SAGLIETTO Laurence

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La théorie du capital social analyse généralement les structures de réseau en se concentrant sur les connexions entre les acteurs. Pourtant, plusieurs auteurs suggèrent que l'absence de relations dans un réseau, connue sous le nom de "trous structurels", est significative. L'objectif de cet article est de fournir un aperçu exhaustif de la recherche académique consacrée à l'étude des trous structurels et de développer une compréhension précise de ses principales mesures. Sur la base d'une approche bibliométrique, nous identifions une typologie des pratiques, des développements et des problèmes liés aux trous structurels. Nous mettons en évidence un ensemble d'articles sur l'opérationnalisation des trous structurels et discutons les différentes mesures qu'ils proposent. Nous fournissons des exemples numériques soulignant les avantages et les limites respectifs des mesures étudiées. Sur la base de ces résultats, nous proposons un guide sur la manière d'utiliser les mesures existantes des trous structurels en fonction du type de réseau, c'est-à-dire dans les réseaux simples et complexes.

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Cet article vise à mieux comprendre l’influence de la communication interne d’entreprise, à travers ses pratiques de diffusion, consultation et participation, sur l’engagement des salariés au travail. Pour ce faire, nous avons eu recours aux données de l’enquête REPONSE 2010-2011 réalisée dans la période récente de crise économique et sociale. À partir d’un échantillon de 11 334 salariés de 3 642 établissements français du secteur marchand non agricole, nos résultats montrent une influence positive de la communication interne d’entreprise sur l’engagement des salariés au travail, du point de vue de leur satisfaction au travail, comme du point de vue de leur adhésion aux objectifs de l’entreprise. Nos résultats mettent également en évidence que les pratiques participatives de communication interne sont des leviers du management de l’engagement des salariés au travail. Dès lors, nous recommandons aux dirigeants, DRH, responsables de la communication interne et managers, tout d’abord, d’adopter une communication interne participative et centrée sur les personnes . ensuite, de renouveler la politique traditionnelle instrumentale de la communication interne en ne la pensant plus de manière isolée et suffisante mais systématiquement combinée à des pratiques interactionnistes et notamment participatives.

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L'objectif de cet article est de dresser un état des lieux exhaustif de la recherche académique consacrée à l'étude des entreprises à forte intensité de capital humain (EFIC). Nous utilisons une analyse bibliométrique basée sur les trois bases de données les plus utilisées (Econlit, Science Direct et Wiley) sur la période 1992-2015. Nous adaptons une méthodologie développée dans des travaux antérieurs à notre objet d'étude spécifique, et nous générons un clustering ascendant sur les mots-clés, les titres et les résumés. Notre examen des données met en lumière cinq groupes principaux de travaux qui se concentrent respectivement sur (1) la gestion des ressources humaines critiques, (2) l'évaluation du capital intellectuel, (3) le financement du risque et de l'innovation (4) les employés hautement qualifiés soutenant le développement économique et (5) les réseaux sociaux internes et externes de valeur. Dans une évaluation critique de nos résultats, nous soulignons que l'analyse bibliométrique reste silencieuse sur la manière dont les différents clusters sont liés les uns aux autres. Sur la base de notre propre appréciation de la littérature sur les FICH, nous proposons une étape supplémentaire dans l'identification d'une question centrale reliant ces clusters : un examen transversal des cinq clusters révèle que les FICH apparaissent comme un réseau d'agents spécialisés dont les ressources humaines complémentaires sont déterminantes pour le processus de création de valeur.

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Alors que la production de masse représentait le paradigme industriel dominant dans les années 80, le Toyota Production System, le système d'amélioration continue exemplifié chez Toyota, a suscité l'intérêt de nombreux chercheurs et industriels à la recherche de moyens d'améliorer la performance opérationnelle et financière des organisations. L'objectif de la thèse repose sur la caractérisation de la dimension humaine dans les systèmes de production intégrant une forte composante d'amélioration continue dans le but de la considérer lors du processus d'adoption. Pour cela, la thèse s’oriente autour de trois contributions majeures : la définition de la dimension humaine inhérente au Lean, l'évolution historique des éléments constituants cette dimension humaine et son opérationnalisation au travers du rôle des experts du Lean dans le processus d'adoption.

