique influence les politiques de prix de deux firmes en concurrence. Nous montrons que la possibilite d'un tel comportement d'attente favorise les firmes dans la mesure ou elles peuvent extraire le surplus lie a l'acquisition de l'information sans attendre cette information. L'utilisation de contrats d'option se revele etre un instrument efficace pour induire un comportement d'attente. Le troisieme chapitre analyse la decision d'introduction d'une nouvelle technologie par un monopole de biens durables. En complement de l'instrument tarification, le monopole utilise la production comme vecteur de l'apprentissage sur la qualite de son produit. Le monopole peut adopter un rythme de production lent pour permettre d'acquerir de l'information sur son produit, inonder le marche des qu'il juge que l'apprentissage est suffisant ou abandonner la production lorsque le bien est de trop mauvaise qualite.
  • Économie de l'incertain : analyse de la précaution.

    Nicolas TREICH, Christian GOLLIER
    1997
    Cette thèse mène une réflexion sur les comportements de précaution. En s'inspirant de la définition du principe de précaution, elle examine l'optimalité de stratégies qui consistent à prévenir un risque sans attendre de disposer d'informations tangibles sur ce risque. Cette nouvelle norme de gestion des risques - agir avant de savoir - est mise à l'épreuve de la théorie formalisée dans des modèles d'inspiration diverse. Les trois premiers chapitres dégagent les concepts économiques de base relatifs à la notion de précaution qui existent dans la littérature. Le chapitre 1 présente la notion de "prudence". Le chapitre 2 porte sur la valeur de l'information. Le chapitre 3 est consacré à l'étude de l'effet d'irréversibilité. Le chapitre 4 propose une application du principe de précaution au problème du réchauffement du climat. Nous mettons en scène un agent en charge de décider du niveau des émissions de CO2 de la société. Comment la perspective de recevoir des informations scientifiques nouvelles sur le risque d'effet de serre altère-t-elle le calendrier optimal des émissions ? A ce jour, les études sur cette question proposaient des analyses basées sur la simulation. Celles-ci ont largement suggéré le report des abattements des émissions. Le modèle présenté dans ce chapitre permet de distinguer les différents effets en présence. Si la forme de la fonction d'utilité est telle que le décideur est "suffisamment prudent", ces effets se combinent de telle sorte qu'ils encouragent la réduction immédiate des émissions, donnant ainsi une assise économique au principe de précaution. Les deux derniers chapitres explorent des stratégies de précaution dans des modèles d'investissement. Le chapitre 5 envisage la possibilité de limiter la consommation présente en vue d'investissements risques futurs. Le chapitre 6 considère celle d'investir dans un actif de rendement certain pour se prémunir contre les fluctuations financières. Dans ces deux chapitres, nous montrons, comme dans le chapitre 4, que l'effet global de l'information sur une séquence de décisions financières est entièrement déterminé par le type de fonction d'utilité sélectionné.
  • Deux essais sur la valeur économique de la prévention.

    Philippe GODFROID, Christian GOLLIER
    1996
    Le premier essai étudie les propriétés du consentement à payer (cap) indicateur de mesure propose par Jones-Lee pour évaluer le gain associé à une diminution de risque, mais en modifiant le modèle de celui-ci. Au lieu de supposer que la fonction d'utilité dépend de l'État (et qu'elle est plus croissante et plus concave en l'absence de sinistre), on considère que cette fonction est identique mais qu'un sinistre se traduit simplement par une diminution de richesse. Dans ce cas, on montre que le cap n'est plus en général une fonction concave de la réduction de probabilité. Dans le cas exponentiel par exemple, il est même convexe. On étudie ensuite le lien entre le cap et la prime de risque. On montre que le cap peut être considéré comme une généralisation de la prime de risque (qui correspond au cap associé à une suppression complète du sinistre) mais que certaines de ses propriétés ne se généralisent pas. Par exemple, il n'est pas vrai en général que le cap croit avec l'aversion pour le risque de l'individu. On étudie ensuite la possibilité d'agréger les caps individuels en utilisant les prix contingents d'Arrow-Debreu. Le cap collectif est obtenu en mesurant la valeur de marché de l'actif contingent correspondant à la diminution de risque. Il est en particulier linéaire par rapport aux probabilités, ce qui n'est en général pas le cas pour les cap individuels. On étudie dans le deuxième essai une adaptation d'un modèle célèbre d'Ehrlich et Becker à l'étude des activités de prévention dans le domaine de la santé. Trois instruments permettent de limiter ce risque : la prévention primaire (qui limite la probabilité de la maladie), la prévention secondaire (qui limite la gravite en cas d'occurrence) et la médecine curative.
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