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Les industries de réseaux tels que les télécommunications et l’énergie attirent l’attention des chercheurs et des praticiens depuis plusieurs décennies. La libéralisation de ces industries présentant des spécificités aussi bien des points de vue techniques qu’économiques a provoqué une reconfiguration du paysage concurrentiel, désormais moins stable et plus incertain. La question des conduites stratégiques se pose alors avec acuité pour les acteurs du marché qui se retrouvent dans un environnement fluctuant. La thèse s’attèle à cette question afin de saisir les interactions concurrentielles entre les acteurs des industries de réseau. La question de recherche guidant ce travail doctoral peut être résumée de la manière suivante : "comment la dynamique concurrentielle entre acteurs évolue-t-elle dans un environnement incertain ? ". Notre travail de recherche apporte des éléments de réponse à cette question en étudiant les dynamiques concurrentielles qui s'établissent entre les acteurs de l’industrie des télécommunications en Algérie, marquée par des transitions institutionnelles de libéralisation. Nous adoptons une approche dynamique pour analyser les actions et les réactions entre concurrents, tout en prenant en considération les changements institutionnels auxquels ils sont confrontés. Cette approche montre, sur la base des résultats de la recherche empirique, comment les acteurs interagissent et tentent de façonner leur environnement à travers leurs stratégies individuelles et/ou collectives. Ces résultats permettent de dépasser la vision déterministe et statistique des interactions concurrentielles véhiculée par les approches classiques, invitant de ce fait les chercheurs et les praticiens à saisir et à considérer la complexité et la diversité des stratégies concurrentielles.

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Ce chapitre théorique aborde le rôle que les intermédiaires peuvent jouer dans la distribution directe, les chaînes d'approvisionnement et les réseaux d'approvisionnement. d'approvisionnement et les réseaux d'approvisionnement. La première approche ne reconnaît pas les avantages de la recherche de la collaboration\ud et évite autant que possible la participation des intermédiaires. A l'inverse, les deux dernières mettent l'accent sur la\ud la création de valeurs économiques et d'efficacité, grâce à l'alignement des objectifs et des ressources dirigées par un organisme chef de file plus fort. un organisme chef de file plus fort. Cependant, dans le cas des micro-producteurs, l'augmentation de ces valeurs n'est pas\ud Les facteurs liés au style de vie ou à l'estime de soi peuvent, par exemple, être des moteurs plus puissants. La recherche\ud étend les accords d'approvisionnement multi-acteurs au-delà des chaînes et des réseaux, en introduisant le concept de\ud communautés d'approvisionnement. Ceci est illustré par une vignette d'un groupe parapluie régional de marketing alimentaire qui joue un rôle d'organisation. qui joue un rôle d'organisation. Les résultats suggèrent que les intermédiaires agissent comme des déclencheurs de collaboration. La\ud La nature complémentaire de l'approche communautaire suggère un cadre permettant aux micro-entreprises de renforcer leurs opérations avec les accords d'approvisionnement traditionnels existants. leurs opérations avec les accords d'approvisionnement traditionnels existants.

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La logistique incarne la colonne vertébrale de l’économie mondiale. Elle est la réalisation physique ducontrat commercial d’achat de biens. Paradoxalement, elle semble souffrir de manque deconceptualisations de ses structures et déterminants. Ainsi, les chaînes logistiques sont encore à tortsouvent confondues avec les chaînes d’approvisionnement, et les activités d’exécution physique sontsouvent mélangées avec les activités de pilotage. Il en résulte, que de mauvais diagnostics causentd’autres problèmes, eux-mêmes sources d’inefficience, et donc d’une forme d’entropie. Cette entropieest observable au travers de multiples symptômes opérationnels et financiers . et elle tend à grandir avecle progrès technologique mal maitrisé. Que faire de ces nouvelles données, de ces informations, de cesconnaissances ? Avons-nous les connaissances pré-requises pour en faire bon usage ? Ce travail derecherche essaie précisément de décrire les microstructures de ce secteur d’industrie. Il met en avant lerôle clé du pilotage, et les effets disruptifs du progrès technologique sur la composition « traditionnelle »de ses « facteurs de production ». Il essaie également de mettre en lumière une plus grande polarisationattendue du facteur travail autour de tâches humaines faiblement et hautement cognitives. Lanéguentropie des connaissances, avec l’humain comme support, serait alors assimilable à une hauteperformance du transfert de celles-ci, et pourrait alors devenir une source de co-création de valeur.

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L'objectif de cette recherche est de comprendre la structure de la chaîne d'approvisionnement de l'industrie du vin (WSC) en utilisant une approche de réseau social afin d'identifier une mesure de performance appropriée pour la WSC. Nous adoptons une approche générique basée sur la modélisation de la chaîne d'approvisionnement, et réalisons une analyse des réseaux sociaux (SNA) pour obtenir une représentation de la WSC. Pour évaluer la structure du CSM, nous considérons les niveaux de la triade, du groupe et du réseau entier. Nous réalisons également une étude comparative des CSM du Nouveau Monde et de l'Ancien Monde sur la base de données provenant des régions viticoles de la région de Mendoza (Argentine) (MA) et du Sud-Est de la France (SEF). Nous proposons un modèle conceptuel du CSM qui est testé à l'aide de données qualitatives provenant de MA et SEF.

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Cet article se concentre sur l'examen des mécanismes utilisés pour gérer les compétences dans les organisations basées sur des projets (PBO). Nous définissons les mécanismes de gestion des compétences en gestion de projet (CGP) comme ceux utilisés pour identifier et développer les compétences des individus, des groupes et des organisations qui aideront à l'exécution des tâches du projet. Sur la base d'une étude de cas multiples au sein de quatre organisations basées sur des projets opérant dans différents secteurs (IBM, Hewlett-Packard, Arkopharma et Temex), nos résultats détaillent les trois dimensions conceptuelles des mécanismes de gestion de projet (gestion des connaissances, gestion des ressources humaines et stratégie), et soulignent les liens entre ces mécanismes et les trois niveaux de gestion de projet (individuel, collectif et organisationnel). Nous développons ainsi une analyse multi-niveaux intégrative des mécanismes de gestion des compétences dans les OPE. Cette vision holistique n'existe pas dans la littérature et, pour les chercheurs et les managers, elle comble une lacune importante pour améliorer la compréhension de la gestion des compétences dans les OPE.

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Le marketing sur les réseaux sociaux en ligne se caractérise par une perte de contrôle par rapport au marketing traditionnel (Mangold & Faulds, 2009) et ceci, pour deux raisons principales. La première étant que l'équilibre des forces est complètement inversé sur les réseaux sociaux en ligne au profit du consommateur. La deuxième étant que les plateformes, particulièrement Facebook, rendent l'accès aux informations propres à l'entreprise, comme par exemple la liste de ses fans, limité, compliqué, et dans certains cas impossible. Cette thèse s'inscrit à un moment où le besoin d'une base marketing stratégique pour l'utilisation des réseaux sociaux en ligne se fait sentir (Hoffman et Novak 2012). Pour cela, elle essaie de réfléchir et d'augmenter les recherches théoriques sur le marketing viral sur les réseaux sociaux en ligne et, en particulier la question de l'optimisation de la population initiale de diffusion. Elle essaie aussi de suggérer des stratégies permettant de rétablir un certain équilibre au profit du stratège marketing en lui montrant quels sont les moyens mis à sa disposition pour qu'il puisse jouir d'une certaine liberté de manœuvre entre une plateforme avare d'informations comme Facebook et un public qui considère les entreprises comme des envahisseurs sur son propre terrain (Fournier & Avery, 2011). Nous choisissons l'approche critique d'Habermas (1985). Dans ce paradigme, la connaissance est basée sur des expériences empiriques et la modification de l'environnement est acceptée comme un moyen d'atteindre la connaissance. Les analyses et expérimentations tentent de suivre un chemin théorique et expérimental pour aboutir à une réflexion théorique et pratique qui définirait des stratégies, des moyens et des méthodes d'optimisation du marketing viral sur Facebook à partir du contrôle des éléments du marketing viral et, principalement, la sélection ou la création de populations initiales de diffusion utilisables à cet effet. Le développement de cette thèse est composé de plusieurs chapitres rédigés en anglais, dont l'un est en troisième révision au Journal of Advertising Research (JAR) et dont quatre ont fait l'objet de communications à des conférences internationales (Euras, 2012. INSNA, 2014. ISMS, 2015) et au workshop stratégie Paris-Dauphine (2014). Dans cette thèse, nous avons posé plusieurs questions concernant le contrôle des éléments du marketing viral sur Facebook et, en particulier, l'optimisation des populations de diffusion initiale et nous pensons avoir trouvé des réponses innovantes et pertinentes à ces questions. Nous commençons par une réflexion générale sur la recherche sur les réseaux sociaux et, en particulier, l'éthique de la recherche sur Internet et les réseaux sociaux en ligne. Abordons ensuite la question de la reconstitution des graphes sociaux des fans, et analysons l'efficience et l'inefficacité des faux profils dans le cadre du marketing sur Facebook. Nous nous attaquons aussi au bouche-à-oreille négatif dans le cadre d'une population initiale de diffusion optimisée, et à la découverte de ponts surplombant les trous structurels entre deux camps politiques opposés comme population d'ensemencement théoriquement influente. Les expériences effectuées mènent sur une réflexion sur la question des supports disponibles sur Facebook (Pages, Groupes ou Profils) dans le cas des stratégies marketing en général et des stratégies de marketing viral en particulier. Le dernier chapitre met en application les résultats obtenus en prenant en charge une campagne de marketing viral du temps zéro jusqu'au succès. Cette expérience de Personal Branding, documentée et analysée, et sans biais puisqu'elle ne se passe que sur Facebook sans aucune publicité, montre concrètement l'efficacité de la stratégie de marketing viral définie à partir des résultats, réflexions et analyses théoriques de cette thèse.

Objectif - L'objectif de cet article est d'analyser le partenariat spécifique et précieux entre les entreprises à forte intensité de capital humain (HCIF) et la logistique de quatrième partie (4PL), et en particulier, d'explorer la façon dont les frontières des HCIF changent en raison de l'importance croissante des 4PL. Conception/méthodologie/approche - L'article représente le point de vue des auteurs en ce qui concerne le rôle des 4PL dans l'évolution des frontières des HCIF. Il se base sur une revue de la littérature, notamment sur l'analyse des travaux récents sur les frontières organisationnelles développés par Garicano, Santos et leurs co-auteurs. Elle établit les conditions préalables sur les acteurs du phénomène et fournit un cadre conceptuel basé sur les connaissances pour comprendre leur relation dynamique. Résultats - Les auteurs montrent que la relation entre un HCIF et un 4PL représente un rapport de force entre deux partenaires basé sur le capital humain co-spécialisé fourni par chacun d'eux. À partir de quatre propositions principales, les auteurs expliquent que le.

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L'objectif de cet article est d'étudier l'organisation de la chaîne d'approvisionnement de la filière vitivinicole à partir d'une approche par les réseaux sociaux, en mettant l'accent sur le rôle que les prestataires de services logistiques (PSL) pourraient tenir dans le suivi des flux. Nous cherchons à comprendre si les PSL peuvent se substituer aux acteurs traditionnels pour la gestion de l'intermédiation. Ce phénomène de substitution doit tenir compte de la culture de la filière viticole qui peut constituer un frein ou un accélérateur au développement de cette activité. Nous présentons un modèle conceptuel du CSM, et nous discutons du rôle futur possible du FSL. Cet article présente un cadre permettant de comprendre l'organisation du CSM à l'échelle mondiale et de cartographier les outils et les stratégies permettant d'évaluer les raisons de leur évolution. L'impact culturel est souligné dans ce type d'industrie, montrant qu'il pourrait constituer une limite à l'accès au marché pour les PSL.

L'objectif de cet article est d'étudier le processus de création de valeur symbolique des entreprises à forte intensité de capital humain. Le capital humain est une ressource critique pour les activités des entreprises. Néanmoins, cette dimension est souvent occultée par les économistes industriels. A la lumière de la théorie des ressources critiques, nous analysons comment la prise en compte de la nature inaliénable et inimitable du capital humain spécifique entraîne une reconsidération du rôle et des frontières de la firme. Nous montrons que l'entreprise cherche à coordonner la spécialisation de ses partenaires clés dans le cadre de ses frontières économiques pour assurer l'optimisation à long terme de son potentiel de valeur. Par conséquent, la valeur de l'entreprise dépend de toutes les ressources qu'elle coordonne. Nous nous concentrons ensuite sur la manière dont le HCIF peut créer différentes valeurs. Nous suggérons que l'entreprise construit son avantage concurrentiel sur différentes formes de valeurs, en particulier la valeur symbolique incorporée dans le capital humain. Enfin, sur la base de ces considérations, nous identifions la richesse incluse dans les ressources critiques de la firme et mettons en lumière le processus de création de valeur symbolique qui lui est associé. Nous suggérons que l'entreprise est l'entité créatrice de valeur et que le client reconnaît et tire la valeur créée de ce que l'entreprise fournit. Nous proposons une définition de cette valeur et un schéma de son processus de création basé sur des tentatives de travaux de gestion. Nous concluons en proposant des pistes de recherche qui pourraient être fructueusement explorées pour approfondir ce nouveau sujet.

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L'objectif de cet article est d'analyser l'évolution des frontières des entreprises à forte intensité de capital humain résultant du rôle de plus en plus important joué par la logistique de quatrième partie dans leur activité productive. Les relations spécifiques entre ces partenaires sont à l'origine d'une véritable évolution des manières d'étudier la coordination interfirmes et d'observer l'extension des frontières de la firme qui en résulte. Nous montrons que les approches traditionnelles de la firme sont inadaptées à l'étude de ces liens forts et complexes. De plus, nous suggérons que les nouvelles théories des frontières de la firme fournissent des éléments pertinents pour comprendre ces formes modernes de collaboration.

Dans un contexte de renforcement de l'organisation par projet (OPP), la question de la gestion des connaissances est devenue un enjeu important pour les entreprises ainsi que pour la recherche en management. Cet article s'attache à mettre en évidence et à examiner les mécanismes qui sont utilisés pour gérer les connaissances en même temps que les projets. Notre recherche est basée sur une approche qualitative centrée sur une étude de cas multiples dans quatre entreprises publiques opérant dans différents secteurs : IBM, Hewlett-Packard, Arkopharma, et Temex. L'analyse des quatre études de cas nous permet d'identifier et de discuter les différents mécanismes qui sous-tendent la gestion des connaissances dans les entreprises publiques. L'article est original car il étudie le cadre des mécanismes afin d'améliorer la compréhension de la gestion des connaissances dans les entreprises publiques.

En quelques années, l'externalisation des fonctions logistiques vers différents types de prestataires de services logistiques (PSL) est devenue un élément central de l'organisation des entreprises et des marchés. Dans ce contexte, théoriciens et praticiens présentent généralement les PSL sous forme de classifications, décrivant leur évolution à l'aide de statistiques représentatives. Cependant, on peut raisonnablement s'interroger sur l'origine de ces classifications et sur la crédibilité des statistiques, puisque les PSL ne sont pas clairement identifiés dans les nomenclatures d'activités économiques. Alors, comment caractériser la communauté de la logistique de quatrième partie (4PL) ? Notre objectif est de proposer une analyse complète de la communauté des 4PL à partir d'une étude empirique sur l'ensemble des prestataires de services logistiques opérant en France. Notre méthodologie consiste en la triangulation d'informations obtenues à partir de trois études (basées sur des données contenues dans la base de données DIANE, et sur des données extraites de sites web d'entreprises sélectionnées). Les résultats que nous avons trouvés pour la communauté 4PL française sont également représentatifs de la communauté 4PL mondiale, car notre méthodologie est basée sur trois études qui sont donc représentatives, reproductibles et transférables à d'autres pays. Nous proposons une taxonomie et une nouvelle définition qui diffère de la définition traditionnelle d'Accenture.

L'objectif de cet article est, d'une part, de dresser l'état des débats ayant lieu sur la notion de capital social et en particulier sur sa mesure et, d'autre part, de montrer qu'il est possible de doter les chercheurs et les managers d'un outil opérationnel permettant de mesurer le capital social de manière fine et en open source. Nous présentons ici les enjeux du capital social à la lumière des problématiques économiques et managériales et les outils disponibles en soulignant leurs défauts. Nous discutons également les mesures du capital social existantes ainsi que leurs limites et proposons une mesure opérationnelle, articulée autour de deux notions, que nous nommons "force relationnelle" et "potentiel relationnel", qui permettent aux acteurs de se positionner au sein de leur univers social.

L'objectif de cet article est, d'une part, de dresser l'état des débats ayant lieu sur la notion de capital social et en particulier sur sa mesure et, d'autre part, de montrer qu'il est possible de doter les chercheurs et les managers d'un outil opérationnel permettant de mesurer le capital social de manière fine et en open source. Nous présentons ici les enjeux du capital social à la lumière des problématiques économiques et managériales et les outils disponibles en soulignant leurs défauts. Nous discutons également les mesures du capital social existantes ainsi que leurs limites et proposons une mesure opérationnelle, articulée autour de deux notions, que nous nommons "force relationnelle" et "potentiel relationnel", qui permettent aux acteurs de se positionner au sein de leur univers social.

Cette thèse aborde la thématique de l’internationalisation des petites et moyennes entreprises (PME) globalisées dès leur naissance ou peu de temps après, et nommées dans la littérature anglosaxonne « Born Globals ». Plus spécifiquement, notre recherche est focalisée sur l’approche décrivant les relations des « Born Globals » avec le réseau d'influence développé sur le territoire d’implantation des entreprises. Au delà des formes multiples de réseaux accompagnant les entreprises dans leur démarche d’internationalisation (relationnels, informels, personnels et territoriaux), nous pensons que le réseau d'influence joue un rôle dans l’internationalisation de ces PME. « Quel est le rôle du réseau d’influence dans l’internationalisation des « Born Globals » ?» Pour répondre à cette question, nous avons réalisé une étude auprès des « Born Globals » implantées dans la région de Kalouga en Russie.Les résultats de notre recherche nous permettent de définir les principales caractéristiques du réseau d’influence (les acteurs, les liens entre eux et les ressources qu’ils partagent avec les entreprises) dans l'internationalisation des « Born Globals », de cartographier ce réseau afin d'apprécier le rôle de chacun et de définir les étapes de l'intégration des « Born Globals » par le prisme de ce réseau sur un territoire donné. Ces éléments peuvent être exploités aussi bien par les théoriciens du point de vue des différentes étapes mises en évidence, que par les dirigeants des « Born Globals » lors de leur internationalisation dans d'autres pays et enfin par les pouvoirs publics qui cherchent à attirer des investisseurs étrangers et améliorer leurs prestations.

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La littérature sur le management de la chaîne logistique est indissociable d’une modification profonde des rapports entre les acteurs de la logistique. Au sein de la littérature en management stratégique et en logistique, et en tant qu’activité localisée et inter-organisationnelle à l’interface de nombreuses parties prenantes, les plates-formes logistiques multimodales apparaissent comme un point de convergence incontournable de la compétitivité des entreprises et des territoires. Dans cette perspective, nous cherchons à comprendre la réalité de l’articulation entre l’architecture organisationnelle d’une plate-forme logistique multimodale et sa compétitivité ex-ante. Pour répondre à notre question de recherche, notre thèse repose sur une démarche qualitative exploratoire et une méthodologie par une étude de cas illustratif. Les organisations parties prenantes à la compétitivité du Grand Port Maritime de Marseille constituent le périmètre empirique de cette recherche. Les résultats de notre recherche permettent d'améliorer notre compréhension des réseaux logistiques portuaires.

La nécessité d’avoir recours aux services des consultants en management est un point fédérateur entre théoriciens, praticiens, utilisateurs du conseil et acteurs institutionnels. La problématique réside dans le fait qu’il est difficile d’identifier avec précision les concepts et les mesures appropriés pour évaluer les contributions des consultants en management. Dans un objectif de mesure de la contribution des consultants en management, nous avons procédé à l’identification du type de contributions pouvant être apportées par ces derniers et les facteurs clés de succès des missions liés au consultant (ou équipe de consultants) et au client (le système-client d’une façon générale), et à la mise en place des mesures renseignant sur la double création de valeur pouvant être réalisée. Ces dernières ont été validées auprès d’une population de consultants et de clients dans le cadre de missions de conduite du changement (telles que des missions d’assistance à la mise en place d’un système d’information) en Tunisie.

L’objet de ce travail de recherche est de contribuer à l’étude et à la compréhension des modalités d’adhésion généralisées des politiques de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE), et la diffusion du concept au sein des sociétés transnationales. Nous nous sommes inscrits dans la lignée des travaux de Miles (1987) sur le degré d’exposition globale, complétés et testés par Weber et Wasieleski (2003). Le degré d’exposition globale (DEG) selon Miles (1987) permet d’expliquer la réponse sociale faite par l’entreprise, car il établit le niveau de sensibilisation du lien entre l’entreprise et son environnement. Il influencerait la réponse et la nature de la réponse du manager. Miles (1987) propose un outil cartographique que nous avons développé et approfondi afin d’établir un outil d’évaluation et de prédiction de la variabilité du DEG. A partir d’une approche qualimétrique (Boje 1988), nous avons cherché à expliquer et à démontrer une voie qui complète la compréhension des modalités d’adhésion de politiques de RSE, et sa diffusion généralisée. A cette fin, notre travail est divisé en trois parties. La première partie étudie les conditions d’existence et les modalités d’émergence de la RSE en mobilisant les apports conceptuels nécessaires centrés sur les Sciences de Gestion. La seconde partie développe les lignes de fracture et les contradictions qui subsistent dans la compréhension de l’intérêt généralisé de la part des sociétés transnationales. Puis après avoir étudié les processus des choix des grandes entreprises à partir de l’influence de l’environnement et de la compétition, nous présentons le modèle de Miles (1987), et les travaux qui l’ont testé. Ceci nous permettra de justifier et de présenter notre outil cartographique. La troisième partie a été consacrée à l’étude empirique. A l’issue des différentes étapes et des tests statistiques effectués, nous proposons une nouvelle cartographie du DEG, ainsi qu’un outil d’aide à la décision pour les sociétés transnationales. L’outil proposé et les résultats dégagés nous ont permis d’envisager la possibilité d’une rupture dans le mode d’adhésion volontaire.

Cette recherche a pour principal objectif d'appréhender la complexité du concept d'intelligence collective et d'en apprécier toutes les implications pour les sciences de gestion. Afin de clarifier ce concept qui se développe actuellement dans le champ du management, elle repose sur le questionnement suivant : Comment appréhender et opérationnaliser le concept d'intelligence collective en améliorant l'efficacité des équipes de travail au sein des organisations ? Nous allons identifier et comprendre le processus d'émergence de l'intelligence collective dans les équipes de travail, afin de pouvoir mieux les gérer et, ainsi, améliorer leur efficacité. On propose de reconsidérer ce concept en le situant dans l'évolution de la pensée systémique en management et en l'enrichissant des apports des sciences de la complexité. De plus, l'intelligence collective s'inscrit dans un contexte complexe, économique et social, qu'il convient de prendre en compte. Nous nous interrogeons également sur ses mécanismes pour élaborer un ensemble de propositions dans le management global des équipes de travail. Cette construction théorique aboutit à une nouvelle définition de l'intelligence collective et à un modèle conceptuel s'appuyant sur le paradigme du changement, de l'interaction, de la collaboration et de la créativité des hommes. Ce modèle comprend les dimensions, les composantes et les capacités majeures d'une intelligence collective dans les équipes de travail et ses effets sur la performance collective. Pour répondre à cette problématique de recherche, une étude de cas explicative longitudinale est envisagée. Cette démarche se décline dans l'observation de quatre équipes de travail collectif dans le cadre de l'entreprise TEMEX. Après avoir observé ces équipes, les résultats obtenus permettent d'affiner la modélisation initialement proposée en la rendant plus dynamique et de comprendre concrètement les interactions au cœur de cette dernière. Notre recherche aboutit à la légitimité du concept d'intelligence collective en Sciences de Gestion.

Filière dynamique et en perpétuelle métamorphose, le tourisme connaît depuis une dizaine d'années de profondes transformations issues, en partie, du développement de nouveaux systèmes de diffusion de l'information. Peu de travaux se sont centrés sur l'analyse des innovations issues de l'implantation d'une technologie de l'information et de la communication (TIC) dans les entreprises touristiques. L'objet de notre travail est donc de mieux comprendre la relation entre les changements technologiques issus des TIC et les changements organisationnels qu'entreprennent les entreprises du tourisme en vue d'innover. La problématique à laquelle cette recherche veut répondre est : quelles sont les conditions favorables à l'implantation d'une TIC dans les entreprises touristiques et les changements qu'elle induit? Cette question nous a conduit à adopter une démarche multi méthodes qui, dans un cadre positiviste aménagé, a consisté à combiner une analyse quantitative et une analyse qualitative. La première a reposé sur un traitement statistique de 300 entreprises touristiques des Alpes Maritimes tandis que la seconde a consisté en l'étude d'un cas unique. Cette recherche apporte une contribution à la compréhension des relations entre les organisations touristiques et les TIC et permet une meilleure prise en compte des facteurs clés de succès des entreprises touristiques en vue de créer une innovation.

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Dans un contexte de renforcement des organisations par projets, la question du management des compétences devient aujourd'hui un enjeu clé aussi bien pour les entreprises que pour la recherche en sciences de gestion. Il s'agit pour les firmes de gérer conjointement le développement des compétences et le développement de produits et services innovants. Si la littérature reconnaît la nécessité de l'articulation entre management des compétences et organisation par projets, elle n'en demeure pas moins limitée quant à la spécification de sa réalité. L'objectif de cette recherche est, dès lors, de comprendre comment les entreprises gèrent effectivement cette articulation. Notre recherche repose sur une démarche qualitative, centrée sur une étude de cas multiples, conduite au sein de quatre entreprises organisées par projets et évoluant dans des secteurs d'activité différents (IBM, HEWLETT-PACKARD, ARKOPHARMA et TEMEX). L'analyse de nos quatre cas, confrontée à la littérature existante, met en avant trois principaux résultats. Tout d'abord, les compétences fonctionnelles et d'intégration sont des compétences essentielles sur lesquelles les entreprises structurées par projets doivent porter une attention particulière, en matière de gestion et de développement. Ensuite, il apparaît que l'articulation entre management des compétences et organisation par projets se structure autour de trois dimensions clés : le management des connaissances, la gestion des ressources humaines et la stratégie. Enfin, nous proposons une typologie ternaire des acteurs impliqués dans le management conjoint des compétences et des projets, distinguant les " stratèges ", les " organisateurs " et les " destinataires ". Au final, la thèse que nous défendons est que la gestion conjointe des compétences et des projets oblige à sortir du cadre de référence des projets, et donc à prôner une approche globale, au niveau de l'entreprise.

Cette thèse a pour objet d'étudier l'implantation d'un système de comptabilité et de contrôle de gestion sur la base d'une recherche action au sein du centre de R&D d'une entreprise multinationale. L'objectif est de décrire, comprendre comment les systèmes de comptabilité de gestion sont implantés et expliquer pourquoi ces systèmes sont difficiles à changer. Cette recherche conceptualise le processus de diffusion de l'innovation grâce à l'analyse des réseaux sociaux. Cette étude permet de générer un ensemble de propriétés permettant d'établir un cadre conceptuel lors d'une implantation d'innovations administratives en comptabilité de gestion. Ce cadre s'applique lorsque le changement envisagé est mené localement, controversé et transversal. La difficulté d'implanter des systèmes de comptabilité de gestion dépend de la nature de l'activité de contrôle exercée par les contrôleurs et les comptables gestionnaires et de leur implication au sein des activités opérationnelles de la compagnie.

La mondialisation des échanges impose une globalisation des activités de l'entreprise donc de l'information. Les NTIC telles que SAP R/3 sont des moyens puissants d'intégration de l'information mais présentent des risques majeurs de dysfonctionnement pour l'organisation non préparée à ces changements technologiques. Les difficultés rencontrées montrent que ces évolutions ne sont pas complètement maîtrisées par les fournisseurs de progiciels, les sociétés de conseil et les entreprises. Au-delà du système d'information intégré, l'intégration organisationnelle est à construire au travers de systèmes d'actions cohérents, de réseaux d'acteurs coopératifs, de communautés authentiquement constituées autour de valeurs redonnant du sens à l'action collective. Cette nécessité de refondation sociale rend obsolètes les visions classiques de l'organisation appelant de nouvelles logiques de management des entreprises engendrées par le glissement du paradigme financier vers celui de la connaissance.

La littérature consacrée au management stratégique des firmes s'interroge depuis plusieurs années d'une part sur les alliances et d'autre par sur les variables qui contribuent aux performances des firmes japonaises. La recherche présentée dans cette thèse a pour objectif d'apporter quelques éléments de réponse sur la transférabilité des spécificités organisationnelles des firmes japonaises, dans le cadre des joint-ventures nippo-américaines implantées aux Etats-Unis. En effet, les joint-ventures représentent une forme hybride d'organisation. lieu d'interaction privilégié entre deux modes de management différents. Elles apparaissent ainsi comme le lieu le plus propice pour accueillir ce type de transfert. Nous proposons une étude des trois concepts clés et de leurs interactions (les spécificités organisationnelles des firmes japonaises, la notion de transférabilité et les joint-ventures nippo-américaines aux Etats-Unis), à l'aide d'approches théoriques et d'une enquête par questionnaire. A partir du traitement statistique de l'enquête, nous en déduisons une grille de lecture nommée "modèle hybride d'adoption-création", qui permet d'interpréter les différents types de transferts et leur nature.